Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
Avis sur les épisodes
J'ai failli faillir.
Que ce début de saison 3 est laborieux. je pensais que la trahison" de Kendall allait donner un coup de fouet au show. C'est tout le contraire qui s'est passé, on est entré dans un moment de flottement où les personnages autrefois fascinants deviennent des pantins creux qui s'agitent inutilement et parlent à en ne plus finir, avec comme porte drapeau Ken lui même, fatigant dans son ego-trip sous coco.
Heureusement quelques motifs d'espoir sont apparus dans cet épisode, avec Tom qui flippe d'aller en prison, mais toujours prêt à se sacrifier pour sa belle-famille, mais aussi ce moment assez poignant où Kendall lit la lettre meurtrière de sa sœur avec cet excellent travelling sur le personnage qui semble s'effondrer sur lui-même, pour finir l'épisode prostré et caché, redevenant cet enfant qui a manqué toute sa vie d'amour paternel et maternel et qui a vécu dans une constante insécurité affective.
John Sugar a trop la classe.
Pour commencer, il est interprété par Colin Farrell (tout est presque déjà dit), mais en plus il est trop cool, trop fort, parle toutes les langues du monde, est un un grand fan de cinéma, est sympa avec son chauffeur de taxi, aide le SDF qu'il rencontre à sortir de la rue et séduit en un claquement de doigt la femme de Michael Scott, mais refuse de profiter de son ébriété pour coucher avec elle. Bon, il est aussi un peu alcoolique et peut-être même héroïnomane, comme quoi personne n'est parfait.
Donc un pilote cool au rythme tranquillou-la plage, caviardé d'images en noir et blanc de vieux polars qui lui donne un côté Dream On très plaisant. Par contre, j'ai beaucoup de mal à ne pas me foutre complétement de cette histoire de disparition mystérieuse, ce qui est ballot car cela semble être le cœur de la série.
Un bon polar ou film noir doit savoir perdre, ce qu'il faut, son spectateur parmi les divagations de son enquêteur en chef, lui aussi égaré dans les différentes pistes ou personnes suspectes. C'est exactement ce qu'il m'arrive et j'ai souvent l'envi de décrocher définitivement, d'éteindre le visionnage et de passer à autre chose. Heureusement, Colin Farell reste un phare auquel je m'accroche, tandis que l'atmosphère ouateuse de la série m'endort en me fascinant (ou me fascine en m'endormant).
Avec ses « je te déconseille de continuer cette enquête », Ruby était plus que suspecte et il fallait s’attendre à une trahison finale. De manière très maligne, la série évente le twist assez tôt et met le spectateur dans la confidence.
Et, comme Manoune je commence à vraiment m'attacher à la série et à son atmosphère.