Desperate Housewives
Sur ABC, on fermait de manière définitive l’accès au quartier de Wysteria Lane. Les aventures de nos quatre femmes au foyer préférées se sont donc conclues ce mois-ci, l’occasion de se demander si ce final était à la hauteur des attentes.
Et il semble que ce ne soit pas du tout le cas. À l’instar des dernières saisons, ce final est plus que décevant et incomplet - pour preuve, l’une des housewives n’a pas eu le droit à son flashforward de conclusion, flashforwards pas forcément justifiés cela dit. Une partie de l’intrigue de la saison passe à la trappe au profit d’une résolution tirée par les cheveux qui aurait pu être obtenue dès le premier épisode. Sans parler de ce happy-end décevant mais prévisible et du twist final aussi ridicule qu’inutile.
Ce final est finalement à la hauteur de la saison : ça ne vole pas haut et on est loin des débuts de la série. La saison aura tout de même réussi à nous faire rire ou à nous émouvoir par moment : la fin de la longue agonie d’un monument télévisuel qui nous manquera sûrement.
The Big Bang Theory
Pour une bonne sitcom, la cinquième saison est souvent très difficile. Après trois saisons sur les chapeaux de roues, les faiblesses commencent à apparaître à la quatrième : toujours les mêmes gags, omniprésence de certains personnages, c’est toujours assez laborieux. La cinquième saison marque donc un tournant : faut-il renouveler le concept (nouveaux personnages, changement d’humour, …) ou continuer sur la même lancée, au risque de sombrer ? Big Bang s’est retrouvée pile poil dans ce cas de figure cette année : comment nos geeks ont-ils réagi ?
En jouant la carte du changement ! Le club des 5 est donc devenu les 7 compagnons cette année avec l’introduction de deux nouveaux personnages : Bernadette et Amy. Si la présence de la première est plus que discutable (le personnage est relativement chiant et écrase complètement le personnage d’Howard), la seconde, malgré une introduction douloureuse, a permis de faire évoluer le personnage de Sheldon, chose particulièrement appréciable.
Avec ses changements, la série a pris également un nouveau cap : privilégiant l’aspect relationnel au détriment de l’humour geek des premières saisons, on retrouve de plus en plus d’histoires de cœur et de couples qui nuisent un peu à la dynamique de la série.
Mais malgré des épisodes moins réussis et un humour geek moins présent, la série reste très plaisante à regarder. En dépit d'une baisse de niveau elle constitue toujours une valeur sûre dans les comédies, très loin devant son aîné How I Met Your Mother.
Fringe
Après le remarquable twist de la saison 3, une question se posait : la série allait-elle pouvoir assurer ? Alors que l’on garde toujours en mémoire les nombreux défauts de la première saison, la saison 4 a pris le parti plutôt risqué de recommencer les intrigues sur de nouvelles bases.
Et le résultat en est plutôt mitigé. Alors qu’elle ressemble à bien des égards à la saison 3 (multiples pistes, énigmes « fil rouge », problématique des deux mondes, …), cette saison n’en a malheureusement pas la force. Sujets fourre-tout (la question des métamorphes, Peter est-il dans son monde ?), trop de pistes lancées et trop de résolutions hasardeuses, faciles, voire bâclées, les choix scénaristiques de cette année sont plus que discutables.
Alors que l’on s’était tous imaginé une saison 4 exceptionnelle, celle conçue par les scénaristes est fade, presque simpliste. Quant au final, en plus de sombrer dans la facilité la plus totale, il évacue bon nombre de choses qui faisaient la force de Fringe (le monde rouge par exemple) tout en nous imposant un pseudo-sentimentalisme inhabituel et particulièrement dérangeant.
Il n’en reste pas moins que cette saison a également de bons moments et la prestation de John Noble est toujours aussi impressionnante : le dialogue entre les deux Walter était particulièrement intense alors que c’est le même acteur qui joue la même scène. Quant à la saison prochaine, gageons que les scénaristes sauront mieux gérer le monde peuplé d’observateurs qu’ils ne l’ont fait avec le monde rouge, préféré par beaucoup d’entre nous au monde normal.
Once Upon A Time
L’une des grosses nouveautés de cette année concluait sa première saison ce mois-ci. L’histoire, qui met en parallèle monde moderne et conte de fées, nous avait plutôt convaincus lors de son lancement.
Et finalement les deux tiers de la saison sont du même tonneau, suivant un schéma assez répétitif qui finit par devenir frustrant parfois. Mais c’était pour mieux introduire la dernière partie puisque cette dernière nous offre de très bons épisodes, dévoilant tout le potentiel de la série que l’on ne voyait pas forcément au début.
De la même façon que Lost (les créateurs ont d’ailleurs travaillé sur cette dernière), la série a su s’appuyer sur la mythologie riche des contes de fées pour construire son histoire et offrir un large éventail d’intrigues. Malheureusement, elle ne parvient pas à égaler son aîné et en possède même quelques défauts -les mystères introduits, par exemple, qui ne sont pas toujours pertinents- qui la relèguent au rang de bon divertissement.
Reste à savoir ce que les scénaristes ont prévu pour la saison 2 : se contenter d'un divertissement sans prétention (chose que la série fait très bien) ou au contraire, tirer parti du potentiel de son sujet pour produire quelque chose de plus mature et d’élaboré ? Il n’en reste pas moins que la série est dans l’ensemble une bonne pioche que l’on ne manquera pas de suivre l’an prochain.
How I Met Your Mother
La septième année des aventures de la bande de potes de New York avait débuté avec cette grande question : qui allait épouser Barney ? (Je pense que l’on a tous dépassé le stade où l’on se demande encore qui est la mother). Après deux saisons au niveau plutôt médiocre, cette septième saison s’annonçait comme un renouveau de la série.
On en est malheureusement assez loin, cette saison prouvant une fois de plus que la série tourne en rond depuis trois ans. Pourtant, elle était partie sur de bonnes bases : réintégration de personnages emblématiques comme Victoria, clôture d’anciennes histoires comme la Slutty Pumpkins, la série cherchait vraiment à rattraper le fil de l’intrigue qu’elle avait perdu.
Malheureusement, elle s’est révélée incapable de sortir de la routine dans laquelle elle s’est empêtrée. Et les promesses de début de saison se sont vite envolées. Alors que jusque là l’aspect émotionnel et l’évolution des personnages pouvait encore apporter un semblant d’intérêt, cette saison jette tout ce pan aux oubliettes. Elle ne propose pas d’évolution majeure et le personnage de Quinn, qui avait pourtant du potentiel, est lui aussi jeté aux oubliettes avec le final.
Comme à l’accoutumée, Lilly et Marshall sont toujours aussi exaspérants, Robin inutile et Barney a encore perdu de sa superbe : hormis quelques rares moments un peu drôles, la série est loin de déclencher l’hilarité et se révèle même être plutôt ennuyeuse. Il est donc grand temps que How I Met se termine, aussi bien pour nous que pour les scénaristes et les acteurs.
House
Ce mois-ci, le docteur le plus irrévérencieux de la télévision tirait sa révérence après huit années de bons et loyaux services. Alors que le niveau de la série avait inévitablement chuté et que la saison 8 avait failli ne pas se faire, House a t-il quand même réussi sa sortie ?
La réponse est oui. Alors qu’en saison 7 les scénaristes avaient voulu trop en faire et avaient un peu nui à l’aura de la série, ils ont opté cette année pour quelque chose de beaucoup plus simple, classique avec beaucoup moins de surprises. Le départ de Cuddy a finalement été bénéfique et l’arrivée de deux nouveaux membres aura permis la mise en place d’un quatuor équilibré, offrant à la série la possibilité de renouer avec ses débuts.
Quant au final, même si les scénaristes jouent la carte de la facilité, il permet de terminer la série de façon propre et satisfaisante : les retours d’anciens personnages ne sont pas qu’anecdotiques, la réalisation est soignée et l’histoire maîtrisée et logique, dans la continuité du personnage et sans ultime coup de théâtre. House termine donc dans le respect des fans, ce qui n’est pas donné à toutes les séries.
Un village français
Comme d’habitude, un petit tour sur nos écrans français avec cette fois-ci la série historique Un Village Français. La série de France Télévision - qui en est à sa quatrième saison – décrit l’occupation allemande dans un village fictif du Jura, en prenant soin de s’attarder sur les positionnements individuels et leurs évolutions pendant le conflit.
Autant le dire dès le début : la série n’est pas exempte de défauts. Elle essaie de mêler vie des personnages et réalité historique, ce qui conduit parfois à des invraisemblances et des facilités scénaristiques : il s’en passe des choses dans le petit village de Villeneuve dans le Jura ! Mais passé ce point finalement nécessaire à la cohérence du récit, la série est une bonne surprise.
Et la saison 4, découpée en deux grandes parties, est à l'avenant des précédentes. La première sera l’occasion de s’attarder sur les rafles de juifs. Une occasion de casser un peu la dynamique en proposant un rythme lent (format un épisode/un jour), finalement propice à la dramaturgie de cet arc. La seconde partie, plus classique, revient après un saut dans le temps aux intrigues des différents personnages : passion, relations interdites, positions qui changent... les personnages évoluent de manière cohérente et on se surprend à vivre les épisodes en total empathie avec eux.
Une série française qui n’a donc rien à envier aux américaines et qui prouve que l’on peut encore, si on s’en donne la peine, produire des fictions intéressantes. La saison 4 se termine d’ailleurs sur un cliffhanger, et c’est avec impatience que nous attendons la suite !
Revenge
Une nouveauté ABC à présent avec Revenge, l'histoire d'une femme qui retourne dans sa région natale pour se venger de ceux qui ont fait du mal à sa famille.
Et côté drama, c'est clairement LA bonne surprise de l'année sur un network. Après un début délicat et parfois maladroit, la série aura su imposer de très bons personnages et des acteurs aussi formidables que Madeleine Stowe, Emily Van Camp, Ashton Holmes, Henry Czerny et surtout Gabriel Mann. Alors que les autres shows jouent la sécurité avec une structure en stand alone, Revenge nous aura fait vivre une histoire passionnante, très immersive et parfois même brillante durant toute la saison.
Même si tout n'a pas été parfait, la série a toujours maintenu le même niveau d'exigence tout au long de l'année pour nous mener vers un final cohérent et passionnant, preuve de la maîtrise de ses créateurs. Une belle réussite.
NCIS
Avec des audiences autour de 20 millions de téléspectateurs, elle est la série la plus regardée Outre-Atlantique : la brigade d’enquête de la marine américaine ne semble pas connaître la crise.
Et c’en est bien dommage tant la série mériterait de se faire un peu secouer. On reste une fois de plus sur la même recette : il y a une menace, l’équipe sauve le monde, blague carambar de Dinozzo, fin de l’épisode. Rien n’est transcendant cette année et encore moins le season final qui tente de nous faire croire à la mort du médecin alors qu’il est affiché dans les récurrents pour encore deux saisons.
L’arrivée de Jamie Lee Curtis n’est pas non plus une franche réussite : en cinq épisodes, son personnage est déjà très lourd, d’autant qu’elle empiète sur le temps d’antenne de Mc Gee. Au final, la série n’a pas bougé d’un pouce et c’est bien ça le souci : il serait temps de renouveler l’équipe ou de la remodeler. Il est bien loin le final choc de la seconde saison !
Seul point positif : l’épisode 200 qui a plus ou moins essayé de casser la routine établie en proposant une réalisation inhabituelle pour la série. Mais cette saison est finalement une saison comme toutes les autres, qui ne laisse malheureusement pas présager d’amélioration significative pour l’an prochain.
Community
Après avoir fait gloser en janvier (NBC avait repoussé sa diffusion), Community a de nouveau fait parler d’elle ce mois-ci avec l’expulsion de son créateur Dan Harmon. Alors que l’on est en droit de s’interroger sur l’avenir de la série sans lui, c’est l’occasion de faire un bilan de sa dernière saison.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Community est l’une des meilleures sitcoms de l’année, si ce n’est la meilleure. Annoncée comme moins folle, elle n’en reste pas moins déjantée et ce pseudo-calme aura finalement apporté une certaine maturité au show : entre le développement d’intrigues fils rouges (Chang, Troy et les climatiseurs, les timelines…) et l’évolution des relations des personnages, les scénaristes n’ont pas chômé. C’est toujours aussi drôle et travaillé, les parodies étant par ailleurs toujours excellentes (jeux vidéo, Ocean’s Eleven, …).
La saison possède quand même quelques défauts : les épisodes cultes côtoient toujours des épisodes franchement mauvais (même si l’écart s’est resserré) et la trop grande importance donnée au duo Troy et Abed peut agacer. Néanmoins, la série se permet de terminer en apothéose et il va être difficile de faire oublier le travail accompli par Dan Harmon cette année encore.
The Mentalist
Série policière de CBS formatée pour TF1 (un épisode, une enquête), le mentaliste Patrick Jane a terminé sa quatrième saison sur une nouvelle enquête liée à John le Rouge. Un épisode très plaisant à regarder qui a le mérite de ne pas faire un brin avancer l’intrigue John le Rouge : on garde ça pour l’année prochaine.
En dehors de ça, les épisodes sont de factures classiques et ne cassent pas trois pattes à un canard : ceux qui aiment la série y trouveront leur compte, les autres continueront de la bouder pour quelque chose de plus consistant.
Modern Family
Modern Family, c’est l’histoire de trois familles américaines modernes (oui, j'enfonce des portes ouvertes pour cette introduction). Après deux saisons lui ayant permis de s’imposer comme la sitcom préférée des américains, elle vient une nouvelle fois, avec sa troisième saison, de confirmer son statut. Mais qu’en est-il de la qualité ?
Il semble que Modern Family ne connaisse pas la crise. D’une constance assez impressionnante, la série enchaîne les épisodes sans jamais de fausses notes. Aspect familial qui ne touche jamais au gnan-gnan, belles leçons de vie, comique de situation qui parvient toujours à faire mouche et scènes mémorables rythment les différents épisodes.
Cerise sur le gâteau : les storylines du couple gay, jusque-là plutôt moyennes, sont devenues drôles. Ceux qui ont aimé les deux premières saisons vont se régaler avec cette troisième. Vivement l’année prochaine !
Common Law
Depuis plusieurs années, USA s’est spécialisé dans le divertissement reposant sur des duos forts, comme White Collar ou Suits. Ce mois-ci, elle nous en propose un nouveau avec Common Law, série sur deux anciens collègues se détestant et contraints de suivre une thérapie de couple pour pouvoir travailler de nouveau ensemble.
Clairement, USA déçoit avec cette série policière poussive et mollassonne, reposant sur un pitch qui ne fonctionne pas. Sans enjeu, la série n’est qu’un cop show de plus, avec un pilot qui offre même beaucoup d’incohérences gênantes et des séquences totalement ratées. USA avait réussi un sans-faute l’année dernière avec Necessary Roughness et Suits, mais cet été 2012 commence plutôt mal.
30 Rock
La série de Tina Fey acclamée par la critique (beaucoup moins par les téléspectateurs) vient d’achever sa sixième saison. L’occasion pour nous d'en parler un peu, d’autant que la prochaine saison sera la dernière.
Pour sa sixième saison donc, Tina Fey réussit à ne pas trop tourner en rond en proposant des moments assez osés autour de Kim Jong Il, des accusations homophobes de Tracy Jordan ou encore une parodie du Dark Knight et un épisode tourné en public et en direct.
La saison manquait peut être un poil de guest et le personnage d’Hazel est finalement assez agaçant. Mais le duo Liz/Jack était toujours aussi intéressant et finalement, la recette bien rôdée de 30 Rock lui permet d’avoir encore des choses à dire.
Continuum
Attardons-nous maintenant sur une nouveauté SF venue du Canada. Continuum, c’est donc l’histoire d’une flic venue du futur qui se retrouve dans le Vancouver actuel à poursuivre de dangereux terroristes. Loin des siens, elle doit attraper les fuyards pour éviter qu’ils ne changent le futur.
Continuum est clairement une série sans prétention dotée d’une mythologie simpliste mais intéressante, qui joue sur le décalage entre notre présent et celui de l’héroïne. Celle-ci, jouée par Rachel Nichols, est convaincante, et les scènes d'action sont quant à elles bien rythmées. Un bon moyen de commencer cette saison estivale avec un divertissement popcorn pas vraiment sérieux, mais plutôt sympathique et entraînant.
Hit & Miss
Autre nouveauté estivale, Hit & Miss nous a intrigués par son synopsis un peu étrange. Jugez plutôt : Mia est une tueuse à gages transsexuelle. Elle reçoit un jour une lettre d'une ex à l'agonie, qui lui apprend l'existence d'un fils : Mia doit s'occuper de lui après la mort de sa mère.
Difficile de tirer un sentiment général de cette nouveauté qui doit beaucoup à une excellente Chloe Sevigny tenant solidement le pilot sur ses épaules. Si la question de la virilité et de l'identité paternelle de l’héroïne y est bien exploitée, l’activité de tueuse à gages est quant à elle beaucoup moins convaincante. Le potentiel est présent, mais la mythologie famélique et le développement médiocre de la partie concernant les activités professionnelles de Mia laisse des craintes pour la suite. À voir ce que cela va donner sur son ensemble.
Awake
Il est des séries dont on sait pertinemment qu’elles seront annulées, certains signes étant rarement trompeurs : audiences mitigées, série trop ambitieuse, NBC. C’est le cas d’Awake qui, comme on vous le laissait entendre dans un précédent bilan, n’a pas été reconduite par le network. L’histoire de Michael Britten, policier piégé entre deux dimensions où son fils ou sa femme sont alternativement morts tiendra donc sur une unique saison.
Si le pilot de la série nous avait pleinement convaincus, la suite nous a plutôt refroidis : le côté policier trop présent et inintéressant, en plus du côté conspiration peu engageant, rendait le tout plutôt décevant. Et puis, dans un dernier sursaut, la série offre un triptyque final bon, voir même exceptionnel.
Le season final surprend fortement, parce qu'il se montre assez proche de ce que pourrait fournir David Lynch. Les différentes scènes sont marquantes et particulièrement réussies. Après un tel final, on ne peut donc que regretter l’annulation de la série, même si la qualité n’a pas toujours été au rendez-vous.
Castle
Le duo d’enquêteurs phare d’ABC composé d’un écrivain spécialisé dans les thrillers policiers et d’une enquêtrice de la police vient de terminer sa quatrième saison, toujours au top des audiences.
Et la série ne semble pas s’essouffler, bien au contraire. Le duo Caskett est superbement mis en valeur cette année et les intrigues sont toujours bien ficelées : on sent une recherche au niveau scénaristique, certains épisodes étant particulièrement décalés (New York d’antan, zombies, …). Au final, tous les personnages ont évolué dans le bon sens (sauf la chef dont le rôle est discutable).
Le final est plutôt bien réussi et devrait satisfaire les nombreux fans de la série. L’arrivée d’un tueur plutôt brutal et efficace donne bon espoir pour la saison prochaine : ça va faire des étincelles.
Breakout Kings
Direction A&E avec Breakout Kings, la série des créateurs de Prison Break qui raconte comment plusieurs as de l’évasion vont aider des marshalls à traquer d’autres fugitifs. La seconde saison semblait bien partie pour faire mieux que la première mais visiblement la chaîne n’a pas été satisfaite puisqu’elle l’a annulée.
Et nous, nous avons du mal à comprendre pourquoi tant la qualité de cette saison était nettement meilleure que la précédente et son final terriblement intense et captivant. Quatre-vingt-dix minutes qui vous scotchent au canapé, un Jimmy Simpson exceptionnel, un dénouement qui pose des questions fortes sur la morale et la justice et un cliffhanger très intéressant qui ne connaîtra malheureusement pas de véritable résolution. Bref, une série qui a beaucoup progressé pour devenir un divertissement de qualité mais qui s'arrêtera malheureusement là.
New Girl
Un petit tour du côté de la Fox avec la très sympathique New Girl, Zooey Deschanel. La comédie a rapidement été un bon succès d’audience pour la chaîne, les aventures de cette jeune fille débarquant à New York pour s'installer en colocation avec trois mecs ayant plutôt intéressé les téléspectateurs.
De notre côté, il nous a fallu un peu de temps pour rentrer dedans. Mais une fois intégrée, la série est un bon divertissement avec de bons personnages. C’est plutôt drôle, certains personnages débitent des inepties à chaque épisode, et les guests sont plutôt justes. Malgré une perte de vitesse en fin de saison, la série a amplement mérité son renouvellement, même si, au regard du final, elle n’y croyait pas trop.
The Vampire Diaries
Les gentils vampires de la CW vont retourner sommeiller quelques mois. Alors que les spéculations vont bon train sur l’évolution d’Elena en saison 4, il est plus que temps de revenir sur la troisième saison de la série.
Et au regard de la précédente -plutôt bonne-, cette saison est clairement décevante. Les intrigues sont redondantes et le trio Stefan/Elena/Damon commence sérieusement à s’essouffler, ce qui donne une saison plutôt chaotique. Les scénaristes semblent également ne pas vouloir changer de méchants et ça devient particulièrement gênant. Il faut espérer qu’ils vont relancer la machine la saison prochaine, même si le season final ne le laisse pas forcément sous-entendre : la matière est pourtant là, il n’y a plus qu’a.
Gossip Girl
Les potins et cancans de la Gossip Girl ont encore ponctué les jeudis de la CW pour la cinquième année. Alors que la série est en perte de vitesse, qu’en est-il de cette saison ?
Cette année ne déroge pas à la règle : la saison est sympathique mais ne restera pas dans les annales, loin de là. Lilly et Serena mériteraient de se jeter de leur luxueux appartements et le retour complètement aberrant de Bart n’aide pas à remonter le niveau. Néanmoins, la série a tenté quelques mouvements intéressants : le jeu sur l’identité de la gossip girl ou le couple Dan et Blair en font partie, même si cela n’a pas été plus développé par la suite. Une saison de plus pour une série qui devrait s’arrêter l’an prochain : il est temps.
Nikita
Nikita, c’est typiquement le genre de séries que l’on regarde sans en attendre grand-chose. L’histoire de cette tueuse à gages qui se rebelle contre ses employeurs est divertissante et surtout prétexte à condenser le maximum d’action en 45 minutes.
Pourtant, cette saison s’est révélée un peu meilleure que la précédente et a développé un peu plus les personnages, notamment via des flashbacks. Quant au final de la série, il est comme l’année dernière, plutôt bien réussi. Les diverses intrigues sont conclues et les cartes sont redistribuées, ce qui donne envie de revenir voir ce qui va se passer la saison prochaine !
Glee
Troisième saison pour Glee qui s’annonçait comme celle du changement. Moins de musique, des scénaristes en renfort et la dernière année de lycée pour la plupart des personnages : autant dire qu’il risquait d’y avoir du changement !
Et finalement, il n’y a pas eu tant que ça, de changements. La différence entre anciens et nouveaux scénaristes s’est vue au début mais tout s’est rapidement uniformisé pour une saison somme toute classique, les nouveaux personnages n’ayant pas non plus apporté de gros changements. Les passages musicaux n’étaient pas non plus exceptionnels, hormis l’hommage à Michael Jackson ou celui de noël. La fin de saison était toutefois réussie et le départ des différents élèves, étalé sur plusieurs épisodes, était émouvant. On attend de voir ce que donnera la prochaine génération la saison prochaine !
Suburgatory
Suburgatory, nouvelle comédie de la rentrée sur ABC, suit une adolescente dont les parents vont déménager dans ce qu’elle considère comme l’enfer : la banlieue. Le début de la série nous avait laissé entrevoir un bon potentiel, mais celui-ci a-t-il été utilisé à sa juste valeur ?
La réponse est non. Alors que les premiers épisodes étaient assez prometteurs et sympathiques, en offrant des situations et personnages certes clichés mais assez drôles (avec en prime quelques belles trouvailles comiques), la qualité s’est nettement dégradée ensuite. La fin de saison nous fait alterner ennui et pathétique pour des épisodes qui ne sont pas drôles. Dommage, le casting est pourtant à la hauteur, notamment un Jeremy Sisto étonnant dans un rôle où on ne l’attendait pas. Une fausse bonne surprise.
Hawaii 5-0
Le remake de la série culte de 1968 continue de passionner les foules aux USA. Alors que la saison une s’était achevé sur l’arrestation de McGarrett et le démantèlement de la section Five-0, la saison 2 se devait donc de répondre aux questions en suspens et confirmer la bonne santé du remake.
Et la saison 2 a débuté le mieux du monde en se concentrant sur le besoin de McGarrett de refaire confiance aux autres et de se relever après la trahison du gouverneur et la découverte des liens entre Wo Fat et la mort de son père. Seulement la série va se heurter au problème Shelburne qui va l’entrainer dans le chaos, en plus des problèmes externes au show. Incapable de se tirer des twists lancé en début de saison, la seconde moitié de la saison est bien moins intéressante. D'autant que les scénaristes ont été forcé de faire revenir la série à ses bases le temps de résoudre les problèmes de santé d'Alex O'Loughlin, sacrifiant au passage quelques personnages intéressants comme Lori Weston.
Au final, on retiendra la première moitié de saison, qui a montré que la série pouvait être chaleureuse et spectaculaire. De la seconde moitié, on retiendra surtout la performance de Scott Caan, une réalisation soignée et quelques intrigues plaisantes, bien que trop classique. Néanmoins, le final retrouve une certaine ambition et, même s’il est loin d’être parfait, offre des réponses aux questions et donne une nouvelle base solide pour la saison 3.
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leurs noms : Alanparish, Antofisherb, Aureylien, CAD, Dreamskiller, Elpiolito, Fafa, Fitz, Koss, Malfadette et Sephja.
Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum ! (et promis, on ne mord pas).
elpiolito
