On se demandait jusqu’où pouvait aller Castle après les épisodes d’excellente qualité que nous avons connus ces derniers temps. Si les scénaristes sont toujours prêts à sortir des sentiers battus, cette fois-ci l’épisode ne restera pas dans les annales, ni dans le mauvais sens, ni dans le bon.
On comprend très rapidement dans quel monde on se dirige lorsque l’on apprend que la victime est l’un des deux co-propriétaires d’un casino à Atlantic City : l’enquête va nous mener sur les terres du Boardwalk Empire dixit Richard, toujours prompt pour faire la petite référence télé ou roman.
Cela va être l’occasion de mettre enfin en valeur Gates : celle-ci décide d’envoyer tous les garçons enquêter sur place, pendant qu’elle et Beckett restent sur la partie New-Yorkaise de l’enquête. Ceci va quand même carrément brider Kate… qui va s’en plaindre. A côté de cela, les garçons aimeraient se la jouer façon « Very Bad Trip », mais en raison de l’enquête et de la coopération déclinante de l’autre patron du casino (interprété par Richard Burgi, toujours génial quand il faut être un SOB patenté), cela va s’avérer délicat.
Pourtant, ils aimeraient tant… et il faut dire que c’est tentant, d’autant plus quand on peut effectuer des repérages pour le futur enterrement de vie de garçon de Ryan. Sauf que non en fait, parce qu’en plus, le pauvre a été contraint de choisir son beau-frère de 16 ans comme témoin… devenus rapidement persona non grata du Sapphire, les trois mousquetaires se réintroduisent déguisés en Elvis. C’était LA scène jubilatoire de l’épisode. Et la réplique est pour Esposito : « Elvis could have been brown ! I’m Elvez ! »
Celle-là, elle se passe de commentaires...
A côté, l’enquête reste assez classique, forcément la mafia vient tremper ses sales pattes dans le casino, et au final, c’est l’ex-femme vénale mais visiblement apeurée qui a fait le coup. Le plaisir se limitait à voir les tribulations de notre trio fort en testostérone…
A côté, on a eu droit à une Beckett en manque de son Castle adoré. Si j’ai trouvé ça intéressant de voire Gates descendue de ses grands chevaux, voire Kate inexistante m’a attristé. On en vient à la même conclusion qu’elle, et finalement que Gates (ce qui était sans doute le but de l’épisode), Kate a beaucoup de mal sans Castle, qui est finalement très utile. C’est à se demander comment elle est arrivée là sans Rick !
Pour finir, pas de Martha chez les Castle, juste Alexi : et si la première scène rappelait des choses intéressantes sur la relation père-fille entre Castle et sa rouquine adolescente, la suite est allée beaucoup moins bien : contre son gré, une fête s’organise chez Alexi, qui très rapidement pète un câble et envoie tout le monde chier, tout en sachant pertinemment que son père n’aurait rien dit (c’est pas comme si c’était un modèle d’autorité le Castle…). D’ailleurs, à son retour, on se rend compte qu’il a réellement fini par une grosse cuite. Et on regrette qu’Alexi n’en ait pas fait autant, alors que c’est de son âge…
Au final, l’épisode est assez moyen, le cadre de l’enquête est sympa et les touches d’humour sont toujours présentes, mais on manque d’interactions entre Kate et Castle, les trois mecs sont sympas mais ont quand même moins d’alchimie…
J’ai aimé :
- Les costumes d’Elvis
- Gates enfin sortie de son rôle de tyran qui casse les pieds
Je n’ai pas aimé :
- La storyline d’Alexi
- Un manque d’alchimie entre les personnages
- Beckett éteinte
Ma note : 12/20, un épisode très classique, qui fait mouche grâce à quelques ingéniosités.