Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un épisode où tout fonctionne à merveille.
Déjà, il y a la scène culte (et la performance) de Kramer qui boit une bière de 33cl d’un trait tout en fumant une cigarette. C’est réellement impressionnant.
Elaine qui détruit sa relation idyllique avec son boyfriend parfait, juste parce qu’il ne met pas de points d’interrogation aux notes qu’il lui laisse, c’est juste excellent.
Ensuite les deux trios (la famille Costanza et Jerry + Newman + Kramer) offrent des scènes bien marrantes, mais comme il n’y a rien à jeter, la discussion sur le fil dentaire ou George qui passe l’entretien pour devenir commercial en soutien-gorge c’est top aussi.
Enfin, le scénario est, pour une fois, vraiment bien construit, là où souvent, on sent le duo Seinfeld & David improviser le déroulement de l’histoire. Ici, cette structure (on pense que le comptable prend de la drogue, ils écrivent une lettre de licenciement, on réalise qu’il est seulement allergique au pull de Jerry, ouf Newman n’arrive pas à poster la laine à cause de l’excellent running-gag du palpage de tissu (2ème running gag de l’épisode avec les points d’interrogation), mais en fait c’est vraiment un drogué et le trio a perdu tout son argent), c’est une structure en rebond de balle de ping-pong extrêmement bien géré. D’autant que concernant l’histoire du pull allergène, la série nous a tellement habitué à nous offrir ce genre de petits détails qui au final ne servent à rien, qu’à aucun moment, je ne l’ai soupçonné d’avoir une quelconque utilité à l’intrigue (heureusement que je n’avais pas vu le titre français de l’épisode ou bonjour le spoil).
Bref, un épisode qui ne part de rien, mais qui s’avère bien réussi.
Un épisode pas terrible, à l’image du personnage du circonciseur. Il arrive tel un ouragan, fait plein de bruits et de gestes brusques, mais n’a jamais réussi à me faire rire.
Le reste n’est pas top, notamment Kramer et son homme mi-cochon, mi-homme. Même la partie sur George et son histoire de suicidé qui tombe sur sa voiture reste au final à quai et l’idée ne débouche sur rien de mémorable).
Reste quelques petits trucs par-ci par-là, mais cela ne vole pas très haut.
Kramer : A bris ? You mean, circumcision ?
Le papa : Yeah.
Kramer : I would advise agaisnt that.
Elaine : Kramer, it’s a tradition.
Kramer : So was sacrificing virgins to appease the gods but we don’t do that anymore.
Jerry : Well, maybe we should.
Un épisode qui commence piano, piano et ne présente pas grand-chose sur son 1er tiers. Puis la folie monte avec l’arrivée de la juge de touche aveugle qui peut lire sur les livres (enfin, de manière imparfaite), « pouvoir » dont tout le monde veut se servir à ses fins.
La scène du restaurant où Jerry et George utilisent tous les subterfuges pour réussir à se parler sans montrer leurs bouches est géniales. Mention spéciale à Kramer qui cartonne Monica Seles.
Sinon, le couple selon George.
Gwen : I’m sorry, George.
George : But I don’t understand. Things were going so great.
Gwen : It’s not you. It’s me.
George : You’re giving me the « it’s not you, it’s me » routine ? I invented « it’s not you, it’s me ». Nobody tells me it’s them, not me. If it’s anybody, it’s me.
Gwen : All right. George, it’s you.
George : You are damn right it’s me !
George : Maybe Gwen saw it. Maybe that’s what did it.
Jerry : She sees you with hot fudge on your face and ends it ? You think she’d be that superficial ?
George : Why not ? I would be.
Un épisode pas du tout exceptionnel qui ne m’a fait rire vraiment qu’une fois, avec Jerry et son « Well, the yogurt verdict is in. Fat ! ».
Le reste est sympa (cette histoire de yaourt light ou George et son bras), voire assez pourrave (le gamin et les insultes).