L'une des plus grandes mini-séries que j'ai pu voir. Et l'une des meilleures sur la guerre. Oui, c'est de l'héroïsme viril à l'américaine, ou l'esprit de corps et l'humour, quand on le peut encore, permettent de survivre. Oui, le dernier épisode appuie sur la touche émotion avec insistance. Mais c'est remarquablement joué et filmé, et de savoir que l'histoire est vraie ne la rend que plus forte. Certains épisodes (Carentan, la croisée des chemins, Bastogne, Point de Rupture) sont de petits chefs-d'oeuvre qui s'incrustent bien au fond de votre cerveau. J'attends de voir si The Pacific est à la hauteur.
L'avis de Puck sur
Buffy the Vampire Slayer
Tout ou presque a été dit. Des thèses ont même été consacrées à la série. Sans aller jusque là, je reste une grande fan. Whedon est un très bon narrateur et sait construire ses personnages, et surtout, tisser, sur la longueur, des relations crédibles. Pour moi, ce sont les seconds rôles qui sont les premiers : Spike, Alia, Jonathan. Et certains épisodes sortent vraiment du lot : l'épisode silencieux, le musical, celui sur la mort de la mère de Buffy... Quant à la première saison, bien que décousue, elle a un charme kitch qui me plaît bien, et surtout pour ses monstres aux allures d'insecte... ou simplement d'humains, et ses références aux grands films d'horreur américains.
L'avis de Puck sur
Coupling
C'est drôle, c'est trash, ça (ne) parle (que) de cul, c'est extrêmement bien construit. La version UK, impérativement. En en VO, forcément. Les quatre saisons comptent une dizaine d'épisodes de 20 minutes, mais la quatre est optionnelle.
Trois filles, trois garçons, qui se séduisent et parlent et couchent, ça ressemble furieusement à Friends. Sauf que non ! Ca va beaucoup plus loin, c'est extrêmement bien construit, avec, bien avant HiMYM, un montage qui permet de jouer avec la temporalité et les points de vue.
Des quatre personnages, les plus drôles sont évidemment les plus dingues : Susan la névrosée, Jane la cinglé (et sa chaussette) et Jeff et son accent gallois aussi épais qu'un welsh gratiné.
Quant aux dialogues, il faut impérativement les écouter en VO, et s'accrochez, mais ça vaut le coup. Les jeux de mot sont savoureux... Et salaces ! Bref, une série pour les grands.
L'avis de Puck sur
Dracula (2020)
C'est sympa, Moffat et ses acolytes s'amusent. Mais c'est grosso modo la même formule que Jekyll, concocté il y a dix ans par la même équipe : on mise tout sur la jubilation et le kitsch. Mais avec un peu moins de réussite. Certes Dracula est drôle, brutal et moqueur à souhait. Mais là où le Dr et son Mister Hyde attisaient curiosité, empathie et parfois compassion, lui ne suscite que l'effroi.
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American Horror Story / Saison 1
Une série plus sympa que ce à quoi je m'attendais au vu des deux-trois premiers épisodes, addictive sur la fin, avec quelques beaux personnages (Connie et Tate en tête).
Mais aussi des maladresses et quelques incohérences : que fout déjà Addie devant la maison en 1978 par exemple, et qui est le meurtrier des jumeaux ? Pas clair... Pourquoi faire intervenir la medium en silicone ? Ses interventions sont explicatives et c'est quand même une facilité scénaristique.
Sinon, la réalisation est soignée, et l'histoire, finalement assez sympa.
L'avis de Puck sur
Game of Thrones / Saison 1
La première série de fantasy qui me laisse avec un délicieux goût de revenez-y, des questions et de belles émotions à chaque épisode. Et l'une des meilleures séries de l'année tout court. Les intrigues, les acteurs et la réalisation sont 95% au top. Et les 5% restants ? Juste bons.
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Life on Mars / Saison 2
Oui, cette saison est plus sombre. Et l'arrivée d'Annie comme membre à part entière de la brigade n'arrive pas à la faire briller davantage. Mais le premier et le septième épisodes sont superbes. Et j'aime le final. Plus de détail dans le bilan (à venir, sous peu, très vite, sisisi)
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Mad Dogs / Saison 2
Bon... Philip Glenister, John Simm, je vous aime, mais si j'avais du financer vos vacances à Ibiza avec mon abonnement Sky, j'aurais été très énervée. Parce que bon, soyons honnêtes, vous êtes une bande de potes qui aimez le soleil, mais vous le supportez assez mal... Et surtout, vous comptez sur les spectateurs pour vous payer vos semaines à vous dorer la pilule, et ça c'est mal.
Et ce que je vous reproche, c'est de n'en avoir jamais assez : si vous continuez à tirer sur la corde comme ça pour relancer l'intrigue, au prix d'un deus ex machina à la con, je vous raye de mon carnet d'adresse, vous et vos potes.
Non, sans rire, balader le spectateur, ça va bien huit épisodes, mais là, il faut que ça cesse.
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Camelot / 1.01 Homecoming
C'était moyen moyen quand même pour un pilot, avec pas mal de raccourcis, d'ellipses mal à propos et d'incohérences.
Arthur il a un charisme d'huître, et Morgan est cliché au possible.
Mais le top, c'est Merlin. Moi je m'en fous qu'il soit jeune et pas barbu. Mais les longs regards dans le lointain, la voix toujours dans le murmure, les sourires en coin et la manie de ne jamais jamais regarder son partenaire me font détester Joseph Fiennes autant que j'ai pu l'apprécier (c'était un bon acteur dans sa jeunesse).
Bon, je tenterai peut-être le 2, mais je ne suis pas sûre d'aller au delà.
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Camelot / 1.02 The Sword and the Crown
Ca ne s'arrange pas. Les retournements de situation et les changements d'alliance vont beaucoup trop vite. Les personnages sont toujours caricaturaux.
Et Guinevere ? Elle n'a pas le physique de l'emploi, ni le look, ni le maquillage, ni rien. On la croirait tout droit sortie de One tree Hill. Ca ne le fait pas du tout.
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Camelot / 1.04 Lady of the Lake
Un peu moins nul, parce que j'ai bien aimé la réécriture des événements par Merlin, mais c'est tout. Et j'arrête là.
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Carnivàle / 1.05 Babylon
Un épisode qui laisse un arrière goût de poussière et de cendres dans la bouche. Je m'enfonce de plus en plus dans cette série (et dans le spleen aussi). Les femmes sont belles, sensuelles et fortes, les loosers sont magnifiques, et Tim DeKey (que je ne connaissais que dans White Collar) est plus que parfait, Nick Stahl aussi, avec son regard d'enfant perdu.
Du côté des méthodistes, c'est aussi un sans faute.
Pour moi, la seule erreur reste Patrick Bauchau, qui surjoue de son sourire énigmatique.
Mais pour en revenir à l'épisode, il concentre toutes les qualités de la série : une photographie magnifique, une musique envoûtante, une réalisation prenante, et encore une fois, des acteurs à la hauteur. Merci Goulou d'en avoir fait l'article !
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