Critique : The Flash (2014) 2.21

Le 14 mai 2016 à 08:22  |  ~ 6 minutes de lecture
Un épisode qui remet l'action sur de bons rails, en insistant sur la psyché de Barry et une chasse au zombie.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.21

~ 6 minutes de lecture
Un épisode qui remet l'action sur de bons rails, en insistant sur la psyché de Barry et une chasse au zombie.
Par RasAlGhul

The Flash a beaucoup peiné à délivrer une histoire cohérente cette année, Greg Berlanti ne pouvant décemment pas multitasker quatre séries différentes. On ne savait pas sur quel pied danser, et cela a grandement influencé le plaisir du visionnage.

Parfois, tout ce qu’il faut pour relancer une saison chaotique, c’est un trip sous LSD de son personnage principal. Intrigante, carrément loufoque et insensée sur le papier, l’aventure de notre Barry est pourtant celle qu’il fallait à notre héros – et à la série – de façon à recentrer les enjeux avant les deux derniers épisodes. Run Barry, run !

 

 

Barry et la Speed Force lisent un livre pour enfant

 

Il y a des fois où j’ai espoir que les scénaristes de The Flash ne nous prennent pas pour des jambons ; ils ne maintiennent en effet aucun suspens quant au sort de notre héros, laissé en bien mauvaise posture lors de Rupture. Barry est donc bien vivant, avec un petit twist pour pimenter le tout : il est coincé dans la Speed Force ! The Flash n’a jamais eu peur d’embrasser tous les côtés loufoques du comic-book, et la tendance continue ici : voir que la Speed Force joue le rôle d’une entité neutre, officiant un peu comme un(e) Dieu/Déesse des speedsters, est assez sympathique, ainsi que résolument tripant, comme le dit lui-même Barry.

 

Barry et sa mère

 

Notre héros va faire face à plusieurs figures connues, de Joe à Henry, en passant par Iris. Néanmoins, ce ne sont pas ces trois personnes qui pèsent sur la conscience du jeune homme : il n’a toujours pas accepté la mort de sa mère, et cela continue de le freiner. La moralité de The Runaway Dinosaur est très simple, mais cela n’empêche pas certains dialogues de toucher juste, grâce notamment au jeu d’acteur de Grant Gustin, toujours présent lorsqu’il s’agit de vous faire verser une larme.

Cette partie de l’épisode se révèle dès lors plutôt sympathique et bien trouvée, les scénaristes jouant beaucoup sur les liens que Barry entretient avec ses proches. Comme l’on pouvait s’y attendre, le jeune homme finit par revenir parmi les siens, comme Supergirl avait pu le faire dans For the Girl Who Has Everything (1.13). Et heureusement, puisque ces derniers sont en danger.

 

 

Cisco et Iris : un dynamic duo chasseur de zombie

 

Je dirais même que c’est dommage que le Flash soit toujours celui qui sauve la mise. Parce que The Runaway Dinosaur permet de voir l’efficacité des membres de l’équipe Star Labs, plus habitués à ne pas utiliser leurs cerveaux. En particulier, Iris bénéficie beaucoup de cet épisode : résolument plus proactive que d’habitude, elle se retrouve propulsée sur le devant de la scène lorsque Girder (méta-humain aperçu lors de The Flash is Born (1.06)) décide de revenir d’entre les morts. Cela nous offre plusieurs allusions de la part de Cisco sur le genre, mais surtout un dynamic duo plus qu’efficace entre lui et la jeune femme. Très au point sur l’humour – d’ailleurs très présent au sein de cet épisode –, ainsi que très compétents quant au fait de gérer un méta-humain d’outre-tombe, les deux permettent à l’épisode de ne pas perdre de rythme.

 

Cisco et Iris

 

Il faut dire qu’Iris se montre nettement plus intéressante lorsque les scénaristes lui donnent quelque chose à faire qui ne se rapporte pas au journalisme ou à son nouveau boss. Au contraire, elle se révèle à la fois badass et intelligente, un peu comme son double de Terre-2. Candice Patton s’amuse d’autant plus à exploiter une nouvelle facette de son personnage, et cela permet donc d’affirmer un peu plus la place du personnage d’Iris dans la série. Ce qui va se montrer utile avec tout le développement de la relation entre elle et Barry. Et ouais ! D’ailleurs, Barry délivre un joli discours romantique, qui me donne presque envie de m'investir dans toute cette storyline.

 

 

Il faut sauver la speedster Jesse

 

Enfin, The Runaway Dinosaur prend un peu de temps pour s’intéresser au sort de Jesse, frappée par la foudre dans l’épisode précédent. C’est d’ailleurs assez drôle qu’elle bénéficie de plus de développement que Wally, qui se remet en deux temps trois mouvements de la foudre, pour à nouveau aller quelque part, et faire quelque chose. J’admettrai que voir Joe essayer de savoir si son fils a développé des pouvoirs comme Barry se révèle très amusant, mais cela reste malgré tout bien maigre.

L’arc de Jesse se dirige vers une conclusion assez attendue et logique, mais cela ne me dérange pas vraiment. De plus, Team Flash doit vraiment prier pour que la jeune femme ait des pouvoirs ; parce que Zoom a décidé de passer au niveau supérieur cette semaine. Certes on ne le voit que très peu, mais ce qu’il a prévu s’annonce particulièrement difficile à combattre. Surtout si Barry est seul. Mais ça, c’est pour les deux prochaines semaines…

 

Tout en émotion et en humour, The Runaway Dinosaur offre un joli détour par la psyché de Barry, remettant son personnage principal – et la série avec – sur de bons rails. Désormais, les deux épisodes qui restent ont intérêt à nous offrir des combats épiques.

 

J’ai aimé :

 

  • De l’émotion. Grant Gustin ne joue peut-être pas bien le Flash qui porte le poids du monde sur ses épaules, mais lorsqu’il s’agit de vous faire verser une larme, il sera toujours au rendez-vous !
  • "Run Barry, run !". Je ne peux rien y faire, j’éprouve des frissons à chaque fois que j’entends cette phrase.
  • Iris. C’est cool de la voir aussi proactive.
  • Cisco et Harry, comme bien souvent.
  • Des effets spéciaux foutrement cool.
  • Ça c’est du discours romantique, Barry !
  • Eh mais salut Drake d’iZombie !
  • La fin. Zoom possède un plan, et celui-ci va faire des dégâts.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • Tiens, Wally ne sert toujours à rien.
  • Tiens, Caitlin est toujours un personnage.
  • Une fâcheuse tendance du côté de l’équipe créative à penser que seul le Flash peut sauver des situations compromises.

 

Ma note : 15/20.

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