Perception
Un nouveau cop show débarque sur TNT : Perception suit le docteur Pierce, un brillant scientifique atteint d’une schizophrénie paranoïaque qui aide une ancienne élève, devenue enquêtrice au FBI, à résoudre des enquêtes.
Si l’on apprécie le fait que le héros ne soit pas traumatisé psychologiquement par la mort de sa femme dans un accident de voiture (coucou Monk, Endgame, Awake et consoeurs), cette énième série autour d’un personnage atypique capable de résoudre les enquêtes les plus tordues n’apporte pas grand chose au genre.
Le côté “je trouve des maladies psychologiques chez tous les témoins en trente secondes” du héros est plutôt exaspérant, même si les maladies trouvées sont plutôt fun. Heureusement, les monologues et les hallucinations du docteur Pierce rattrapent ce mauvais côté. Et c’est finalement la seule chose à retenir de la série, celle-ci se révèle très classique sur le fond et la forme. Une série qui ne risque donc pas de faire de vieux os, l’absence d’un véritable fil rouge risquant par ailleurs de lasser les spectateurs.
Political Animals
Political Animals suit une ancienne famille présidentielle en plein désarroi. L'ex-First lady Elaine Barrish, devenue secrétaire d’Etat, essaye de garder sa famille soudée alors que les crises se succèdent. Portée par Sigourney Weaver, cette nouveauté USA Network a été un peu éclipsée par la reprise de Breaking Bad le même jour : faut-il pour autant passer à côté ?
Oui et non : la mini-série ne restera probablement pas dans les annales mais elle est plutôt divertissante et de qualité. Les performances des acteurs sont convaincantes, Sigourney Weaver en tête, et les personnages évitent les traditionnels clichés, même si Elaine Barrish est fortement inspirée d’Hilary Clinton.
Les relations entres les personnages sont intéressantes, les différentes situations dans lesquelles ils se trouvent sont bien traitées, même si elles s’avèrent parfois prévisibles. L’intrigue politique s’intègre bien à la psychologie des personnages même si l’intérêt principal de la série n’est pas là. En bref, un divertissement honnête qui devrait satisfaire les amateurs du genre.
La critique du pilot par sephja.
Weeds
La dealeuse Nancy Botwin et sa famille sont de retour sur Showtime pour une huitième et ultime saison. Alors que le final de la saison 7 avait été initialement conçu comme un series final, nous nous interrogions sur la capacité des scénaristes à rebondir dessus.
Ils s’en sortent plutôt bien. Les deux premiers épisodes, même s’ils ne font pas vraiment avancer l’intrigue, ont le mérite d’être divertissants et de faire un lien correct avec le season final précédent. Malheureusement, les épisodes suivants sont peu drôles et ont du mal à s’insérer dans la continuité de la saison.
À l’opposé d’un Breaking Bad qui, pour sa dernière saison, démarre au quart de tour (lire ci-après), Weeds semble ne pas avancer, ce qui est un peu inquiétant pour une ultime saison. On continue d’espérer voir un retournement de situation mais cette dernière saison est plutôt décevante pour le moment.
La critique du premier épisode de la saison par Antofisherb.
Breaking Bad
Sur Serieall, on aime Breaking Bad, certains de nos membres envisagent d’ailleurs de monter leur propre labo de méthamphétamine dans leur caravane. Autant dire que l’on attendait avec impatience cette cinquième et ultime saison et connaître ainsi le dénouement des péripéties de Walter et Jesse.
Et pour le moment, nous ne sommes pas déçus. On sent que la série entame sa dernière ligne droite : on ne perd pas une seconde, chaque scène et chaque dialogue apportent quelque chose de pertinent à la série : on est très loin du début lent de la saison 4 ! Les acteurs sont toujours aussi excellents et les nouvelles relations entre les personnages apportent, une fois de plus, du renouveau et de nouveaux enjeux à la série, tout en montrant bien les changements opérés sur tout le monde depuis le début.
D’ailleurs, l’évolution de Walter esquissée lors de la précédente saison est ici confirmée : il est devenu un vrai parrain de la drogue qui perd peu à peu toute humanité en essayant de contrôler son entourage et son empire de la drogue naissant. La catastrophe semble inévitable pour lui et le final s’annonce épique et époustouflant !
Avec ce début de saison, Breaking Bad place la barre encore plus haut et promet un final de qualité, preuve qu’elle reste l’une des meilleures séries diffusées actuellement.
La critique du premier épisode de la saison par Scarch.
Alphas
Seconde saison pour Alphas, la série estivale de SyFy. Pour ceux qui auraient manqué la première saison, celle-ci suit des individus dotés de capacités neurologiques hors du commun, les Alphas, au sein d’une agence secrète du gouvernement ayant pour but le bien-être de la société et l’arrestation des méchants Alphas.
Visiblement, la pause annuelle a fait le plus grand bien à l’équipe créative tant le retour de la série s’avère réjouissant. Le season premiere a la pêche, les personnages et la mythologie sont mieux posés que l’an dernier et, même si la série lorgne de plus en plus du côté des X-Men, elle offre un divertissement plus que sympathique en cette période estivale. Bonne surprise pour ce retour !
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Covert Affairs
La seconde saison de Covert Affairs nous avait particulièrement déçus. Les aventures de l’agent de la CIA Annie Walker étaient maussades et parfois ennuyeuses. Cette année voit donc débarquer une Sarah Clarke intriguante en supérieure d’Annie et cette arrivée change en profondeur les règles du jeu.
La série se dote ainsi d’une mythologie digne de ce nom et se montre plus ambitieuse, assumant pleinement son côté série d’espionnage. Reste à savoir si elle va continuer sur cette voie et tenir ses promesses mais il se pourrait bien que cette saison soit celle de la maturité !
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Leverage
Les robins des bois des temps modernes que l’on suit dans Leverage sont de retour pour une cinquième saison. Alors si l’on ne s’attend pas à ce que la série se révolutionne après autant d’épisodes, le premier épisode -sympathique- a malheureusement laisser place à un second vraiment médiocre, qui laisse apparaître d’inquiétantes lacunes.
Leverage reprend exactement le même schéma qu’en saisons 3 et 4, malgré un changement de décor et d’environnement plutôt bienvenue. L’ambition affichée par le showrunner de creuser le background des membres de l’équipe s’avère très décevante en pratique et devrait permettre aux détracteurs de la série de rallier l’aspect formaté des épisodes. L’ensemble reste quand même efficace et on sent que le concept n’est pas encore épuisé, même si la série nous avait habitué à beaucoup mieux les années précédentes.
La critique du premier épisode de la saison par sephja.
Episodes
Episodes, c’est l’histoire d’un couple, Sean et Beverly Lincoln, les créateurs d’une sitcom à succès en Grande-Bretagne, série qui va être adaptée aux Etats-Unis avec Matt LeBlanc dans le rôle principal. Notre couple d’Anglais pur jus découvre ainsi les coulisses d’Hollywood.
Après une saison 1 surprenante et très agréable, Matt LeBlanc et sa bande reviennent avec le lancement de leur série, Pucks. Si le lancement de la série n’apporte pas grand chose de nouveau, on retrouve quand même tous les ingrédients qui faisaient le charme de la première saison : décalage anglo-américain, humour, coulisses d’une série TV, etc. Matt LeBlanc offre une excellente performance où il mêle habilement dérision et sincérité autour de son propre rôle. Un véritable plaisir que de retrouver la série !
Note : De par son statut de co-production américaine et britannique, Episodes propose deux diffusions, une Outre-Manche et une Outre-Atlantique, la première s’étant achevée ce mois-ci. Mais parce que nos critiques sont calées sur la diffusion US, nous avons préféré accorder le bilan à cette diffusion, nous reparlerons de la série à la fin de la diffusion US.
La critique du premier épisode de la saison par alanparish.
Jane by Design
Nouveauté ABC Family, Jane by Design suit donc Jane (logique), une adolescente qui parvient à se faire engager comme assistante pour un haut cadre de la mode alors qu’elle est toujours au lycée. Va-t-elle réussir à conjuguer sa vie d’adolescente avec son nouveau travail ?
La reprise de mi-saison a apporté quatre nouveaux acteurs à la série dont Teri Hatcher, pas forcément dépaysée dans un rôle proche de celui de Susan Mayer qu’elle occupait sur Desperate Housewives (comprendre : “rôle inintéressant”). Les autres servent à proposer des relations amoureuses aux personnages, pas forcément très réussies non plus de ce côté-là.
Quant au final, il est d’ailleurs au niveau de la série, sans grandes surprises puisque la plupart des situations sont attendues depuis pas mal de temps. Seule la nouvelle ambition du personnage de Jérémy apporte un peu de changement mais c’est bien tout. En résumé, Jane by Design est une série à destination des adolescents : il ne faut pas vraiment en attendre plus.
Bref
Phénomène français de la saison 2012-2013, le dernier épisode de Bref a été diffusé début juillet, apportant ainsi une conclusion à la série. La série aura marqué par son format original et une narration efficace mais qui a eu beaucoup de mal à se renouveler au fil du temps. Très drôle à ses débuts, le développement d’une intrigue fil rouge s’est faite au détriment de l’humour et certains épisodes commençaient à sentir un peu trop le réchauffé.
La fin de la série est donc bienvenue et nous permet de conserver un souvenir positif de cette série qui aura bousculé un peu la fiction française !
Burning Love
Webserie proposée par Yahoo, Burning Love est une parodie des émissions de télé-réalité et plus particulièrement du Bachelor, émission dans laquelle un homme cherche la femme de ses rêves. Au casting, on retrouve entre autres Ken Marino, Malin Akerman ou encore Kristen Bell : autant dire que la série nous a intrigués.
Malheureusement, cette websérie peine à se démarquer du modèle dont elle se moque et les seuls épisodes intéressants sont les mêmes que ceux d’une vraie télé-réalité : l’arrivée des participants, leur premier soir, le choix final et “que sont-ils devenus ?”. En dehors de ça, difficile d’accrocher à l’histoire tant celle-ci est ultra-prévisible (la fille la plus montrée dans l’épisode dégage toujours à la fin) et ce, malgré quelques situations et vannes bien trouvées. Une websérie qui sera finalement tombé dans le même piège que les émissions qu’elle parodiait. Dommage.
Eureka
Toutes les bonnes choses ont une fin et Eureka ne déroge pas à la règle. La joyeuse communauté de scientifiques a donc tiré sa révérence dans une ultime saison 5 qui s’annonçait exceptionnelle.
Malheureusement, l’euphorie des premiers épisodes a rapidement cédé la place à la frustration. Peinant à proposer des intrigues cohérentes autour de son univers, cette saison s’est souvent traduite par une succession de stand-alones peu intéressants.
Faisant la part belles aux couples, les différentes histoires n’ont jamais vraiment réussi à prendre, malgré de bonnes idées. Le changement de ligne temporelle aura finalement plus desservi la série, obligeant parfois les scénaristes à proposer une mythologie bancale pour rendre le tout cohérent. La saison doit finalement son salut au casting impeccable et à la bonne humeur communicative des comédiens.
Quant au final, il résout sans surprise les différents conflits restants et voit défiler les anciens acteurs de la série. Sans forcément être mauvais ou raté, il reste trop classique pour la série, laissant le téléspectateur sur sa faim, avec un goût amer dans la bouche.
La critique du final de la saison par sephja.
Blackout
La BBC nous offre régulièrement des mini-séries particulièrement réussies. Cet été ne déroge pas à la règle et on a eu le droit à Blackout, série en trois parties portée par Christopher Eccleston autour d’un politicien alcoolique et corrompu.
Et une fois encore, la chaîne anglaise fait mouche avec ce polar poisseux, particulièrement intéressant. L’esthétique visuelle est plutôt réussie malgré quelques effets douteux et la performance d’Eccleston est impeccable, rendant la descente aux enfers du personnage principal captivante.
Néanmoins, même si les conflits intérieurs du personnage principal sont bien traités et réservent de très bonne scènes, on déplore quand même un traitement un peu superficiel des autres intrigues, l’histoire du complot politico-économique par exemple, probablement dû au format trop court de la série. Au final, bien qu’en dessous de The Shadow Line ou Luther, Blackout reste un bon polar, qui devrait ravir les fans du genre cet été.
La critique du pilot par sephja
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leurs noms : Alanparish, Antofisherb, Kaidijin, Sanschiffre et Sephja.
Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum ! (et promis, on ne mord pas).