How I Met Your Mother 8.02

S'il y a une chose à savoir sur How I Met Your Mother, c'est que le second épisode de chaque saison est nul à chier. Depuis le début de la série, cela s'est vérifié sur tous les épisodes 2 de toutes les saisons, à l'exception de la saison 2. Autant dire que je n'avais aucune attente particulière pour cet épisode.

Pourtant l'épisode est loin d'être mauvais. Ce n'est pas un chef d’œuvre, loin de là, mais j'ai eu mon quota de rires durant ces vingt minutes et cela me suffit.

Ce mec n'a pas d'amis. Il sort avec ceux de sa copine...

En fait le gros point fort de l'épisode c'est d'avoir fait une intrigue unique pour tous les (nombreux) personnages. Hors HIMYM s'en est toujours mieux sorti dans ces épisodes que dans ceux dispersant les protagonistes sur plusieurs intrigues. Bien entendu, chaque couple a ses spécificités et ses propres problèmes, mais globalement le tout tourne plutôt bien et sans grosse ficelle. Bien sûr le thème de l'intrigue n'est guère original (une guerre de sexe) mais bon, c'est la saison 8, n'en demandons pas trop.

Ce n'est guère mieux chez ces dames...

Mais il faut l'avouer, les personnages les plus drôles de l'épisode sont les personnages secondaires : le patron de Barney, qui revient régulièrement dans la série pour des apparitions hilarantes (les blagues sur son chien ne seront jamais de trop) et bien sûr Klaus, l'ex-boyfriend allemand de Victoria.
Ahhh Klaus !! Je ne saurais jamais assez remercier les scénaristes de nous avoir donné ce personnage. L'année dernière son nom fut l’occasion de blagues assez nulles sur la similarité avec « close » mais cette année il vient en personne faire son numéro burlesque sur nos écrans. Klaus, c'est la classe germanique incarnée, un homme qui vous prépare des saucisses, qui promène sa saucisse dans l'appartement et qui tourne dans des pornos pour se faire sucer la...
L'idée de lui avoir adjoint un furet, sorte de grosse saucisse poilue et odorante, rend la chose encore plus géniale.

Alors que Klaus vit juste chez son ex-fiancée et son nouveau copain, c'est très différent.

En définitive, cet épisode d'How I Met Your Mother, bien que loin d'être exceptionnel, n'a pas obéi à la loi des seconds épisodes. La dernière fois, c'était la saison 2, la meilleure de la série à ce jour. Il faut voir ça comme un signe encourageant (oui je sais je suis bien trop optimiste).

•  Note : 12/20
•  Rédacteur : Tan

The Big Bang Theory 6.02

Cette semaine The Big Bang Theory présentait toutes les caractéristiques d'un épisode bien pourri : un Sheldon omniprésent avec en fond scénaristique la romance Penny/Leonard. Rassurez vous, le résultat est correct bien que la série s'enlise de plus en plus et commence à devenir sérieusement redondante.

Tout le monde s'accorde à le dire (et si ce n'est pas le cas pour vous c'est que vous trouvez le scénario de Bob l'éponge amazing !), la relation entre Penny et Leonard n'évolue plus depuis au moins deux saisons, les scénaristes (et les personnages par la même occasion) étant prisonniers de cette histoire. C'est quand même dingue cette non évolution dans le couple, chaque semaine ce sont les mêmes thèmes et questions abordés, chaque semaine on attend que Penny largue ce bon vieux Leonard, chaque semaine on espère quelque chose de nouveau et rafraichissant pour eux, mais chaque semaine on s'emmerde avec ces personnages.

Et bien on peut encore tous retourner se coucher car ce n'est pas encore ici que les choses vont bouger... Enfin si, Penny devient clairement une alcoolique (difficile de trouver une scène où elle n'a pas un verre à la main). En même temps il faut bien ça pour supporter chaque instant la pitié que dégage la tête du geek à lunette. Si encore tout cela était un peu drôle...

Big Bang Theory sponsorisé par La Villageoise !

Car, attention grande innovation, c'est par l'intermédiaire de Sheldon que la question éternelle de la séparation du couple va une nouvelle fois se poser. Je ne cesserai de le dire mais Big Bang est au plus bas quand Sheldon occupe 80% du temps de présence de l'épisode. Son personnage est atypique et c'est ce qui en fait son charme, mais trop de Sheldon tue le Sheldon. On observe donc bien tristement les dégâts (le cinéma au secours, les dialogues ont été écrits par des stagiaires ?) bien que certaines scènes demeurent sympathiques comme les « Toc Toc Toc ».

Ce qui sauve l'épisode c'est sensiblement la même chose que la semaine dernière : Howard. En même temps ce n'est pas spécialement étonnant, c'est le seul personnage qui possède une réelle évolution depuis quelques temps, du coup le spectateur est plus réceptif aux blagues. J'adore ses deux potes astronautes qui lui balancent vannes et crasses dans la gueule, c'est en parfait adéquation avec « Howard la victime ». Il a du prendre très cher au collège le petit Howie... Juste dommage que la vidéo dont il fait allusion n'existe pas... (pour le coup How I Met gère sur cet aspect là !). En tout cas aucune scène n'est à jeter chez ce personnage, que ce soit avec Bernadette ou avec ses potes (Sheldon et le bruit du micro en voilà un gag qu'il est bon !).

Gros mytho !

Reste Raj qui maintenant forme un binôme avec le gérant de la boutique de comics (impossible de savoir son nom, on l'appellera comme Sheldon le faux Howard). Je pense que ce personnage a pas mal de potentiel et peut permettre de relancer notre Indien préféré. Dans cet épisode c'est tout simplement raté, la faute à un Sheldon qui fait son gros lourd et qui bride littéralement le personnage. Bref c'est un coup dans l'eau pour le moment mais espérons que ce sang neuf va s'affirmer rapidement, la série en a grandement besoin !

•  Note : 12/20
•  Rédacteur : alanparish

Le bonus de la semaine : 30 Rock 7.01

Déjà sept ans que Liz Lemon et les auteurs du TGS travaillent à NBC sous les ordres de Jack Donaghy, pour le meilleur et parfois le pire, entre inspiration géniale et lourdeurs regrettables dûes à Tracy Jordan. Cette dernière saison raccourcie est une bonne idée car le show laissait l’impression en fin de saison dernière de partir dans tous les sens, cumulant certaines mauvaises idées comme le couple Hazel-Kenneth, qui ne fonctionne pas vraiment.

Usé jusqu’à la corde, le personnage de Kenneth ne parvient pas à donner l’humour décalé voulu par les auteurs, offrant une scène avec Tracy qui joue au maximum la carte du kitsch pour virer dans la pathétique et le pénible. Moins médiocres que d’habitude, Tracy et Kristen Schaal peinent à faire rire, malgré l’utilisation de quelques répliques décalées et d’un objet de la Dharma, clins d'œil absurdes qui sont la marque de fabrique de 30 Rock.

Les personnages ont vieilli et les pitreries commencent à paraitre pathétiques, comme si le fait de ne pas voir évoluer ces personnages durant sept saisons avait détruit en partie leur potentiel comique. Seul la qualité du décor, délicieusement hideux, et le jeu de Jack Mc Brayer sauvent la situation pour une storyline qui plombe clairement le reste de l’épisode.

Quarante ans, toujours célibataires... il est temps que cela se termine

En sept ans, 30 Rock est devenu prévisible et doit donc en faire des tonnes pour pouvoir surprendre encore, surtout concernant le duo Lizz - Jenna pris dans une histoire d’enterrement de vie de jeune fille assez moyenne. Un rôle de meilleure amie qui pousse Lemon à chercher une porte de sortie, permettant à Tina Fey d’enfiler son costume habituel de femme névrosée et socialement déphasée face à une meilleure amie qui prend une nouvelle fois plaisir à l’écraser.

Sans être mauvaise, cette storyline en fait un peu trop et gâche quelques bonnes idées comme la fête surréaliste et volontairement foireuse de Liz. Un moment amusant qui permet de constater combien 30 Rock a besoin de verser dans le délire assumé si près de la fin, et que les conséquences n’ont plus la moindre importance.. 

C’est moi où Alec Baldwin a perdu du poids ?

Une philosophie partagée par Donaghy qui décide de couler volontairement sa position au sein de NBC pour obliger son employeur à vendre, la chaîne ne lui proposant plus aucune possibilité de monter dans la hiérarchie. Jack compose alors tout un ensemble de projets de séries et de jeux plus ridicules les uns que les autres, offrant un terrain de jeu en or aux auteurs qui s’en emparent aussitôt en multipliant les concepts les plus absurdes d’émission.

Le copshow où le héros policier fait équipe avec Dieu est vraiment réussi. Et si l'on a connu la série plus folle, le jeu télévisé sur les homonymes reste une vraie bonne idée qui prouve que le show n’a pas perdu son envie de se moquer de la télévision.
Donaghy et Lemon se lancent donc dans une ultime croisade pour couler NBC, composant une satire plutôt féroce du milieu de la télévision. On pense alors à la pièce et au film : “Les producteurs “ de Mel Brooks. Ca serait une bonne base de départ pour une ultime saison qui démarre sans éclat, 30 Rock ayant perdu la légèreté et la naïveté qui faisaient sa force...

•  Note : 12/20
•  Rédacteur : sephja

A vous de voter !

La semaine dernière nous lancions un championnat des comédies pour cette année 2012-2013. Les résultats sont intéressants et un peu inattendus. Voici le podium de cette première semaine :

•  Modern Family 4x01 et How I Met Your Mother 8x01 avec un peu plus de 28% des votes chacun pour une égalité à la première place
•  La surprise revient à The Neighbors 1x01 en troisième position avec 15%. Vous pouvez retrouver la critique du pilote ici

Chaque semaine le premier reçoit trois points, le second deux et le troisième un. Je ne vais pas établir le classement pour le moment vu que c'était la première édition.

Maintenant c'est à vous de participer !

L'auteur

Blain, c'est moche

alanparish