Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
Walter White is in da place, BB ! Et aussi, la première des anicroches de Jerry avec des dentistes.
Sinon, l'épisode est vraiment bon, il dépose dans la terre des germes d'embryons d'histoires pas méga-palpitantes (Jerry n'est pas invité à une soirée, Elaine gagne à un concours radiophonique un prix pour son boss, George pense avoir acheter la voiture de Jon Voigt et Kramer veut aider un couple de cordonniers en galère financière) et puis chaque intrigue pousse, grandit, forme des ramifications avec les autres subplot au point de devenir un melting-pot à la folie douce qui part dans les sens (Woody Woodpecker, les bottes, les sneakers volés, "I don't want be a cowboy", Elaine sourde, un crayon mordu, un Kramer mordu par Jon Voigt himself, une incruste à une soirée, un clin d'œil final (et hilarant) à Macadam Cowboy et surtout des tonnes de punchlines réussies).
Mon moment préféré, lorsque Jerry tombe sur le carnet d'entretien de la voiture de George.
Jerry : Owner’s manual. (Il lit) You know what ? This car was owned by Jon Voight.
George : You see ? I told you.
Jerry : Except Jon is spelled with an H. J-O-H-N.
George : So ?
Jerry : Doesn’t Jon Voight spell his name J-O-N ?
Long blanc où George gare la voiture.
George : So, what are you saying ?
Jerry : Nothing. I’m sure Jon probably misspelled his own name. I know sometimes I spell Jerry with a G.
And an I.
(gros éclat de rire moqueur, mais hyper surjoué par Seinfeld qui est un très mauvais acteur, cependant, je l’ai déjà dit le jouer faux de Jerry est délectable).
Oh look, there’s Gregory Peck’s bicycle. And Barbara Mandrell’s skateboard.
Mis à part le subplot Kramer et sa serveuse boulimique qui est à la ramasse, le reste est vraiment sympa. Elaine et son anglais parasite n'ont le droit qu'à un part réduite d'antenne, mais chaque scène fonctionne. Jerry et son antagoniste Kenny Bania à qui il doit payer un repas offre de bons moments. Et comme souvent, le plus fort est George et son flirt à qui il parle caca de cheval (scène vraiment culte).
Geroge : I think things were going okay We were having a nice conversation. I mentioned how I liked horse manure.
Silence tandis que Jerry opine.
Jerry : You did ?
George : Yeah.
Nouveau silence, Jerry opine.
Jerry : You said you liked horse manure ?
George : Yeah. You know, about how, when you break it down, it’s a very positive thing.
Silence
Jerry : It was around this point she mentioned the boyfriend ?
George : So I am actually gone have a secretary.
Jerry : It’s incredible. You were taking messages for your mother.
George : And now someone’s gonna be taking messages for me.
Jerry : From your mother.
D'un côté George dans (encore) l'un de ses meilleures histoires, soit cette secrétaire volontairement pas sexy pour ne pas qu'il soit tenté, mais avec laquelle il craque tout de même, tout en lui promettant une augmentation au moment de l'orgasme, augmentation qu'il doit dorénavant obtenir auprès de sa direction, alors que l'employée est arrivée depuis 3 jours uniquement. Avec en sus, les apparitions de Steinbrenner, toujours vu de dos et doublé par Larry David himself, systématiquement de grands moments de nawak.
De l'autre le trio, apportant chacun son subplot anecdotique (Elaine pense que les miroirs d'une boutique de fringue sont amincissants dans le but de vendre plus d'habits, Jerry persuadé que les proprios du magasin où il fait laver ses habits les mettent le soir pour sortir et Kramer qui accepte de vendre le costume qu'il porte à Bania et de ce fait se retrouve coincé dans une cabine d'essayage en caleçon), mais dont la collision de ces "intrigues" dans le magasin apporte une certaine folie et un côté vaudeville très plaisant.
L'épisode du switch, j'en gardais de bons souvenirs et à raison, car il est vraiment bon.
Déjà, il pose dès le début en quelques courtes scènes, toutes les trames à venir (la fiancée de Jerry qui ne rigole pas à ses blagues, George qui soupçonne sa copine mannequin d'aller vomir après chaque repas, ce qui fait qu'il sollicite la mère de Kramer, dame-pipi, pour la surveiller et Elaine qui prête la raquette de son boss à une potentielle future employeur), c'est direct et efficace. Puis, le plaisir augmente d'un (grand) pas avec ce switch, ce vœu de Jerry "d'échanger" sa copine avec sa coloc qui, selon lui, lui conviendrait mieux. Evidemment, dans la réalité, cela se pourrait, mais cela demande de communiquer en adulte. Mais c'est connu, dans les sitcoms, on ne sait pas communiquer (Friends, BBT, HIMYM, etc) et encore moins dans Seinfeld où chacun pense avant tout à son propre plaisir. Cela offre donc un bon gros délire autour du plan à échafauder pour parvenir à ses fins et ça m’a fait bien marrer.
Mais ce n'est pas tout, car l'épisode donne une épaisseur inattendue sur Kramer en dévoilant une partie de son enfance (dont on apprend qu'elle ne fut pas facile) et en lui donnant ...un prénom (extraordinaire et qui lui convient tellement) : Cosmo.
Donc un switch et un Cosmo, cela fait déjà un épisode formidable, on ne peut donc pas reprocher à Elaine d'être un peu à la traîne, d'autant que son subplot reste frais et bien sympathique. Ma seule réserve est qu'avec un épisode tellement rempli, il aurait fallu cinq minutes de plus pour clore dignement les intrigues, car les résolutions sont hyper précipitées.
Mais bon, je ne boude pas mon plaisir, d'autant que cette saison 6 était un peu avare en épisodes majeurs jusqu'à présent.
George (qui suspecte le mannequin avec qui il sort d’aller vomir dans les toilettes après avoir mangé) : Every time we go out to eat the minute we’re done, she’s off to the bathroom.
Elaine (réprobatrice) : So you’re concerned ?
George : Elaine, of course I’m concerned. I’m paying for those meals.
Jerry (attirée par la coloc de sa copine) : The worst part is she also possessed many of the other qualities prized by the superficial man.