Critique : The Flash (2014) 2.04

Le 02 novembre 2015 à 21:21  |  ~ 6 minutes de lecture
Introduction, teasing... On nous parle de tout mais sans jamais rien nous montrer, cette semaine, dans The Flash.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.04

~ 6 minutes de lecture
Introduction, teasing... On nous parle de tout mais sans jamais rien nous montrer, cette semaine, dans The Flash.
Par RasAlGhul

Note : Le site ayant été HS la semaine dernière, la critique du troisième épisode de The Flash n'a pas pu être publiée à temps. Si vous voulez la lire avant celle-ci, cliquez ici.

 

Que ce soit Arrow ou The Flash, j'ai un gros probleme avec un de leur élément : l'amas de boulot que ces deux séries doivent abattre pour préparer le spin-off Legends of Tomorrow. Je suis conscient que j'en parle moi-même beaucoup, mais c'est tout simplement parce qu'il est impossible de ne pas voir toute la place qu'une série qui n'est pas encore sortie prend sur des shows déjà bien établis. Et en tant que fan, autant je suis content que cette série sorte – et elle a le potentiel d'être juste exceptionnelle –, autant le bourrage de crâne avec la finesse d'un marteau-piqueur sous stéroïdes commence doucement à me les briser.

Maintenant, deuxième problème, mais celui-ci concerne uniquement The Flash. Depuis le début de sa deuxième saison, la série – à l'exception de Family of Rogues – n'a fait que des épisodes de présentation et de teasing. Alors c'est cool d'embrasser toute sa mythologie, mais ce serait bien de faire plus que de juste en parler pendant deux femtosecondes. Pour ceux qui sont pas très physique-chimie, deux femtosecondes, c'est vraiment court. En tous les cas, The Flash continue d'élargir son univers cette semaine... mais d'une manière tellement linéaire qu'on se fait vite chier. Allez les gars, c'est parti pour The Fury of Firestorm. Profitez bien car c'est rare que je dise du mal des séries de superhéros.

 

 

Eh les gars, ça vous dit on dédie un épisode à un perso qui ne sera même pas dans notre série ? Mais carrément !

 

Toute la team de Star Labs avec le nouveau Firestorm

 

The Fury of Firestorm est, comme son nom l'indique si bien, à propos du nouveau Firestorm. Ronnie étant présumé mort, il faut donc trouver quelqu'un pour être la deuxième moitié de ce cher Professeur Stein. Une course contre la montre s'engage alors, l'état du professeur se dégradant rapidement. Le problème c'est que pour une course contre la montre, le rythme de l'épisode est extrêmement lent. L'action, non seulement prévisible, n'avance pas, et on se retrouve avec des bouillies de dialogues tentant de nous introduire tout et n'importe quoi.

L'action prévisible, parlons-en un petit peu. Très vite le choix de la team de choc à Star Labs se porte sur deux candidats : un docteur réputé et un ancien joueur de football américain désormais garagiste. Ni une ni deux, Caitlyn prend position pour le docteur et ne veut même pas entendre parler du second. Bah bravo les scénaristes, c'est pas un beau moyen de nous présenter Caitlyn. Continuellement sous-utilisée, la scientifique retrouve ici un peu le devant de la scène, mais l'équipe créative répète encore et encore les mêmes procédés scénaristiques. Elle doit faire le deuil de Ronnie en acceptant que ce n'est pas parce que l'on n'est pas un scientifique que l'on ne peut pas être un héros. Si Franz Drameh possède une certaine alchimie avec le groupe et surtout Victor Garber, toute cette partie de l'épisode se déroule sur un rythme de sénateur proche de la maison de retraite. Et même si le combat final est plutôt bien exécuté, cela ne rattrape pas cette trop longue réintroduction d'un personnage que l'on connaissait déjà.

 

 

Le teasing : t'en veux pas mais t'en bouffes quand même

 

Le problème de The Fury of Firestorm est son teasing. À ce niveau-là, c'en est presque indécent. Les scénaristes ne font que nous présenter les nouvelles storylines, sans jamais faire un pas dans la direction de l'action. Que de paroles et jamais d'actes. Je sais pas vous, mais moi ça me soûle vitesse Triple Karmeliet.

 

Patty et Barry se rapprochant doucement

 

Commençons par le moins désagréable : Patty Spivot et Barry. Certes redondante, la gestion de leur relation naissante n'en est pas moins sympathique à suivre. Les deux possèdent une jolie alchimie, et voir Barry retrouver le sourire est de toute façon un plus pour la série. Qui plus est, Patty a l'air compétente dans son job, au contraire d'Iris la saison dernière. Et puis surtout, cela nous donne cette scène de fin absolument what the fuck avec la (très très) courte apparition de King Shark. Oui oui, un requin géant. Dans ses moments-là j'ai juste envie de rouler un patin à The Flash.

 

Iris voit sa maman

 

Deuxième teasing au menu : l'arrivée de Wally West. Kid Flash nous est introduit cette semaine, non pas en chair et en os mais à travers le énième mensonge de la mère d'Iris qui avait dû "oublier" de mentionner cela à Joe. En tous les cas, Iris le découvre – voilà une manière de montrer que c'est une bonne journaliste – et demande à sa mère de gentiment disparaître de sa vie. Deux choses intéressantes dans l'affaire :

 

  • Primo, Wally West est très probablement le fils de Joe. C'est-à-dire – attention Captain Obvious en approche – que ce ne sera pas le fils de Barry et d'Iris, comme c'est le cas dans les comics. Et donc que les deux ne vont peut-être pas finir ensemble !
  • Secondo – et ce n'est cette fois pas une théorie ou un fol espoir –, Iris repousse sa mère alors que celle-ci lui avait annoncé qu'elle était mourante. Cette nouvelle dureté d'Iris est ainsi surprenante mais également très intéressante. Cela donne au personnage une profondeur supplémentaire, ce qui n'est jamais de trop.

 

The Fury of Firestorm est mou, pas franchement intéressant et surtout ne sert pas à grand chose. Il n'y a que les deux dernières minutes qui valent le coup, promettant une accélération bienvenue des storylines. Honnêtement, c'est un peu court pour sauver l'épisode.

 

J'ai aimé :

 

King Shark

 

  • Après Grodd (que j'avais bien aimé), place à King Shark. C'est jouissif. Un putain de requin géant.
  • J'aime bien Barry et Patty. Alors oui, ça prend peut-être un peu trop de place, mais ce n'est de loin pas la partie la plus désagréable de l'épisode.
  • Je commence à bien aimer Iris. Même si l'histoire de la mère me soûle, le personnage est pas mal.
  • Le nouveau Firestorm a l'air cool.
  • Le retour du MVP de l'année dernière ! C'est bon ça !

 

Je n'ai pas aimé :

 

  • Qu'est-que c'était lent comme épisode.
  • On prépare tout et n'importe quoi...
  • Donc logiquement, rien ne se passe vraiment.
  • Caitlyn. Putain en plus de la sous-utiliser, les scénaristes la rendent bien snob. Shame on you. SHAME. ON. YOU.
  • La gargantuesque ombre de Legends of Tomorrow.

 

Ma note : 10/20.

L'auteur

Commentaires

Avatar Natas
Natas
Très bonne critique merci ! personnellement, la préparation de legends of tomorrow me dérange pas du tout. Comme je ne connais pas les comics et que je regarde aussi Arrow. C'est assez fascinant à découvrir comme univers !

Avatar Gizmo
Gizmo
Depuis le season premiere, j'ai un peu l'impression que la série n'avance que durant les 5 dernières secondes de chaque épisode. D'un côté, c'est souvent le cas avec les shows de 22 épisodes, mais pour le moment ce qui nous est raconté ne me convainc pas vraiment... Mais King Shark était tout mimi, j'avoue.

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