1 semaine 3 jours 13 heures 35 minutes devant l'écran
Moyenne
14.19
Nombre de notes
371
Nombre d'avis
228
206
Favorables
18
Neutres
4
Défavorables
Avis sur les séries
Avis sur les saisons
L'avis de OSS sur
Dexter / Saison 4
La prestation des acteurs ne fait pas tout... Même si c'est vrai que Lithgow, Hall et Carpenter ont été excellents. Malgré ça, le milieu de la saison a été trop répétitif. On est loin du niveau des deux premières saisons.
C'est correct, voire bon. Mais pas très bon.
Avis sur les épisodes
L'avis de OSS sur
Better Call Saul / 1.08 RICO
Encore un épisode singulier. Après l’ironique Bingo, voilà un épisode où les choses se passent bien et une fois n’est pas coutume, tout roule. Ca m’a vraiment fait du bien, car c’est on ne peut plus rare depuis le début de la série, et merde quoi, Saul ne peut pas non plus foirer tout ce qu’il tente, il est trop doué pour ça.
Breaking Bad était une histoire de duos qui se font et se défont, le plus jouissif étant bien sûr quand ça fonctionnait, à contrario des déchirures difficiles (bien que tout aussi marquantes).
J’ai du coup évidemment pris beaucoup de plaisir à voir les Saul Brothers en action. Si différents sur pas mal de points, mais intelligents l’un comme l’autre et excellents avocats, chacun dans son registre.
Ils nous avaient plus habitués à s’opposer qu’autre chose, tout du moins jamais sur le même pied d’égalité, et même si Jimmy fait de son mieux, le complexe reste flagrant. On aura donc vu ce que l’alliance pouvait donner… Et c’est jouissif.
La fusion de Chuck et Saul donnerait à n’en pas douter l’avocat idéal. J’ai adoré effleurer ça.
L’acteur qui joue l’avocat de Sandpiper est quand même au top, encore un perso tertiaire vraiment cool. On est gâté.
L’humour est toujours là en toile de fond, la scène dans les poubelles notamment m’a pas mal plu. Blow my magic flute.
Bref on est bien. J’ai comme d’habitude eu l’impression de voir un épisode différent des précédents, presque indépendant, mais à contrario les gimmicks de la série sont de plus en plus mis en évidence, et la cohérence de l’ensemble s’affirme. Notamment le code couleur qui se précise chaque semaine.
Vraiment je me régale.
Sans oublier Mike pour qui décidément Five-O a complètement changé la donne. Le perso se rend petit à petit indispensable à la série, quand bien même cet épisode soit transitoire pour lui. C’est exactement ce que j’attendais et dans l’ordre des choses, donc je suis amplement satisfait.
« Nul doute qu’avec le temps et le deuil se faisant, cette lumière et cette obscurité se mélangeront à nouveau, redonnant la large palette de couleurs si chère à la série. Celles des ballons de sa petite fille. »
Voilà, ç’aura finalement débuté par de la patte à modeler multicolore. Et c’était beau.
C’est con, mais comme dirait une traduction en français de Marcelo Bielsa, ça m’a rempli de joie. Mikey, je l’aime d’amour, donc le voir heureux me rend heureux. Aussi simple que ça. Puis ça participait à l’aspect feel good de l’épisode.
J’ai la sensation de parler le même langage que l’équipe créative. Quand le niveau est aussi bon qu’ici et qu’on arrive à un tel niveau d’alchimie, c’est véritablement un plaisir de tous les instants.
L'avis de OSS sur
Better Call Saul / 2.01 Switch
Et c'est reparti pour un tour.
Comme d'hab, on retrouve ABQ comme si on ne l'avait jamais quittée.
C'est un épisode surprenant malgré tout, presqu'un one shot faisant office de transition, à l'image du 1.10 sur notre ami Marco d'ailleurs.
Ca donne un étrange dytique mais c'est le genre de choses que j'attends de la part de BCS. Qu'elle ne s'interdise pas d'aller vers l'inattendu.
Intro géniale même si sans doute pas au niveau de la première scène de la série. Saul est comme un chat, il a eu au moins sept vies. On arrivera un de ces jours à celle-ci et j'espère, à l'image de Walt dans la neige, qu'on aura droit à un dernier baroud d'honneur.
Sinon pour le reste on retrouve nos habitudes : les répliques simples et efficaces, magnifiées par Odenkirk ("No, the business is running you"), les comparaisons / références on ne peut plus adéquates (Jules à la fin de Pulp Fiction, c'est tellement ça), les persos tertiaires au top du top et situations qui vont avec (Ken Wins)...
La relation Kim-Jimmy, l'une des plus grosses promesses de la saison 1 selon moi, semble avoir passé un cap, et aura évidemment un rôle-charnière dans la série. Je pense même que quand on reverra la première saison une fois BCS terminée, on comprendra jusque chaque regard ou rictus qui nous avaient échappé l'an dernier ou cette année.
On est loin d'avoir tous les éléments pour l'instant mais bordel, que c'est juste.
Saul au passage, arrive à faire dire à Kim que ça ne change rien qu'il refuse le job sans même lui poser la question. Mais en posant la question inverse, ce qui conditionne déjà un peu la réponse. Cte champion de l'inception.
Bref, bonne reprise pour Saul, une sorte de best-of de la saison 1 dans un épisode autant isolé que transitoire. C'est bien d'éviter l'écueil d'une transformation trop abrupte, BB ne nous avait de toute façon pas habitué à ça.
Mais va falloir se lancer maintenant.
J'attends l'épisode centré sur Nacho, que Saul s'en mettent plein les poches, que les frères McGill se retrouvent face à face et se déchirent définitivement, que Mike devienne le meilleur cleaner de l'hémisphère Nord, que les Salamanca foutent le feu à des cadavres... Puis un bucket Los Pollos Hermanos et l'addition s'il vous plait.
Y aura beaucoup de surprises et de souffrance dans le lot, mais ce sera bon. Comme dans Breaking Bad.
Saul arrive chez Davis & Main avec lumières surex, musique hypnotisante, ralentis... Comme s'il arrivait au paradis.
Alors qu'on sait tous que sa destination c'est l'enfer. Et l'enfer, pour Saul, c'est d'être Jimmy ou Gene. De ne pas pouvoir braver l'interdit. De ne pas pouvoir actionner tous les interrupteurs qu'il souhaite.
L'avis de OSS sur
Better Call Saul / 2.03 Amarillo
Bien cool.
Ca suit son cours de façon logique, la phase Davis & Main a complètement lieu d'être. La série ne se précipite pas mais reste plaisante car Jimmy ressemble pas mal à Walter, il refuse les voies faciles quitte à se mettre dans la merde et s'isoler.
Cette pub géniale, avec le siège en guise de traveling et la fierté de Saul, j'adore.
Car en déjouant les règles, Saul est le meilleur avocat du monde. Comme Walt était le meilleur cook.
Et en cavale dans son Nebraska noir et blanc, c'est devant les vidéos de SG qu'il lâche sa larme nostalgique. Pas en se remémorant les mois et les mois de procédure pour des prunes en tant que James McGill.
Du coup, est-ce vraiment un chemin tragique que parcourt Jimmy ? Ou finalement l'acceptation de soi et de son talent, dans une forme de résignation ?
Là est le coeur du drame, et comme dirait WW, en fin de compte : "I dit it for me". Et pour nous aussi, un peu.
Kim est la seule capable de le maintenir dans le droit chemin, sa dernière motivation. On va voir comment tout cela va se décanter. C'est une bonne part de l'enjeu de cette saison.
En tout cas, après un peu plus d'une saison - et malgré un Mike un peu en retrait cette semaine (mais ça va partir comme une flèche) - la première qualité qui ressort de Better Call Saul, c'est sa régularité.
Ce qui est forcément bon signe, même si on attend évidemment les hausses de rythme.
L'avis de OSS sur
Better Call Saul / 2.04 Gloves Off
Top.
On a droit à une des meilleures scènes entre les frères McGill depuis le début de la série.
Voir le Tuco des origines est particulièrement jouissif et une fois de plus BCS donne de l'épaisseur et du sens à Breaking Bad.
Mike fait encore dans la half-measure, Dieu sait que ça ne durera pas. J'ai beaucoup aimé le dernier plan où il disparait dans un nuage de fumée.
Tout mène aux points de non retour de Mike et Jimmy, qui risquent d'être atteints à peu près en même temps.