Critique : Desperate Housewives 6.16

Le 04 mars 2010 à 20:06  |  ~ 6 minutes de lecture
Profitons de l'éclaircie. Elle pourrait ne pas durer très longtemps. Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai passé un agréable moment devant Desperate housewives. Tout n'est pas parfait, mais on peut enfin souffler après le désastre des dernières semaines.
Par Ryan

Critique : Desperate Housewives 6.16

~ 6 minutes de lecture
Profitons de l'éclaircie. Elle pourrait ne pas durer très longtemps. Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai passé un agréable moment devant Desperate housewives. Tout n'est pas parfait, mais on peut enfin souffler après le désastre des dernières semaines.
Par Ryan

Si la série pouvait remonter la pente grâce à cet épisode, ce ne serait pas de refus. Même si honnêtement, je n'y crois pas une seconde. Les intrigues fonctionnent bien, il y a de bonnes idées. Des mauvaises aussi évidemment. Mais les développer sur la durée, c'est une autre paire de manche. Marc Cherry et sa bande ne sont pas très doués à ce petit jeu. Le seul réel problème est finalement toujours le même. Les intrigues sont beaucoup trop cloisonnés. Les personnages ne se croisent pas une seule seconde. On passe d'un personnage à l'autre et les filles ne sont jamais ensemble. Ca a toujours été le gros problème de la série. Et c'est toujours assez embêtant, car ensemble, les filles fonctionnent bien mieux. C'est une évidence.

 

Katherine se remet en question. Ou plutôt elle remet en question son mode de vie. C'est amené sans aucune subtilité, mais pourquoi pas ? Je serai assez curieux de voir le personnage devenir lesbienne. Sa relation avec Robin pourrait avoir du potentiel. Je ne sais pas trop quoi en penser pour le moment. Mais je suis curieux de voir le résultat. Et je commence à apprécier le personnage de Robin. Une vraie caricature, mais au moins elle apporte un vent de fraicheur dans Wisteria lane. Même si ça ne devrait pas durer. On pourrait juste éviter de nous montrer Julie Benz à moitié nue toutes les deux scènes. Elle est très belle oui. Mais la scène du rêve était totalement clichée et ridicule. J'ai préféré voir Katherine se poser des questions et parler calmement à son psy des sentiments qu'elle éprouve pour cette quasi inconnue. Elle reste hésitante, mais saute néanmoins le pas en fin d'épisode. Vu la tête de Katherine, je pense que l'on va rapidement faire machine arrière avec cette histoire. C'est évident dès le départ de toute façon. C'est typiquement le style d'intrigue qui va durer quelques épisodes. Et on en reparlera plus jamais. Je tiens le pari.

Lynette et Tom, ce n'est pas très original. J'ai pourtant bien aimé. Je me demande presque pourquoi. Lynette a totalement oublié l'anniversaire de sa fille. Et tant qu'on y est, elle a aussi sans doute oublié qu'elle avait une fille. Je la comprends, Penny est tellement invisible que j'en aurai fait de même. Son excuse est complètement bidon. Elle est enceinte donc elle oublie beaucoup de choses. Comme si ça pouvait tout expliquer. J'aime bien Lynette, mais dans le genre emmerdeuse, on ne fait pas mieux. La fugue de Penny n'était pas du plus bel effet. Mais ça nous garantit au moins d'une jolie scène dans le motel. Le seul véritable problème étant que ça n'apporte rien à la suite. Comme toujours ou presque avec les Scavo. Une petite intrigue comique ou pas sur le moment, mais qui n'apporte rien par la suite. Cette fois, c'était pas trop mal. On peut déjà s'estimer heureux.

Bree est enfin décollée d'Orson. Ce n'est pas dommage. D'autant que l'on retrouve Andrew. J'avais cru comprendre que Shawn Pyfrom avait quitté la série. Si on pouvait le revoir de temps à autre, je ne serai pas contre. Andrew n'a pas vraiment changé au fond. Ses rapports avec sa mère sont toujours assez difficiles. Et parfois, c'est bien de rappeler leur passif à tous les deux. On aurait pû seulement se concentrer sur la relation conflictuelle entre la mère et le fils. En plus de cela, on nous met au milieu un nouveau psychopathe en puissance spécialement pour Bree. Comme si elle n'avait pas déjà eu sa dose. Ca m'intrigue, mais je reste prudent. Ca ne m'inspire pas grand chose de bon. Même si les scènes avec Andrew et Sam sont assez bonnes dans cet épisode. Sous ses airs de jeune premier, Sam serait donc un tordu. Rien n'est sûr, mais ça se voit venir de très loin. Ce serait bien de pousser cette intrigue loin pour vraiment l'assumer. Mais je ne la sens pas vraiment cette histoire. Mais au moins, on ne parle pas de Bree et Orson cette semaine. Ce qui est déjà un petit soulagement en soi.

 

desperate housewives s06e16

 

Rien de fondamentalement extraordinaire pour Gabrielle. C'est un peu toujours la même chose. Elle regrette sa vie passé et aimerait redevenir cette jeune femme pétillante et ne plus avoir autant de responsabilités. Mais ça marche malgré tout. Le charme pétillant d'Eva Longoria doit toujours agir sur moi. Je ne vois pas d'autres explications. Sa petite cohabitation chez les gay est amusante, sans être trop lourde. Les clichés sont là, mais bien utilisés. Gaby se rend compte de ce qu'elle a chez elle. Ca la rend moins superficielle. Même si on a dû avoir cette même morale des dizaines de fois depuis deux ans. Mais bon, c'est comme ça. J'aime bien Bob et Lee. Même si, soyons clair, ce sont des clichés ambulants de la communauté gay. Ca n'a pas l'air de déranger Cherry de toute évidence.

Deux semaines de suite que Susan n'est pas énervante. Ce n'est pas normal. Il faut vraiment faire quelque chose. Bon, elle n'était pas très fine à forcer la main de Roy pour demander Karen en mariage. Car c'est bien de ça dont il s'agit. Elle a un sacré culot cette femme. Bien fait pour elle, le vieux Roy se venge en l'embrassant à pleine bouche. C'est ce qu'on appelle une belle punition. Le futur mariage de Karen et Roy n'a pas grand intérêt. Si ce n'est préparer une intrigue plus dramatique pour Karen. Elle a un cancer. C'est émouvant car Kathryn Joosten a elle-même été atteinte de cette maladie. Ca pourrait être une belle histoire pour les prochains épisodes. De toute façon, ça ne pourra jamais être pire que le cancer de Lynette. Ce ne sera pas très difficile.

Les Bolen sont toujours dans un univers parallèle. Je me suis totalement désintéressé de leurs histoires. Et ce n'est pas leur virée à New-york qui va les sauver. Que du contraire. Ca les plonge encore davantage dans un ennui mortel. Danny s'est enfui à la grosse pomme pour retrouver sa copine superficielle. La belle affaire. On va peut-être néanmoins en savoir plus sur le gros mystère de la saison. Les Bolen ayant vécu à New-york avant leur gros drame. Mais étant donné qu'il reste encore pas mal d'épisodes avant le season finale. Ne soyons pas trop gourmands.

 

Bilan : Un épisode correct. Tout n'est peut-être pas totalement perdu pour Desperate housewives. J'ai passé un bon moment avec la série. Il y a des idées pas si mauvaises ça et là. Les exploiter, c'est une autre histoire. Ca ne sera peut-être pas le même son de cloche la semaine prochaine. Mais une éclaircie est toujours bonne à prendre.

Retrouvez toutes les critiques de Ryan sur son blog critiklive.

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