Critique : The Flash (2014) 2.20

Le 09 mai 2016 à 06:40  |  ~ 6 minutes de lecture
Un épisode plutôt normal, mais qui finit très très fort.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.20

~ 6 minutes de lecture
Un épisode plutôt normal, mais qui finit très très fort.
Par RasAlGhul

Rupture ressemble beaucoup à Enter Zoom (2.06) : un épisode où beaucoup de discussions viennent ralentir un rythme déjà pas très rapide, où l’on commence doucement à se demander quel est son but… jusqu’à une scène finale qui donne très, mais alors très envie de revenir la semaine prochaine. Alors la première fois, cela donne un 15. La seconde fois, forcément on a déjà un peu plus l’habitude.

N’empêche, c’est la première fois depuis un bout de temps que j’ai à nouveau confiance en The Flash. Après cet épisode, je suis bien curieux de savoir où les scénaristes ont prévu d’amener leur histoire. C’est donc parti pour la critique !

 

 

Barry fait face à ses trois pères

 

La famille a toujours représenté une composante importante de la mythologie de The Flash. Après tout, toute la saison 1 avait été axée sur la recherche de l’homme qui a tué la mère de Barry et envoyé son père en prison. Pendant tout le temps où Henry était à Iron Heights, Barry a connu un autre père : Joe. Puis il rencontra Harrison Wells, qui devint un mentor avant de le trahir. Et enfin, Harry de Terre-2. Cela fait donc beaucoup de figures paternelles à gérer et, s’il y avait moyen de produire des discussions dépassant la moyenne de la série, ce ne fut pas le cas.

Si cela m’a fait très plaisir de revoir Henry, force est de constater que sa venue ne bouleverse pas le statu quo. La confrontation entre lui, Joe et Harry n’atteint jamais des sommets de qualité, exceptées les réflexions agacées du scientifique – Top Cavanagh, t’es toujours le meilleur. On a en réalité l’impression que les scénaristes font tout pour préparer la fin de l’épisode, et ne se montrent pas les plus subtils dans le procédé.

 

Barry et Iris

 

Barry est donc complètement tiraillé entre ses responsabilités et l’affection qu’il porte envers chacun des trois hommes. Ce n’est jamais bon pour The Flash lorsque son héros commence à se morfondre, et Rupture ne fait pas exception. On aura même le droit au moment le plus romantique du monde de la part d’Iris, pour ne rien arranger.

 

 

Rupture arrive et met l’ambiance... avant que Zoom ne reprenne les commandes

 

Tout développement de personnages secondaires est bienvenu. Après, s’ils pouvaient ne pas arriver trois épisodes avant la fin et s’ils ne donnaient pas l’impression de faire bouche-trou, ce serait magnifique. Malheureusement donc, le retour du big bro de Cisco n’est pas source de beaucoup de fun. Il faut dire que l’homme est vraiment un crétin, et je comprends tout à fait pourquoi Cisco refuse complètement de lui parler.

 

Rupture

 

Cette storyline offre néanmoins de bons moments, avec notamment l’arrivée de Rupture, notre cher méta-humain de la semaine. Celui-ci comporte cependant un double twist : il possède des liens avec Cisco et surtout il détient une arme hyper cool ! J’ai vraiment pris mon pied avec les effets spéciaux cette semaine, d’ailleurs. Après, Rupture n’est pas le plus malin – ni le plus fort – des méta-humains de cette année. Zoom s’en rend d’ailleurs vite compte, et décide de limiter les frais. Au moins, il aura servi son but scénaristique de rapprocher les deux frères.

En parlant de Zoom, le méchant prend une tournure que j’aime plutôt bien. Il passe définitivement en mode gros gros méchant cette semaine, ente ses déclarations d’amour kilgravienne à Caitlin, et sa propension à tuer n’importe quelle personne qui le regarderait de travers. Son plan est d’ailleurs aussi simple qu’efficace, et le fait qu’il plonge Central City dans un constant état de terreur est très appréciable. Et puis je trouve que Teddy Sears se débrouille pas trop mal dans le rôle.

 

 

La fin de l’épisode se finit sur un bang !

 

N’empêche, qu’importe ce qu’il s’est passé avant, Rupture restera dans les mémoires pour ses dernières minutes. Les scénaristes décident en effet de tout lâcher, que ce soit en termes d’effets spéciaux, d’émotion ou d’humour. Cela fait vraiment plaisir de voir que The Flash se montre encore capable de délivrer des scènes comme celle-ci.

Comme l’on pouvait s’y attendre, le plan d’Harry "I don’t give a fuck" Wells connaît donc de légères complications et effets secondaires malvenus. Sans vous spoiler, les dernières minutes offrent un tout nouveau rôle à certains personnages, tandis que notre héros principal se retrouve dans une situation peu enviable. Cela redistribue totalement les cartes à l’orée de la fin de saison, et pour la première fois depuis longtemps, je suis impatient de voir ce qu’il va suivre !

 

Rupture se finit sur un énorme bang, qui réussit à injecter énormément d’émotion. Avant d’arriver à ce moment, on a néanmoins dû passer par beaucoup trop de parlote – pas toujours la plus inspirée , qui a ralenti l’action d’une façon assez spectaculaire. Rupture possède en outre son lot de moments plutôt badass. J’éprouve donc une furieuse envie d’être mercredi prochain pour le prochain épisode !

 

J’ai aimé :

 

  • Eh bah dis donc. Ça c’est une façon de conclure un épisode.
  • Zoom, ce gros troll.
  • Les effets spéciaux au point.
  • Harry et Cisco.
  • Jesse et Wally. J’aime bien la paire, et je trouve qu’on aurait pu passer un peu plus de temps avec eux sur cet épisode.
  • Caitlin fait preuve d’un tout petit peu de ressources.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • Le frère de Cisco est vraiment un gros crétin.
  • Trop de discussions. Ce qui a du coup dilué le poids émotionnel de celles-ci.
  • Le romantisme d’Iris.
  • C’est trop lent. Je ne suis jamais contre le fait que The Flash ralentisse l’action, mais bordel faut pas pousser non plus !

 

Ma note : 13/20.

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