1 mois 17 heures 15 minutes devant l'écran
Moyenne
12.73
Nombre de notes
996
Nombre d'avis
434
304
Favorables
69
Neutres
61
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de Puck sur
Band of Brothers
L'une des plus grandes mini-séries que j'ai pu voir. Et l'une des meilleures sur la guerre. Oui, c'est de l'héroïsme viril à l'américaine, ou l'esprit de corps et l'humour, quand on le peut encore, permettent de survivre. Oui, le dernier épisode appuie sur la touche émotion avec insistance. Mais c'est remarquablement joué et filmé, et de savoir que l'histoire est vraie ne la rend que plus forte. Certains épisodes (Carentan, la croisée des chemins, Bastogne, Point de Rupture) sont de petits chefs-d'oeuvre qui s'incrustent bien au fond de votre cerveau. J'attends de voir si The Pacific est à la hauteur.
L'avis de Puck sur
Buffy the Vampire Slayer
Tout ou presque a été dit. Des thèses ont même été consacrées à la série. Sans aller jusque là, je reste une grande fan. Whedon est un très bon narrateur et sait construire ses personnages, et surtout, tisser, sur la longueur, des relations crédibles. Pour moi, ce sont les seconds rôles qui sont les premiers : Spike, Alia, Jonathan. Et certains épisodes sortent vraiment du lot : l'épisode silencieux, le musical, celui sur la mort de la mère de Buffy... Quant à la première saison, bien que décousue, elle a un charme kitch qui me plaît bien, et surtout pour ses monstres aux allures d'insecte... ou simplement d'humains, et ses références aux grands films d'horreur américains.
L'avis de Puck sur
Coupling
C'est drôle, c'est trash, ça (ne) parle (que) de cul, c'est extrêmement bien construit. La version UK, impérativement. En en VO, forcément. Les quatre saisons comptent une dizaine d'épisodes de 20 minutes, mais la quatre est optionnelle.
Trois filles, trois garçons, qui se séduisent et parlent et couchent, ça ressemble furieusement à Friends. Sauf que non ! Ca va beaucoup plus loin, c'est extrêmement bien construit, avec, bien avant HiMYM, un montage qui permet de jouer avec la temporalité et les points de vue.
Des quatre personnages, les plus drôles sont évidemment les plus dingues : Susan la névrosée, Jane la cinglé (et sa chaussette) et Jeff et son accent gallois aussi épais qu'un welsh gratiné.
Quant aux dialogues, il faut impérativement les écouter en VO, et s'accrochez, mais ça vaut le coup. Les jeux de mot sont savoureux... Et salaces ! Bref, une série pour les grands.
L'avis de Puck sur
Dracula (2020)
C'est sympa, Moffat et ses acolytes s'amusent. Mais c'est grosso modo la même formule que Jekyll, concocté il y a dix ans par la même équipe : on mise tout sur la jubilation et le kitsch. Mais avec un peu moins de réussite. Certes Dracula est drôle, brutal et moqueur à souhait. Mais là où le Dr et son Mister Hyde attisaient curiosité, empathie et parfois compassion, lui ne suscite que l'effroi.
Avis sur les saisons
L'avis de Puck sur
American Horror Story / Saison 1
Une série plus sympa que ce à quoi je m'attendais au vu des deux-trois premiers épisodes, addictive sur la fin, avec quelques beaux personnages (Connie et Tate en tête).
Mais aussi des maladresses et quelques incohérences : que fout déjà Addie devant la maison en 1978 par exemple, et qui est le meurtrier des jumeaux ? Pas clair... Pourquoi faire intervenir la medium en silicone ? Ses interventions sont explicatives et c'est quand même une facilité scénaristique.
Sinon, la réalisation est soignée, et l'histoire, finalement assez sympa.
L'avis de Puck sur
Game of Thrones / Saison 1
La première série de fantasy qui me laisse avec un délicieux goût de revenez-y, des questions et de belles émotions à chaque épisode. Et l'une des meilleures séries de l'année tout court. Les intrigues, les acteurs et la réalisation sont 95% au top. Et les 5% restants ? Juste bons.
L'avis de Puck sur
Life on Mars / Saison 2
Oui, cette saison est plus sombre. Et l'arrivée d'Annie comme membre à part entière de la brigade n'arrive pas à la faire briller davantage. Mais le premier et le septième épisodes sont superbes. Et j'aime le final. Plus de détail dans le bilan (à venir, sous peu, très vite, sisisi)
L'avis de Puck sur
Mad Dogs / Saison 2
Bon... Philip Glenister, John Simm, je vous aime, mais si j'avais du financer vos vacances à Ibiza avec mon abonnement Sky, j'aurais été très énervée. Parce que bon, soyons honnêtes, vous êtes une bande de potes qui aimez le soleil, mais vous le supportez assez mal... Et surtout, vous comptez sur les spectateurs pour vous payer vos semaines à vous dorer la pilule, et ça c'est mal.
Et ce que je vous reproche, c'est de n'en avoir jamais assez : si vous continuez à tirer sur la corde comme ça pour relancer l'intrigue, au prix d'un deus ex machina à la con, je vous raye de mon carnet d'adresse, vous et vos potes.
Non, sans rire, balader le spectateur, ça va bien huit épisodes, mais là, il faut que ça cesse.
Avis sur les épisodes
L'avis de Puck sur
American Horror Story / 1.09 Spooky Little Girl
C'est bien sympa de réinterpréter le dahlia noir, et assez drôle aussi. Mais l'épisode reste mollasson et Mena Suvari, j'ai du mal avec son physique. Même au naturel, son côté mini-miss me flanque les miquettes.
L'avis de Puck sur
American Horror Story / 1.12 Afterbirth
J'ai craint au début que l'on nous fasse un plan "tout ça s'est passé dans la tête de Ben", mais heureusement non. L'épisode est bien, au moins dans sa première partie. Ensuite, il s'apparente quand même à un exercice un peu scolaire dans lequel les auteurs s'efforcent de clore toutes les storylines, ce qui nous donne des fins à répétition, et un épisode un peu longuet : on perd en rythme ce que l'on gagne en explications, et c'est dommage. Je serais bien restée dans le doute à propos de Connie et du bébé, par exemple, ça ne m'aurait pas gênée.
Reste une série plus sympa que ce à quoi je m'attendais, addictive sur la fin, avec quelques beaux personnages (Connie et Tate en tête). Mais aussi des maladresses et quelques incohérences : que fout déjà Addie devant la maison en 1978 par exemple, et qui est le meurtrier des jumeaux ? Pas clair... Pourquoi faire intervenir la medium en silicone ? Ses interventions sont explicatives et c'est quand même une facilité scénaristique. Sinon, la réalisation est soignée, et l'histoire, finalement assez sympa.
L'avis de Puck sur
American Horror Story / 2.01 Welcome to Briarcliff
Mouais, comme l'an dernier, on attaque quand même par un sacré lot de clichés, à commencer par le générique. Du genre, j'étale la confiture industrielle de mon scénario à coups de déments qui font la grimace, histoire d'en masquer la pauvreté (du scénario). C'est bien dommage, car je reste persuadée, comme je le disais déjà sur la saison dernière, que la véritable angoisse, celle qui perdure sur le long terme, reste celle qui découle du décalage qui s'opère par petites touches entre le réel et le fantastique. L'inquiétante étrangeté... Je ne vais pas revenir dessus. Là, dans le générique (beaucoup moins réussi que celui de la saison dernière, qui, je ne pensais pas le dire un jour, était plus subtil), on nous montre trop de choses, trop de monstres. Et trop de freaks tue le freaks.
Et puis les nonnes obsédées et les obsessions "psycho-sexuelles" partout, non merci ! On a déjà vu ça, c'est juste une façon de satisfaire les pulsions voyeuristes de téléspectateurs en se donnant bonne conscience. C'est un ressort habituel de l'horreur à l'écran, mais ça serait bien que ça soit moins répétitif.
Ah, et puis le tournage caméra à l'épaule me gave.
Après tout n'est pas à jeter. Les hommages et les citations cinématographiques sont bien faits, et sympathiques. Jessica Lange et Evan Peters sont bons. Et Sarah Paulson, même si elle a toujours un visage en plastique, est beaucoup moins agaçante que dans son apparition en médium dans la dernière saison.
L'épisode pose aussi des bases sympathiques, et l'histoire de Kit et d'Alma, comme celle de la journaliste et de la prof, qui sont des reflets parfaits l'une de l'autre, sont touchantes (surtout la première) et jouent sur une véritable angoisse, bien réelle, celle d'être découvert et lynché. En ancrant l'épisode dans le contexte social des années 60, et dans ce que l'intolérance peut générer de monstrueux, on a un bon point de départ. Dommage qu'il puise aussi dans plusieurs épisodes de Cold Case qui avaient admirablement traités ces faits,et de façon bien plus subtile (oui, j'assume totalement cette phrase).
Bref, j'espère que ça sera comme l'année dernière, un démarrage vulgaire qui finalement mène à une vraie histoire.
L'avis de Puck sur
American Horror Story / 2.03 Nor'easter
Réalisation chancelante, au propre comme au figuré, accumulation de clichés, toutes les bonnes idées vite expédiées et résolues plutôt que de laisser les choses suivre leur cours. Ca devient très pénible à regarder.