Critique : Castle 4.09

Le 24 novembre 2011 à 20:50  |  ~ 5 minutes de lecture
Lorsqu’un sniper en série sévit dans New York, Beckett replonge dans de mauvais souvenirs…
Par MoolFreet

Critique : Castle 4.09

~ 5 minutes de lecture
Lorsqu’un sniper en série sévit dans New York, Beckett replonge dans de mauvais souvenirs…
Par MoolFreet

S’il y a une chose dans laquelle l’équipe de Castle est passée maître ces deux dernières saisons, c’est l’art de nous asséner un épisode anxiogène au possible après quelques épisodes légers. Plus ça va, meilleur c’est.

 

Post-Traumatic Stress Disorder

 

Imaginez-vous en train de vous promener tranquillement dans les rues de Manhattan, discutant avec un ami, ou sirotant un café… quand soudain plus rien. La dernière image de votre vie, c’est celle-là. Cette mort aussi soudaine, c’est ce qui arrive à une jeune future mariée. On comprend instantanément qu’un sniper rôde…

Pourquoi elle ? Personne ne comprend. Par contre, ce qu’on réalise, c’est la souffrance à venir de Kate, confrontée à un souvenir pas si lointain. Au début, tout va bien, elle est passée au-dessus de tout ça, c’est oublié. Petit à petit, la tension s’installe… et lorsqu’une deuxième victime est découverte, la peur prend le pas sur tout le reste. A un tel point qu’effrayée par une sirène de police, elle se jette entre deux poubelles, sous le regard inquiet de Castle, Esposito, Ryan et Lanie. Et ce n’est que le début…

 

Un épisode très dur pour Kate, très grand pour Stana.

 

Castle sent Kate s’écrouler petit à petit, et tente de la consoler. Mais elle se ferme totalement, et trouve refuge chez son psy, qui lui conseille de renoncer à l’enquête. Kate se braque, et tente de se persuader que tout va bien.

 

Stana Katic éblouissante, Esposito prend de l’ampleur

 

Cet épisode est réellement une ode à l’actrice. Elle est totalement crédible dans un pétage de plombs total de Kate, et nous emporte avec elle dans sa folie, sa paranoïa… qui atteint son apogée lorsqu’elle se saoule, fait une énorme crise, et se blesse.

Les trois garçons tentent tout pour résoudre l’enquête et abréger ses souffrances. C’est alors Esposito, bien aidé par une Gates qui n’hésite pas à y mettre du sien et est bien plus supportable ainsi, qui prend le relais pour diriger l’enquête, lui qui a une expérience en matière de snipers, lui qui s’est également fait tirer dessus par l’un d’entre eux. Ce dernier détail va pousser Castle à lui demander d’aller parler à Kate. Et lors d’une excellente scène, très intense, très touchante, au cours de laquelle la Beckett toujours forte dans sa carapace, et Esposito, le mec qu’on n’a jamais vu autrement qu’en situation comique, discutent autour de l’arme qui a blessé Kate, les choses commencent à s’améliorer.

 

Pas le genre de filles dont on peut profiter quand elle a bu !

 

Quasiment tous les personnages sont parfaitement utilisés dans cet épisode. Beckett et Esposito en tête donc, Castle est légèrement sous-utilisé, mais son inquiétude pour Beckett est touchante. Ryan également est légèrement éclipsé par son partenaire. Alexi a été pour une fois utile et insérée intelligemment, en aidant son père à identifier de quel tableau provenait les petites poupées de papier que le sniper laissait derrière lui, offrant un indice sur sa prochaine victime.

Il s’avèrera finalement que le sniper est un ancien Marine qui a été abandonné par tout le monde, est devenu clochard, a perdu l’usage de sa jambe… bref de quoi être bien remonté. Et toutes ses victimes étaient des personnes à la récente réussite, professionnelle ou personnelle.

Et lorsqu’une équipe d’athlétisme remporte le Championnat d’Etat et va célébrer cela dans Central Park, il décide de tous les descendre. Sauf que cette fois, le commissariat du 12th Precinct, bien aidé par Castle, a un coup d’avance sur lui, et repère le bâtiment d’où il compte tirer. Beckett le traque, et après une confrontation où elle s’ouvre sincèrement à lui pour le faire changer d’avis, en vain, il se fait descendre par Esposito.

 

Tout est bien qui finit bien, on en doutait peu. Mais toute cette aventure pousse Kate à vouloir changer de façon d’être. C’est ce qu’elle confie à son psy dans l’ultime scène de l’épisode. Un changement qui se fera avec Castle, qui  a su s’effacer pour la laisser respirer et gérer tout ça. Et cette scène annonce des choses intéressantes pour la dynamique de la série.

 

Un épisode très bien ficelé donc, excellemment bien réalisé, avec une tension de tous les instants, qui met en valeur Stana Katic (Beckett) et Jon Huertas (Esposito), excellents. La première mériterait même une nomination à quelques awards pour sa performance…

 

J’ai aimé :

  • La réalisation
  • Gates qui continue à s’améliorer
  • Esposito qui s’affirme enfin
  • Stana Katic, magistrale

 

Je n’ai pas aimé :

  • Castle un peu en retrait

 

Ma note : 17/20,  on se demande quasiment ce qu’on pourrait demander en plus à la série !

L'auteur

Commentaires

Avatar Liam
Liam
Tout à fait d'accord avec ta critique et surtout sur la qualité de l'interprétation de l'actrice Stana Katic. j'ai préféré la scène où elle s'écroule , jetant son arme et son insigne.

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