Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Un épisode généreux où Elaine brille de drôlerie en enchainant gaffes sur gaffes
Jerry (choqué): Oh, you hang up on my nana ?
Elaine : I dont know. Maybe.
Jerry : You told Nana to drop dead.
Elaine : It’s possible.
Il y a vraiment surabondance de micro-intrigues (la carte de vœux jeté à la poubelle, Jerry qui involontairement met sa grand-mère en défaut de paiement, la guerre de George contre les doigts d'honneur, Dan et sa voix aigüe ou encore les desserts mangés à la fourchette et au couteau). Certes, c'est chaque fois des subplots anecdotiques, mais rassemblés ensemble, cela donne une impression de consistance très plaisante, même si, comme d'hab, la série a toujours du mal à tout conclure efficacement (l'intervention d'oncle Leo ou Elaine qui interpelle les clients du resto sont des scènes qui n'ont pas super bien vieillies).
La scène où Nana est perdue dans un quartier mal famé de New York est vraiment sympa.
Pour terminer, un dialogue sur une question existencielle : quand peut-on jeter aux ordures les cartes de voeux?
Jerry : It was a thank-you card from Kristin because I’m doing the PBS drive. I mean, how long am I supposed to keep it ?
George : The rule’s a minimun of two days.
Jerry : You making that up, or you knwo ?
George : I’m making it up.
Je suis rassuré. Je trouvais que depuis le début de cette saison, Julia Louis-Dreyfuss forçait son jeu et cabotinait un peu trop. Dans celui-là, elle est parfaite et Elaine retrouve tout le côté acide que j'aime.
Excellent épisode d'ailleurs où les 4 protagonistes ont une intrigue réussie : Jerry et sa copine, la fameuse Donna Chang, qui refuse d'accepter le fait qu'elle aime se faire passer pour une chinoise, Elaine qui fait une nouvelle fois capoter le couple de Noreen par maladresse, George et le divorce de ses parents et enfin Kramer avec ses problèmes de fécondité et le débat "caleçon ou slip". A noter que pour une fois, les deux derniers thèmes abordés sont un peu plus «graves» que d'habitude, mais jamais la série ne sombrera dans le drama et tout sera pris par dessous la jambe. Mon seul bémol est le final du subplot Noreen où Kramer devient carrément creepy quand il veut reprendre à Elaine le "contrôle" de la vie de son amie. Mais le dernier plan avec un Larry David en mode super-héros me fait fermer les yeux sur cette légère réserve.
Un épisode assez nul et manquant de rythme et de piquant.
Toute la thématique canapé n’est pas terrible, notamment Poopie qui pisse sur celui de Jerry (notons d’ailleurs un fil rouge avec ce personnage, pour l’instant, toujours associé à une histoire d’urine) tandis qu’Elaine me satisfait avec son combat pro-avortement, mais son intrigue avec le déménageur ne vole pas bien haut.
Seul George sort la tête haute avec son subplot où il s’incruste chez des inconnus pour regarder un film dont il a la flemme de lire le bouquin.
Jerry (à George): So let me get this straight. You find yourself in the kitchen. You see an eclair in the receptacle…and you think to yourself : « What the hell, I’ll juste at some trash.
Jerry (à George): So let me get this straight. You find yourself in the kitchen. You see an eclair in the receptacle…and you think to yourself : « What the hell, I’ll juste at some trash.
Un épisode méga déséquilibré qui alterne le médiocre et le culte.
Je n’aime pas Mr Pitt, son côté cinglé est trop mis en avant et il entraîne la pauvre Elaine dans des subplots très moyen (dans mes souvenirs, son successeur en tant que boss d’Elaine, à savoir Peterman aura une folie plus douce et sera plus réussi). Ici, l’histoire de ce tableau 3D est vraiment nul à chier. Mais toute cette intrigue médiocre aboutit, en guise de final, à un des scènes cultissimes de la série, quand Pitt se transforme involontairement en sosie d’Hitler. Comme quoi, du caca peut venir la lumière. D’ailleurs, c’est un peu aussi le souci du subplot sur Jerry, il ne vaut que pour le point de départ (le fantasme du sexe avec une gymnaste professionnelle) et la chute, l’entre-deux se traîne laborieusement. Et par décence, je ne développerai pas Kramer et son calcul rénal.
L’épisode serait donc moyen-moins, oui mais voilà, George sauve (un peu) le tout avec cette belle-mère qui le prend pour un SDF, suplot qui est tout simplement une de ces meilleures intrigues de toute la série et qui a se rouler par terre de rire.
En bref, un bien bizarre épisode.