5 mois 2 semaines 5 jours 22 heures 54 minutes devant l'écran
Moyenne
12.84
Nombre de notes
6259
Nombre d'avis
5562
3913
Favorables
1148
Neutres
501
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
L'avis de nicknackpadiwak sur
American Horror Story / Saison 1
Un seul mot pour définir cette série : dommage.
car le pitch est bon, le cast est bon mais trop de surenchère tue la surenchère.
Trop de fantômes, trop de morts , trop de fausses pistes pour ne pas être malhonnête, trop de grand guignolesque.
Et surtout pas assez de frisson.
En fait, avec le recul, la seule chose qui me glace le sang, me fait claquer des dents et transforme mes jambes en coton tige est lorsque je vois, grâce aux notes que cette première saison est la meilleure, la plus cohérente.
Hou je viens de voir passer un fantôme.
L'avis de nicknackpadiwak sur
Masters of Horror / Saison 1
Malgré de grands noms du cinéma d’horreur (Tobe Hopper, John Carpenter, Dario Argento, Joe Dante, une anthologie très décevante. Seul la Maison des Sévices tient son rang, les autres segments alternent le sympa sans plus ou le sans-intérêt. Pas du tout indispensable…
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Shield / Saison 5
fin de saison glaçante et tragique, désormais plus possibilité de faire marche arrière pour la Strike Team et leurs chutes n'ai plus très loin. Cet épisode finit sur un note intense cette saison de haute volée dans laquelle Forest Whitaker aura beaucoup apporté
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Spoils of Babylon / Saison 1
Quoi? Une parodie de Dallas et des feux de l'amours avec Tobey Maguire, Kristen Wiig, Val Kimer, Tim Robbins et Jessica Alba en perruques et costumes kitch, évoluant devant des décors en carton pâte, présenté par Will Ferrell qui se plait à balancer les pires saloperies, le tout écrit par des scénaristes sous LSD, ça existe??
Et oui! et ça vaut le coup d’œil
.
Dommage que tous les gags ne sont pas à la hauteur, notamment le comique de répétition qui étire certaines scènes au delà du raisonnable, jusque dans le lourd.
Avis sur les épisodes
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Corner / 1.01 Gary's Blues
La première production David Simon, tiré du livre qu'il a écrit avec Ed Burns, juste vant leur association pour The Wire.
On y trouve les thèmes chers à Simon, notamment une galerie de personnages qu'on suit de manière réaliste, à la limite du reportage. D'ailleurs ici, la frontière est encore plus floue, que ce soit lorsque Charles S. Dutton, le réalisateur (et acteur dans Alien 3) introduit la série face caméra ou les interviews des personnages en ouverture et fermeture.
The Corner est une ébauche des (chefs d')œuvres futures et il y a quelques maladresses, notamment un flashback sur la jeunesse de Gary beaucoup trop coloré ou la journée de Gary un peu trop chargé en emmerdes.
Mais on est rapidement immergé dans ce "corner", ce coin de rue sale où défilent les drogués et dealer, où la pauvreté est reine, où chacun se lance dans des combines minables pour se payer sa dose. Il y a aussi quelques scènes bien décalées à la Simon, tel ce drogué luttant pour ne pas tomber, sous le regard moqueur de ses camarades. Gary, le personnage centre de ce pilote est touchant et les scènes avec son fils (notamment la partie de basket et son dénouement) sont très justes, tandis que Clarke Peters, lors de la scène finale, le visage rongé de croutes et les doigts affreusement gonflés, prouve déjà tout l'étendu de son talent.
The Corner rend déjà accro.
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Corner / 1.02 DeAndre's Blues
C'est au tour de DeAndre d'occuper les premières place dans ce deuxième épisode et c'est très bien, car Simon est déjà très doué dans l'écriture d'ados (cf la saison 4 de The Wire), d'autant que Sean Nelson qui l'interprète est époustouflant de naturel.
Si je ne suis pas trop convaincu par les interviews du début et de fin, qui cassent trop le 4ème mur à mon goût, le reste de l'épisode est de haute volée et on est vraiment en immersion dans ces quartiers délabrés. C'est vraiment fou comment tout l'univers de la série sort de l'écran pour nous emmener dedans. C'est même étouffant, car ici tout est noir et sans espoir. Et comme dans le premier épisode, les personnages entrevoient vite fait la lumière (Gary aurait pu se rapprocher de son fil ou De-André sortir de la rue), mais retournent irrémédiablement dans les ténèbres.
A ce titre, le personnage de Fran est fascinant car elle est très complexe, tiraillée entre ses envies d'être une bonne mère et ses démons intérieurs qui la bouffent. La scène finale où elle enlace son fils, les yeux perdues, est très belle. Et d'un côté, j'ai envie de voir très rapidement le prochain épisode centrée sur elle, d'un autre côté, je sors un peu ébranlé de la noirceur et du pessimisme de la série à chaque fois, le moral touché et grignoté.
Les photos finales qui habillent le générique de fin sont magnifiques et rajoutent au sentiment de réalisme et d'immersion (j'ai déjà dit ce mot plus haut, mais il n'y a vraiment pas d'autre terme) de la série.
A part ça, Robert F.Chew futur Proposition Joe dans The Wire fait un caméo éclair en vendeur dans un magasin de chaussures.
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Corner / 1.03 Fran's Blues
C’est Khandi Alexander qui joue Fran Boyd. Pour ceux qui l’ont vu dans Treme où elle incarnée LaDonna savent très bien comment elle est capable d’habiter un personnage, voire de l’irradier. C’est déjà le cas ici où elle rend fascinante cette personne complexe, pleines de contraction (elle est droguée jusqu’à l’os, mais refuse que son fils deale, elle veut être une bonne mère, mais vole DeAndré) et dont les démons ont brisé son cadre de vie et a précipité sa famille dans la rue.
A part ça, cet épisode est plus noir que jamais. La violence est omniprésente, que ce soit physique (voire surréaliste comme le cheval frappé) ou psychologique. Car ici, tout le monde vole ou commet des larcins pour se payer sa dope. C’est tellement systématique que l’on n’en veut même pas toujours à celui qui a volé (la sœur de Fran). Et mis à part, le petit ilot de lumière qu’est l’atelier d’Ella, on ne sort jamais de climat écrasant. Et une heure non-stop, c’est assez suffoquant.
D’ailleurs, cette absence d’espoir va parfois trop trop loin et on est presque à tomber dans le misérabilisme (exemple la fin où il n’y a plus de place dans le centre de desintox).
Trop, c'est parfois trop.
Le coin du fan minimaliste : c’est la vraie Fran Boyd apparait en réceptionniste dans l’épisode, celle du centre de desintox.
L'avis de nicknackpadiwak sur
The Corner / 1.04 Dope Fiend Blues
Le titre nous le laissait deviner, cet épisode est plus chorale, moins axé sur un seul personnage. Conséquence : le rythme est plus fluide, on virevolte de destin en destin et Dope Friend Blues propose de vrais morceaux de bravoure comme la métaphore sur les crabes ou le coup de spleen de Gary.
On découvre cet humour désespéré et décalé qui fera fureur dans certaines scènes de The Wire, comme lorsque les frais de l'IVG double à chaque intermédiaire ou la scène de procès. Et enfin, les personnages commencent à évoluer, Fran est plus fraîche tandis qu'on sent Gary arrivé au bout de la vie qu'il mène et ne la supporte plus...mais pas de là à décrocher quand même.
Sinon, j'ai enfin percuté après 4 épisodes : les photos du générique de fin sont celles des vrais personnes dont s'est inspirée la série. Ainsi on peut voir les vrais Gary, Fran et DeAndré! Troublant.