Après Elpio et Anto, c’est à mon tour de présenter mon bilan de la saison 2012-2013, ma première au sein de SerieAll. Une saison que j’ai trouvée assez décevante dans l’ensemble mais qui m’a réservé quand même quelques surprises. Pour ne pas trop m’éparpiller, j’ai décidé de centrer principalement cet article autour de sixséries en particulier. Entre coup de cœur, coup de poing et coup de gueule, retour sur cette année faite de drame, de comédie et de serial killers…
1 – Le coup de cœur de la saison
Ayant jugé cette saison plutôt pauvre et décevante en termes de nouveautés, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers des séries déjà en cours de diffusion depuis plusieurs saisons. À travers cette petite séance de rattrapage, j’espérais découvrir une pépite à côté de laquelle j’aurais pu passer. C’est dans ce cadre que j’ai découvert Shameless US, devenu depuis mon coup de cœur surprise de la saison.
Il faut dire qu’à première vue, la série de Showtime a tout de la série casse-gueule. Comme de nombreuses séries américaines adaptées de séries britanniques (Skins US, Being Human US), le programme aurait pu souffrir de la comparaison avec son homologue anglophone. Le pari est d’autant plus risqué que Shameless UK, c’est tout de même 139 épisodes répartis sur 11 saisons (2004-2013). Heureusement, c’est Paul Abbott lui-même, créateur et producteur de la série originale, qui est aux commandes de cette mouture américaine.
Par ce biais, Shameless US parvient à préserver le ton volontairement provocateur de la série originale, sans pour autant n’être qu’un simple copier-coller. En adaptant son propos à une famille populaire américaine dans un quartier industriel américain, cette version parvient même à développer son propre ton et sa propre approche. Un exploit que l’on peut en partie mettre au compte de son casting remarquable et à la complémentarité des acteurs qui fonctionne à merveille. Mention spéciale à William H. Macy, déroutant dans le rôle d’un alcoolique je-m’en-foutiste, et à Joan Cusack, inénarrable Sheila, agoraphobe et nymphomane à ses heures perdues.
Néanmoins la véritable force de Shameless US, c’est d’aborder des sujets vraiment sérieux (homosexualité, violence, alcoolisme, divorce, abandon, deuil) sans jamais prendre un ton grave ou moralisateur. Et lorsque la série se permet parfois de jouer la carte de l’émotion, elle le fait toujours de manière intelligente et savamment calculer. Cette famille d’antihéros, pauvre au sens large du terme, parvient ainsi à nous faire rire en même temps qu’elle nous fait pleurer. Derrière son ton délibérément outrancier, la création de Paul Abbott sait donc se montrer inventive et judicieuse, pouvant même se vanter d’en dire long sur la société d’aujourd’hui.
Au moment de boucler ce bilan, je n’ai vu que les deux premières saisons de la série, et malgré une petite baisse de régime lors de la deuxième salve d’épisodes, je compte bien dévorer la troisième d’ici peu. Je ne peux donc que vous conseiller de jeter un œil sur ce petit bijou télévisuel.
Ma moyenne : 14/20 (Saison 1&2)
2 – La série qu’on regarde parce qu’après on a l’impression d’être vachement intelligent
Autant vous le dire tout de suite : je suis loin d’être une lumière. Je suis même de ceux qui commettent des bourdes sans s’en rendre compte. Et s’il y a bien une chose que j’ai parfaitement réussie cette année, c’est jouer mon Pierre Richard à mes dépens... Du coup, lorsqu’Arte se met à dégainer des séries en veux-tu en voilà, j’y vois surtout l’occasion de développer un peu plus mon quotient intellectuel, ou au moins ma culture générale. Après avoir découvert Äkta Människor sur les conseils d’une prof (bah oui parce qu’en plus d’être idiot, je suis un p*** de fayot), j’ai pris mon courage à deux mains et me suis lancé comme un grand à la conquête de la série Hatufim, cette même série qui a inspiré la si génialissime Homeland.
Là où la série israélienne se distingue de son équivalent américain, c’est dans l’approche qu’elle propose du trouble post-traumatique. Contrairement à Homeland, Hatufim fait ainsi le choix de se centrer précisément sur le retour de trois soldats au pays et non sur un seul. À travers ses trois protagonistes, c’est trois destins différents qu’on nous propose de suivre.
Il y a d’abord Nimrod, époux et père de deux enfants, qui doit réapprendre la vie de famille. Vient ensuite Uri, parti à la guerre en laissant sa future femme derrière lui, cette même femme qui depuis a refait sa vie auprès de son beau-frère. Enfin, Amiel est le seul d’entre eux à revenir au pays dans un cercueil, n’ayant pas survécu aux sévices de leurs tortionnaires (c’est en tout cas ce que l’on croit jusqu’au dernier épisode de la première saison). Dès lors, c’est à travers sa sœur Yaël que son existence va venir s’incarner à l’écran.
Vous l’aurez sans doute compris, la série israélienne n’explore pas directement l’idée d’un possible retournement de ces soldats rentrés au pays. Elle prend le temps d’explorer pleinement le retour de ces derniers au sein de leur famille et leurs retrouvailles avec le monde civilisé. Ce mécanisme de réappropriation du soi est d’autant plus long que leur captivité a duré près de 17 ans, là où celle de Brody avait duré 8 années. Hatufim se concentre donc davantage sur les traces laissées par cette captivité, aussi bien sur ceux qui l’ont vécu que sur leurs proches. Il n’y a qu’à voir les génériques des deux séries pour se rendre compte de cette différence de ton. Alors que la version américaine présente des images d’attentat entrecoupées de discours politique concernant le terrorisme, la version israélienne se contente d’explorer un bâtiment désaffecté, symbolisant à la fois la torture et le désir de liberté.
Par le biais de son personnage principal, Homeland a choisi d’explorer le traumatisme non pas d’un seul homme mais d’un pays entier : celui des attentats du 11 septembre qui sont toujours présents en toile de fond via la poursuite d’Abu Nazir. La série originale pour sa part fait le choix d’accorder une importance toute particulière aux souffrances intimes et à la violence de la captivité. Avec des scènes de torture éprouvantes, la série dessine progressivement le mécanisme de perte identitaire et nous montre comment ces soldats vivent concrètement les violences dont ils sont victimes. Leur retour au pays étant surtout l’occasion de se réapproprier leurs vies.
Hatufim est vraiment bien fichue, avec des personnages forts et des situations parfois un peu trop simplistes mais toujours percutantes. La série mérite d’être regardé à plus d’un titre : non seulement pour découvrir les origines de Homeland et le travail d’adaptation qui a été effectué par Howard Gordon et Alex Gansa, mais aussi et surtout parce qu’elle n’a pas à rougir face à son double américain.
Certes, la série n’est pas dénuée de défauts : les intrigues souffrent notamment de quelques longueurs, la faute à de trop nombreuses scènes purement contemplatives. Pourtant, tout bon sériephile qui se respecte se doit de jeter un œil à cette petite pépite venue tout droit d’Orient.
Ma moyenne : 13/20 (Saison 1)
3 – La série française ambitieuse qui voulait encore tout révolutionner, sans y arriver
Comme on n’en est à parler des séries d’Arte, pourquoi ne pas me lancer sur Odysseus, l’une des nouvelles productions françaises de l’année. Ou plutôt devrais-je dire l’une des nouvelles coproductions françaises de l’année, la série ayant été produite avec l’aide de l’Italie et du Portugal. Arte avait misé beaucoup d’espoir en coproduisant cette série « ambitieuse », qui n’est autre que l’adaptation de la célèbre Odyssée d’Homère.
Toutefois, que les fadas de mythologie ne se réjouissent pas trop vite : ici, il est nulle question de revenir sur les grandes aventures d’Ulysse. Oubliés donc la nymphe Calyspo, les Cyclopes et les jolies sirènes. À peine avons-nous le droit à quelques références à la guerre de Troie ou à Achille et son célèbre talon. Malgré un sujet évocateur et porteur, une ambition belle et bien présente, la série d’Arte souffre rapidement de son manque de moyens et décide naturellement de se centrer non pas sur le périple d’Ulysse, mais sur l’attente de sa femme Pénélope et sur son fils Télémaque.
Odysseus débute alors dix ans après la guerre de Troie, lorsque les habitants d’Ithaque reprochent à leur reine l’absence d’un roi. Ce choix limite clairement les possibilités narratives offertes par le sujet initial, et durant les douze épisodes composant cette première saison, nous devons donc nous contenter d’attendre le retour d’un homme qui, lors de son retour, a légèrement perdu les pédales.
Le pire, c’est que ce manque de moyens ne se fait pas seulement ressentir au niveau de l’intrigue mais également au niveau des décors qui pour la plupart sont en papier carton. Je ne parle même pas du jeu de certains comédiens, plus habitués à une scène de théâtre qu’à une scène de télévision. Cela aurait pu être une véritable intention esthétique et/ou artistique si on n’avait pas ce sentiment qu’il s’agissait d’un choix involontaire, forcé par un budget qui n’est malheureusement pas à la hauteur des ambitions du programme.
Même si on peut louer l’effort de la fiction française à vouloir innover, force est de constater que cette tentative fut un échec. Les douze épisodes se laissent néanmoins regarder avec plaisir, certains parvenant même à s’illustrer. La thématique de l’hérédité et de la succession ainsi que la relation entre Ulysse et Télémaque demeurent même l’un des attraits de ce programme. Dommage que la recette n’ait pas été suffisamment bien maîtrisée pour la transformer en plat d’exception.
Ma moyenne : 11/20 (Saison 1)
4 – La nouveauté qu’on n’attendait pas mais qui vaut le coup d’œil
Même si la saison télévisuelle a été pauvre côté nouveautés, certaines séries parviennent tout de même à se démarquer par leurs qualités. C’est le cas notamment de Bates Motel, la nouvelle création de Carlton Cuse (Lost), fraîchement débarquée sur la chaîne câblée A&E. Le fil rouge de cette nouvelle série est plutôt ambitieux puisqu’il s’agit de revenir sur l’enfance de Norman Bates, serial killer rendu célèbre par le film Psychose d’Alfred Hitchcock (1960), lui-même adapté du roman éponyme de Robert Bloch.
La grande intelligence de Carlton Cuse, c’est de ne pas être tombé dans le piège de la simple adaptation, ni même de proposer une suite de l’histoire originale. Non, Bates Motel explore des contrées jusqu’ici inexplorées, comme la relation fusionnelle et limite incestueuse du jeune homme avec sa mère ou encore les mécanismes de sa folie. Ce petit retour dans le passé est le bienvenu tellement il est prétexte à de nombreuses intrigues et bouleversements.
Là encore, le pari n’était pas gagné d’avance, la faute à une ambition peut-être trop grande. Pourtant, la première saison de dix épisodes tient vraiment la route et les créateurs sont parvenus à insuffler à leur série suffisamment de souffle pour parvenir à nous tenir en haleine.
Notons tout de même les quelques facilités scénaristiques peuvent parfois s’avérer gênantes tant elles contribuent à résoudre beaucoup trop facilement certaines situations. Outre le fait que les intrigues s’avèrent parfois trop alambiquées à mon goût, le plus gros défaut de ce programme est de ne jamais véritablement mettre ses héros en danger, ces derniers parvenant toujours à se sortir de situations pourtant inextricables au premier abord. Seulement, le propos principal de la série concernant la relation de Norman et sa mère est pour sa part, tellement bien mené, qu’il est possible de passer à côté de ces défauts pourtant bien présents.
De plus, la série a la chance d’avoir à sa tête deux acteurs principaux plus que convaincants : un Freddie Highmore (Charlie et la chocolaterie, Arthur et les Minimoys…) bluffant dans le rôle du futur serial Killer et une Vera Farmiga (Les Infiltrés, In the air…) inquiétante dans la peau de Norma, une mère psychorigide et un peu trop envahissante. Si on ajoute à cela le fait que la série possède une véritable esthétique et une atmosphère bien particulière, Bates Motel peut se vanter sans rougir d’être l’une des meilleures nouveautés de la saison. Un statut qu’elle devra néanmoins confirmer dans une deuxième saison de dix épisodes que j’attends de pied ferme…
Ma moyenne : 13/20 (Saison 1)
5 – La série que j’ai vue sans savoir pourquoi je continuais de la regarder
Je n’ai nullement la prétention de faire partie de l’élite en ce qui concerne mes choix en matière de séries TV. Il m’arrive même d’ailleurs très souvent de me taper des navets que je vais continuer de suivre juste pour le plaisir d’être diverti. Je pense que c’est le cas avec Falling Skies dont je n’ai découvert que la première saison de dix épisodes.
Dans cette série, la Terre est envahie par des espèces de machines extraterrestres et les quelques humains survivants doivent organiser leur survie et protéger leurs enfants. Bah oui, parce que dans le monde de Falling Skies, les méchants envahisseurs sont aussi des vilains kidnappeurs. Ils enlèvent les plus jeunes afin de leur implanter un mécanisme dans le cou, leur permettant de les manipuler et de contrôler leur esprit. Et comme de par hasard, l’un des fils du héros s’est fait prendre et ce dernier souhaite le récupérer, à ses risques et périls…
La série met en scène un groupe de survivants commandé par le capitaine Weaver (Will Patton), responsable de la 2nd division. Ce dernier est assisté par Tom Mason, un ancien professeur d’histoire, père de trois jeunes garçons et interprété par Noah Wyle (Urgences). Je dois admettre que le casting n’est pas des plus convaincants, même si dans l’ensemble, celui-ci tient quand même la route.
D’ailleurs, le gros souci de Falling Skies ne vient pas de son casting mais davantage de ses personnages et de ses intrigues. Ces dernières ne sont pas novatrices et manquent cruellement d’originalité. La plupart du temps, elles semblent même n’être qu’une repompe de ce qui a déjà été fait en matière de série survival. Ainsi, outre la traditionnelle recherche de nourriture et d’hébergement, nous avons droit aux histoires de cœur gnangnantes et à la rencontre musclée avec un autre groupe de résistants… En somme, j’ai presque envie de dire que cette production de Steven Spielberg ressemble juste à du mauvais The Walking Dead et peine à se démarquer et à trouver sa propre identité.
Par ailleurs la série se suit quand même avec joie et les effets spéciaux sont la plupart du temps réussis (pas toujours !). Le season final est même plutôt pas mal, sans être extraordinaire. Disons juste qu’il a été suffisamment intéressant pour me donner envie de regarder la suite, un jour…
Ma moyenne : 11/20 (Saison 1)
6 – La série qui continue de me brancher même après une saison
American Horror Story fut mon gros coup de cœur de la saison dernière et c’est donc avec une certaine impatience et appréhension que j’attendais cette nouvelle salve d’épisodes. Ryan Murphy ayant décidé de concevoir chaque saison indépendamment l’une de l’autre, le papa de Glee se devait de prouver son sens du style avec une histoire différente et de nouveaux protagonistes.
Après avoir exploré les méandres d’une maison hantée lors de sa première saison, la série nous ouvre cette fois les portes d’un asile psychiatrique où tueur en série, nymphomane, masturbateur compulsif, bonne sœur et journaliste cohabitent. Cette nouvelle histoire commence avec l’arrestation de Kit Walker, assassin présumé de plusieurs femmes et surnommé depuis Bloody Face. Il est admis à Briarcliff, un asile psychiatrique dirigé par la sœur Jude (Jessica Lange), experte en fouets et en fessées. Lana Winters (Sarah Paulson), jeune journaliste ambitieuse, y voit là l’occasion de s’illustrer en approchant de plus près celui que toutes les femmes redoutent. Hélas, elle se retrouve enfermée à son tour et son cauchemar ne fait que commencer…
Côté casting, ceux qui ont vu la première saison de la série ne seront pas dépaysés, étant donné que la grande majorité des acteurs y avait déjà joué un autre rôle. C’est donc avec un certain plaisir que l’on retrouve Jessica Lange, toujours aussi surprenante et exaltante dans le rôle d’une sœur en quête de rédemption. Le petit nouveau, James Cromwell (Six Feet Under) est, lui aussi, épatant dans la peau du docteur Arden, un médecin passionné par les maladies mentales et qui réalise des expériences scientifiques sur les humains. Lily Rabe, qui avait dû se contenter d’un second rôle dans la saison précédente, s’impose dans la peau d’une jeune sœur possédée par le diable (rien que ça !). Seule déception, la présence de Zachary Quinto (Heroes) que je ne supporte vraiment pas, même s’il est important de noter que son rôle est beaucoup plus intéressant que celui qu’il avait pu avoir précédemment.
Enfin, cette saison n’est pas dépourvue de thématiques. Au contraire, elle a en aborde tellement qu’il s’agit très certainement de son principal défaut. Entre l’exploration de la folie, la critique du journalisme, la confrontation entre la science et la religion, les expérimentations scientifiques et les extraterrestres, la série a tendance à se perdre au milieu de tout cet enchevêtrement de sujets qui pourtant demeurent fascinants. L’intrigue s’en retrouve donc parfois décousue et donne l’impression de partir dans tous les sens. Heureusement, mis à part un ou deux personnages (dont Grace interprétée par l’actrice française Lizzie Brocheré), les protagonistes principaux sont pour la plupart palpitants.
En outre, la série peut toujours compter sur une esthétique bien marquée et un univers référencé, lui concédant le privilège de s’en sortir avec les honneurs. L’épisode final permet même à ces treize épisodes de retrouver une certaine homogénéité en questionnant la frontière entre le bien et le mal. Cette idée permet de rassembler tous les personnages et de consolider le fil conducteur de cette saison, étant donné que chacun d’eux a été au moins une fois confronté à cette question.
Ma moyenne : 13/20 (Saison 2)
7 – Les séries dont je ne verrai jamais la fin et c’est tant mieux…
Le risque lorsqu’on se tourne vers les anciennes séries pour combler le manque à gagner de la saison actuelle, c’est de tomber sur des choses sur lesquelles il n’aurait mieux pas fallu jeter un œil. C’est le cas de trois séries que j’ai arrêtées après seulement quelques épisodes.
Alcatraz fut sans doute ma plus grosse déception, peut-être parce que j’attendais beaucoup de cette série. Cette histoire de prisonniers d’Alcatraz qui refont leur apparition après plusieurs années de disparition avait l’air bien emballante sur le papier… mais seulement sur le papier. Car après quatre épisodes, la magie n’a pas eu lieu et la série m’a totalement laissé indifférent. Les personnages sont plats, les « enquêtes » pas vraiment intéressantes et finalement il n’y a pas grand-chose à dire de cette série, si ce n’est qu’une saison entière semble déjà de trop…
À part ça, je ne suis vraiment pas fans des séries dites procédurales. Cependant, certaines d’entre elles sont parvenues à me captiver suffisamment pour que je continue de les suivre sur plusieurs saisons. Ce fut notamment le cas de Castle mais aussi de Fringe lors de sa première saison. Aussi, lorsque je me lance dans la découverte de Person of Interest, j’espère sincèrement être surpris. Malheureusement ce ne fut pas le cas et après six épisodes, j’ai décidé de mettre la série au placard. Non pas qu’elle soit catastrophique, loin de là… L’idée des vidéos surveillance permettant de détecter un futur crime s’avère même plutôt surprenante et enthousiasmante. Les seuls soucis, ce sont les personnages auxquels je ne m’attache pas et cette espèce de mystère entourant la relation entre les deux protagonistes principaux. Sans compter que de nombreuses situations ont parfois un léger goût de déjà-vu, assez dérangeant par moment.
Au rayon des séries procédurales, je me suis également attaqué à Unforgettable que j’ai également arrêté après quelques épisodes. Là encore le postulat de départ autour de cette ancienne policière dont la mémoire enregistre le moindre détail avait tout pour plaire. Mais comme avec Person of Interest, l’enthousiasme des premiers épisodes retombe bien vite, et après une ou deux enquêtes, on sent pointer les limites d’une telle série. La personnalité du personnage principal est bien fichue de par sa complexité, seulement la mécanique tourne en rond assez rapidement et l’ennui nous gagne au fil des épisodes. Pour moi ce ne sont que des énièmes Mentalist.
8 – Les séries/saisons que j’ai vues mais dont je n’ai pas parlé
Comme j’ai pris la décision de centrer ce bilan sur quelques séries en particulier afin de développer plus précisément les points positifs et négatifs de chacune d’elles, j’ai bien entendu était contraint d’en mettre de côté.
C’est le cas de The Walking Dead, dont la saison 3 m’a laissé une impression plutôt mitigée. Une saison que j’ai déjà eu le plaisir de commenter dans mon bilan et mes critiques (12/20). C’est le cas également de Spartacus qui cette année a tiré sa révérence à l’issue d’une saison plutôt inégale. Là encore, vous pourrez en savoir plus en jetant un œil au bilan que j’ai rédigé avec mon collègue Anto (13/20).
Pour sa part, Fringe s’est achevée au bout d’une cinquième saison convaincante avec un univers toujours aussi addictif et prenant. Une série qui aura marqué la télévision américaine de son empreinte et qui aura su se renouveler d’années en années (15/20). Toujours du côté des bons points, la saison 4 de Castle diffusée par France2 s’est avérée plus qu’enthousiasmante. Le duo flic-écrivain entre Rick et Beckett fonctionne toujours aussi bien et nous prouve que les séries procédurales peuvent elles aussi être captivantes. Il suffit juste d’un minimum d’inventivité et d’originalité (14/20).
Ce n’est pas le cas de la saison 2 de Being Human US qui n’a pas réussi à relever le niveau et la série continue de me décevoir (12/20). Tout comme Haven dont la deuxième saison souffrait d’un problème de rythme évident. Le season final allant même jusqu’à me donner une sensation d’inachevée, je pense mettre la série en suspend pour le moment (12/20).
Côté découverte, la saison 1 de Grimm était plutôt moyenne. Si on décide de passer outre les mauvais effets spéciaux et les maquillages ratés, la série est assez convaincante pour décider de jeter un œil à la suite, chose que je ferai lorsque j’aurais un peu plus de temps (12/20). Et comme je fais partie des rares personnes qui continuent encore d’attendre certaines diffusions françaises, cette saison a également été l’occasion pour moi de découvrir Once Upon a Time, décevante par certains aspects : la multiplicité des intrigues et des personnages et des intrigues n'est pas toujours bien gérée, et le récit parfois mal agencé. Seulement, c’est avec un plaisir certain que je continuerai de regarder la série, ne serait-ce que parce que j'adore les contes (13/20). Toujours du côté des bonnes découvertes, la première saison de la série Revenge proposée par TF1, m’a fait bonne impression. Certes l’intrigue a tendance à vouloir explorer beaucoup trop de choses en même temps et certaines situations frôlent l'absurde, mais la complexité de certains personnages (Emily/Amanda et Victoria en tête) s’avère pertinente et confère à la série une certaine épaisseur (13/20).
Enfin et pour finir sur une note positive, la nouvelle série Vikings est avec Bates Motel l’une des bonnes surprises de la saison. L’approche qu’elle propose de ce peuple souvent méconnu du public la distingue inévitablement des autres séries historiques. Ici les Vikings ne sont pas seulement des combattants sanguinaires, ce sont aussi des grands tacticiens et de sacrés bons explorateurs. Même si le final nous laisse un peu sur notre faim, j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve la deuxième saison (13/20).
Conclusion
Cette saison télévisuelle était aussi ma première saison au sein de SerieAll. Et lorsque je publie ce bilan, je suis à une dizaine de jours de fêter mon premier anniversaire sur le site. L’occasion pour moi de remercier ceux qui m’ont accompagné et supporté toute cette saison (quand je vous dis que je suis un fayot…):
Tout d’abord, merci à ma marraine Altair de m’avoir accompagné dans mes premiers pas. Tes conseils ont toujours été d’une grande aide.
Merci aussi à Elpio pour sa grande disponibilité et ses réponses à toutes mes questions. Tu es un moteur et une source de motivation.
Merci à Alan pour ta confiance, tes conseils et ton enthousiasme.
Merci à Anto avec qui j’ai eu le plaisir de rédiger le bilan de la dernière saison de Spartacus. Entre cinéastes, on se comprend ;)
Merci à CFF pour ses nombreuses corrections et pour sa grande clarté.
Enfin merci à Koss d’avoir, toi aussi, au même titre que les autres, contribué à mon intégration sur le site (oui, je suis toujours un si « vil flatteur » vois-tu ;))
Cette saison s’achève mais l’aventure est loin d’être terminée. Elle ne fait que commencer.
À l’année prochaine pour une nouvelle saison et de nouvelles critiques !