Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
On ne peut pas contrer la mort, c’est répéter plusieurs fois dans l’épisode. Mais, tout comme Cole, nous refusons d’y croire d’autant que nous, spectateur, savons que TFTL est une série fantastique où les choses incroyables s’y passent.
Mais non, le miracle n’aura pas lieu et Russ mourra. C’est tout de même une idée de concept de génie, celui de faire espérer durant une heure à son spectateur quelque chose qui n’arrivera jamais, qui est inéluctable et annoncé depuis le début.
Après, malgré cette idée folle, de beaux moments entre le petit-fils et le grand-père (passages qui toucheront beaucoup certains d’entre nous) et toujours ce monde poétique remplis de machines qui rouillent un peu partout, il est possible de trouver le temps un peu long durant cet épisode.
Encore une très belle histoire que celle de ce père de famille qui prend "les armes" pour le bien de sa famille, au point de tomber dans l'ultra-surveillance et la parano. Une nouvelle fois, on peut constater que c’est dans les relations entre les personnages que la série est la plus juste et la plus touchante, tout en ne jamais versant dans le patho.
Et s’il semblait évident que c'était Jakob/Danny qui était l’intru dans le jardin (ce qui nous offert une magnifique scène, celle où le frère et la sœur échange en langage de sourds), j'ai cru que la série allait déraper dans la facilité lorsque le père prend comme robot de défense l'exact modèle que celui qui abrite la personnalité de Jakob, je me suis dit alors "comme de par hasard". Mais non, je m'étais leurré, jamais l'épisode ne fera jonction avec l'épisode 2. Et c'est très bien!
Il était certain que Gaddis aurait le droit à son histoire, car on le voyait en figurant dans quasi tous les autres épisodes.
Encore du très bon, cet épisode arrive à magnifier son sujet en une heure, plus que Living with Yourself en une saison complète. Comment réagirait-on si on se rencontrait soi-même ? On s'aimerait ? On deviendrait pote ? On serait jaloux de l'autre nous ? Bref, un beau questionnement pour une belle histoire très touchante. Sous ses allures froides, la série est très humaine et évite systématiquement le manichéisme. J'aime aussi que jamais on ne retourne à la fin de l'épisode au statu-quo du début et certains personnages ne reviennent pas de leurs voyages (le pire étant Jakob).
Par contre, je peux comprendre que 56 minutes, certains peuvent les sentir passer....
Un épisode moins « fantastique » que les précédents, à qui il manque un petit sentiment d’âme.
Même si l’histoire de ce robot abandonné et assez touchant. Par contre, je me demande comme George va repartir de l’Ile, avec un bras en moins et une ambarcation à rames.