Lenina et John continuent leur relation secrète, la Bêta+ se déconnectant d’Indra à chaque fois qu’ils se voient. Ils sont dans leur petite bulle chaque nuit et finissent par s'avouer leur amour. Lenina rend son "walkman" à John, qu'il utilisera devant tout le monde, intriguant Bernard. Cela confirme que la musique existe à New London, mais sans chanson, car mettre des mots sur une musique est un concept sauvage.
Cache-cache avec Indra
C'est avec un bonheur immense que j'ai retrouvé la contrôleuse en vie : ah, l'épisode commence bien ! Comment a-t-elle survécu : par la magie du scénario ? Nous ne le saurons jamais. Elle se dirige vers Soma Pharmaceuticals, qui est en ruine. C’est le laboratoire dans lequel les contrôleurs travaillaient avant, ce qui nous promet de nouvelles révélations (en fait non, mais c'était ce que j'espérais à ce stade de l'épisode). Indra se présente à nouveau sous la forme de Jane. Elle lui dit qu’elle a réussi à atteindre le point où les êtres humains sont stables et qu’elle s’adapte pour qu’ils restent heureux : la contrôleuse découvre que pour y parvenir, Indra emmène la société vers le suicide.
Là où tout a commencé ?
Cache-cache dans la forêt
Pendant ce temps, Bernard à convaincu John de le suivre à une soirée de cache-cache version New London : les Alphas cherchent les Bêtas et quand ils les trouvent… J’ai vraiment besoin de le dire ? Dans cette série, toutes les soirées finissent par du sexe, c’est le but ! Je trouve toutes leurs fêtes assez surprenantes et amusantes, mais ça doit être lassant si c’est tous les jours comme ça. Le fait que ce soit une forme de cache-cache est assez ironique quand on pense au jeu de la contrôleuse et à celui de Lenina et John.
Cette soirée est organisée par le Chantre, le créateur de la musique new londonienne. Il est aussi excentrique et joyeux que tous les autres Alphas. Bien entendu, Helm est présente et elle essaie de mettre en garde John sur le fait qu’il n’a pas sa place dans leur monde, ses sentiments ne correspondant pas à ceux du reste de la société. J’ai été moins enthousiasmée par Helm sur cet épisode, elle perd de sa fraîcheur, je trouve qu’elle se répète et qu’elle en fait un peu trop. Elle révèle souvent ce qui est caché chez les gens, mais là ça passait mal.
Le Chantre lance la chasse et Bernard et John se retrouvent au milieu de la forêt à discuter pendant que les autres jouent : John essaie de faire comprendre à Bernard comment marche le jeu de la séduction chez les Sauvages et que pour lui, les soirées de New London manquent de sens. Mais Bernard préfère chasser et John se retrouve seul et malheureux, à nouveau. La situation devient pire lorsqu’il voit Lenina jouer à cache-cache avec un autre : la bulle vient d’éclater et tout le Soma du monde ne pourra rien y changer. C’était assez prévisible au vu de la vision différente des choses qu’ont Lenina et John, mais j’ai vraiment eu de la peine pour lui sur le moment.
Lenina ne comprend pas que ça puisse autant le toucher, elle doit continuer à prétendre être une Bêta+ comme les autres. John en a marre de se cacher et se fiche des conséquences, il veut une vraie relation monogame. Lenina voudrait ça aussi, mais elle a bien trop peur d’être bannie, donc John finit par accepter les choses telles qu’elles sont, mais il ne veut plus la voir ni la savoir avec un autre, c’est trop douloureux.
Une histoire compliquée qui devient déjà aussi pénible, ça va mal finir.
Et oui Lenina, l’amour ça fait mal aussi
Cache-cache avec Bernard
Bernard a passé une excellente soirée et s’en vante auprès de Henry qui s'inquiète de son attitude. Décidément, quand notre Alpha+ est malheureux, on lui reproche, et quand il est heureux, on lui reproche aussi. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez Henry ? Heureusement que Bernard le déstabilise avec ses connaissances du sanctuaire de la contrôleuse et la présence de Lenina dans son bureau, ça m’a rendu la scène moins désagréable.
Lenina est nerveuse, pensant que Bernard a tout découvert pour John et elle. Mais en fait, il l’invite à un rendez-vous galant… Bon hyper-prévisible au vu du développement de l’Alpha+ vers des tendances sauvages et le triangle amoureux, mais c’est amené de manière assez amusante, comme la série sait bien le faire. La Bêta+ accepte, mais j’ai du mal à savoir si c’est pour ne pas éveiller les soupçons ou parce qu’elle ressent quelque chose pour Bernard. C’est devant un beau coucher de soleil que Lenina et Bernard reparlent des terres sauvages. L'Alpha+ se livre sur ses sentiments et se fait friendzoner par la Bêta+ : quelle briseuse de cœurs, cette petite ! Depuis que le duo Bernard-John s’est réveillé, j’aime de moins en moins l’intrigue de Lenina, car elle reste surtout axée sur le plan amoureux, même si c’est bien fait. Je suis quand même contente qu’elle ne joue pas à un jeu amoureux entre Bernard et John, mais qu’elle sache clairement ce qu’elle ressent pour chacun et le leur dise. Un certain malaise s’installe entre eux, et Lenina se met à fredonner une musique que Bernard reconnait comme étant celle du "walkman" de John. Quand la Bêta+ lui ment sur la provenance de la chanson, il semble comprendre ce que ses deux "amis" lui cachent.
De son côté, John, qui ne quitte plus son "walkman", se retrouve dans un jardin au milieu des Epsilon. CJack60 est très intéressé par lui. Non, pas comme ça voyons, l'intérêt n'est pas que sexuel dans cette série quand même ! Ils ne sont même pas à une soirée, ça veut tout dire.
Ne faites pas semblant de travailler, on sait que vous matez John !
Quand on en a marre de cache-cache
John rentre chez lui et attend Lenina qui ne vient pas. Fou de jalousie, l’imaginant dans les bras de n’importe quel Alpha au lieu des siens, il court la chercher. Ne la trouvant pas, il se retrouve accoudé au bar du réfectoire des Epsilons et est vite rejoint par CJack60 à qui il demande de se choisir un vrai nom. "John" n’étant pas le prénom approprié, l’Epsilon ne sait pas trop quoi choisir. Leur conversation tourne mal lorsque John ne peut pas avoir de bière et voit les Epsilons nettoyer le verre qu’il vient de casser. Il s’énerve et cherche à leur montrer qu’ils ne sont pas réellement heureux, mais juste les esclaves drogués des Alphas. John pense qu’ils devraient vouloir des choses et pouvoir faire des choix, non se contenter de vivre la vie décidée par les Alphas. Il ne comprend pas qu’ils sont conditionnés à ne pas se poser ce genre de questions, mais uniquement à agir selon leur caste.
Il s’éloigne, se pensant vaincu, mais CJack60 casse un verre et les autres Epsilons se mettent à tout casser dans leur réfectoire.
Je suis un peu déçue par cette scène, j'attendais un face-à-face plus intéressant entre John et CJack60, nous montrant mieux la réflexion de ce dernier. C'est bien trop superficiel et la révolte des Epsilons est incohérente, car seul CJack60 montrait des signes de changement auparavant. Comme lorsque John a challengé les Bêtas dans l'épisode 5, les Epsilons n'auraient pas dû réagir ainsi. CJack60 a évolué petit à petit, pas d'un seul coup. Après, son comportement et certaines de ses paroles ont pu semer les graines de la rébellion parmi les siens, mais je reste convaincue que cette réaction ne va pas. Il reste seulement deux épisodes avant la fin de la saison et je crains que le scénario ne précipite les événements en bâclant un peu certains sujets.
Lenina et Bernard se retrouvent chez lui, devant décider, vu que c’est la fin de leur rendez-vous, s’ils doivent coucher ensemble comme les Sauvages. Chacun dit oui, mais le consentement de Lenina est forcé et Bernard lui demande de s’en aller. Il espérait qu’elle ait vraiment envie de cette connexion, malgré ses paroles sur l’amitié. Il s’effondre en pleurs, refusant pour une fois de prendre du Soma afin de ressentir la douleur. J’ai trouvé cette scène bien triste, Bernard est vraiment un souffre-douleur dans cette série et il me peine beaucoup. La situation peut correspondre au pousse-au-suicide préparé par Indra, mais je la trouve détestable, j’aurais aimé un peu de bonheur pour ce personnage auquel j’ai fini par m’attacher.
Lenina rejoint John avec qui elle passe le reste de la nuit. Cela ne suffit par pour rassurer John sur ses doutes et ses peurs : il va retrouver Helm pour qu’elle fasse disparaître ses sentiments en le connectant à Indra.
Henry retrouve la contrôleuse, mais celle-ci semble avoir perdu la raison. Elle dit dans sa folie que les humains se sont plaints et que les contrôleurs leur ont donné le Soma pour leurs angoisses, l’interface optique pour les connecter, mais que ça n’a pas suffit. Que s’est-il donc passé ? L’épisode se termine sur John mettant son interface optique, pendant que nous entendons les paroles de Mond disant qu’Indra cherche la connexion avec le virus qui lui permettra d’atteindre son but : la mort. Cette dernière révélation n’a pas l’effet voulu : je le savais déjà et c’est mal amené, ce dialogue étant vraiment sans intérêt.
Finie la douceur de la pluie du début de l’épisode, passons à la douleur
En conclusion, cet épisode connaît une baisse de régime, mettant les choses en place pour un conflit de plus grande ampleur. Le final approche et ça se sent.
J'ai aimé :
- Le jeu de cache-cache, les New Londoniens ont une manière plaisante d’y jouer.
- La bulle de Lenina et John, c’est très léger.
Je n'ai pas aimé :
- Ai-je besoin de citer à nouveau Henry ? Oui, dommage qu’il ne soit pas apparenté à John, il aurait quitté la série dès le premier épisode.
- Lenina, briseuse de cœurs et c’est tout.
- La contrôleuse, remettant du mystère au lieu d’avancer dans ses révélations.
Ma note : 13/20