Critique : Doctor Who (2005) 8.04

Le 18 septembre 2014 à 16:00  |  ~ 19 minutes de lecture
Listen to the Moff !
Par Gizmo

Critique : Doctor Who (2005) 8.04

~ 19 minutes de lecture
Listen to the Moff !
Par Gizmo

 

En 1852, Gustave Flaubert explique à sa maîtresse Louise Collet qu'il rêve d'écrire un livre sur rien, "un livre qui n'aurait presque pas de sujet ou du moins où le sujet serait presque invisible, si cela se peut". En 2014, Moffat le prend au mot, et nous pond un épisode sur rien. Par la même occasion, il fait trembler l'intégralité du Whoniverse et s'impose comme l'un des scénaristes les plus inventifs et fougueux de notre époque. Rien que ça. Alors, tendez bien l'oreille and ... LISTEN ! 

 

 

 

Listen

 

 

 

 

Light and Dark

 

 

 

 Depuis son annonce, Listen est l'épisode qui fait le plus parler de lui en cette huitième saison : certains crient au génie, d'autres y voient une énième arnaque blasphématoire. Comme toujours, Steven Moffat divise. Pourtant, à ses yeux, cet épisode devait être celui de la réconciliation. En effet, il est désormais reconnu que chaque saison du showrunner écossais se veut différente de la précédente. Contrairement à Russel T. Davies qui adoptait une structure et un rythme assez similaire de saison en saison, Moffat tente chaque année de contenter les déçus de la saison précédente. En vain. Ainsi, ceux qui conspuent l'arc-boutée saison 6 affrontent ceux qui cherchent encore la cohérence d'une saison 7 qui prenait un peu l'eau par moments.

 

 Cette année, Steven Moffat a donc, dans un nouvel élan suicidaire, décidé de prendre à revers son travail sur la saison 7, et de répondre aux trop nombreuses critiques qu'on lui adressait. Clara était la cible des moqueries, personnage fantoche et inutile pour beaucoup ? Bingo, elle devient le fer de lance de cette nouvelle saison, face à un Docteur revenu à l'état sauvage. On reprochait à Moffat de s'embourber dans des arcs à l'infini ? Deux mots (« Promised Land ») et quelques très légers indices suffisent cette fois-ci, rappelant la structure chère à RTD. Les scripts manquaient de cohérence entre eux, certains fans suspectant Moffat de se garder le plus gros du gâteau et de laisser ses collègues se contenter de miettes ? Le voilà crédité comme co-scénariste sur une grande partie des scripts de cette saison, tandis qu'il nous offre l'épisode « light » de l'année, exercice difficile, mais toujours passionnant.
 


C'est un véritable retour aux origines pour le scénariste. Débarrassé de River Song, de filles impossibles/qui attendent, du gang des pieds nickelés de l'espace, d'épisodes événements en pagaille, il peut offrir un scénario sans fioritures, 100% consacré à ses personnages et à son ambiance. Le showrunner a avoué avoir voulu relever un défi en se confrontant à un exercice aussi périlleux. Pourtant, il n'est pas à son coup d'essai, puisque Blink, auquel bon nombre de critiques renvoient cet épisode, relevait déjà le défi avec talent. Une saison plus tard, RTD avait surpris tout le monde en offrant un épisode – à mes yeux – parfait, le terrifiant et génial Midnightun sommet de l'épouvante qui rappelait que les monstres les plus effrayants étaient ceux qui restaient dans l'ombre. Quatre ans plus tard, Steven Moffat s'adonne au jeu du loner light and dark, non sans difficultés. Ainsi, Big M est-il toujours capable de se cacher sous le lit des téléspectateurs pour les poursuivre jusque dans leurs cauchemars ? Peut-il développer un lien entre le Docteur et ses compagnons de voyage, sans qu'aucun mystère très mystérieux ne vienne embuer cette relation ? En réduisant le casting et le budget de cet épisode à peau de chagrin, tout comme Blink en son temps, Steven Moffat peut-il faire ressortir plus flamboyante que jamais la qualité de son écriture, dans une régénération flamboyante ?

 

 

 

Out they'll come a slithering... from underneath the bed !

Sûrement la main de Moffat au pied d'un hater.

 

 

 

 

Blink at Midnight ?

 

 

 

Si la comparaison avec les deux épisodes précédemment cités est pertinent en apparence, il serait pourtant un peu laborieux de s'adonner au jeu des comparaisons. En effet, passé l'aspect light de l'épisode et le postulat de base (ce qui se cache dans l'ombre), Listen prend des chemins radicalement différents. Et on ne peut que remercier Moffat de cette initiative. Blink et Midnight représentent de véritables coups de génie, nul besoin de les copier. Moffat s'y est d'ailleurs déjà essayé en tentant de ré-exploiter, plus ou moins, les Weeping Angels à plusieurs reprises. Non, à présent, il faut aller voir ailleurs, chercher plus loin pour offrir quelque chose de neuf au spectateur. En ce sens, si un petit sentiment de déjà-vu peut parfois habiter le fan, notamment au niveau des thématiques et de certains gimmicks sur lesquels nous reviendrons, l'épisode ose tout de même prendre à revers les attentes de son public. Car l'excellente idée – paradoxale - de ce loner, c'est d'en faire un épisode essentiel pour la construction de ce Docteur, et de cette saison.

 

 

 

Why is there no such thing as perfect hiding ?

Le Docteur et sa nouvelle compagne favorite.

 

 

 

En effet, depuis ses débuts dans Deep Breath il est évident que ce douzième Docteur (ou ce premier/quatorzième/rebooté Docteur) se cherche. Des réponses seront sûrement apportées par la suite, car il semble probable qu'il y ait anguille sous roche et que toutes ces interrogations mènent à une de ces révélations dont Moffy est friand, mais pour le moment, chaque épisode a participé à ce long mouvement progressif (à part celui de Gatiss, mais il ne faut pas trop lui en demander non plus). Comme le Docteur l'expliquait habilement face au Half-Face Man, reprenant non sans humour la métaphore du bateau de Thésée avec un balai, que reste t-il du Docteur des débuts, maintenant qu'il est passé par toutes les étapes inimaginables ? L'intelligence de Moffat dans un tel épisode est de recentrer son personnage sur lui-même. Au fil des dernières saisons, Steven Moffat a marié, tué, effacé son Docteur, il s'est permis toutes les hérésies possibles et décide à présent de confronter avec intelligence Twelve à ses propres égarements. Qui est-il, finalement, ce vagabond qui a fuit les siens, et qui maintenant repart en quête de sa maison tout en craignant sans doute ce qui l'attend là-bas ? Le twist de l'épisode, à la fois passionnant et effrayant de simplicité, est un modèle d'intelligence, tant il recoupe à la fois les thématiques chères à Steven Moffat, au public et à la série depuis ses débuts : chercher l'enfant.

 

 

 

 

The Teacher, the Soldier and the Doctor


 

 

 

Et qui mieux que Clara, l'institutrice, « the carer » et la baby-sitter de cette incarnation, peut affronter les craintes profondes qui tourmentent son ami ? Face à un Docteur inquiétant en quête de sens, Clara tente elle aussi de se former un cocon plus solide et rassurant. Elle qui tenait tant la saison passée à ne pas être dérangée dans son quotidien par le Time Lord déluré (mis-à-part le mercredi, avant l'heure du thé), la voilà confrontée à un Docteur intrusif (jusque dans sa chambre à coucher) et peu enclin aux effusions. Pourtant, depuis 4 épisodes à présent, les rapports de force se renversent, et Clara finit toujours par obtenir l'ascendant sur son ancien précepteur, quitte à lui donner des ordres.

 

 

 

 

Do as you're told.

Just remember who is standing in your way !

 

 

 

Bien évidemment, l'autre nouveauté de l'épisode réside en la personne de Danny Pink. Et d'Orson Pink. Tout ne se passe pas comme prévu entre Clara et Danny, le rendez-vous étant rapidement résumé à travers un jeu d'ellipses temporelles qui n'est pas sans rappeler l'entretien des deux protagonistes lors de leur première rencontre. L'épisode se bornera coûte que coûte à les réunir, même si pour cela Clara doit se rendre au bout de l'univers. Voir Steven Moffat joindre le micro et le macroscopique en un tour de main est toujours fascinant. Car tout l'épisode, avec ses nombreux détours dans le temps, sera finalement celui d'un parcours intérieur pour Clara. Celui de l'acceptation, de la compréhension. Certes, il est agaçant pour certains fans de voir Clara une fois de plus modifier le destin du Docteur. Mais d'un autre côté, qui mieux qu'elle, celle qui a vu toute la vie du Time Lord défiler sous ses yeux, peut comprendre l'enfant qui est en lui ? En ce sens, elle fait vraiment honneur à SON Docteur, Eleven, qui se définissait par son rapport à l'enfance. 

 

 

 

 

I'm going to leave you something, just so you'll always remember.

"A soldier so brave he doesn't need a gun. He can keep the whole world safe. What shall we call him ?"

(Moffat, ce génie)

 

 

 

Le personnage de Danny avait convaincu peu de fans lors de l'annonce de son arrivée dans la série. Il est pourtant l'une des nombreuses qualités de cet épisode. Beaucoup plus naturel que lors de sa première apparition, le personnage nous semble enfin crédible et développe une belle alchimie avec Clara.  Le voir se développer en miroir, à travers un tryptique temporel est une belle idée, qui est soutenue par l'interprétation sans faille des deux comédiens. Comme toujours, Steven Moffat excelle lors des scènes de terreur enfantine, qui sont enfin l'occasion pour Capaladi de présenter un Docteur "en empathie" (à sa façon) avec les enfants, dans un registre très différent de son prédécesseur. Finalement, les encouragements teintés d'ironie de Twelve combinés à la douceur de Clara offrent un parfait dynamisme à la scène, là où elle était souvent vouée à rester en retrait avec Eleven, trop occupée à l'écouter rassurer les enfants, des étoiles pleins les yeux.


 Le Docteur et Danny sont finalement deux êtres complémentaires, et la perspective de leur rencontre est réjouissante. Voir Twelve s'inquiéter des fréquentations de son assistante est touchant, mais nul doute que l'avenir s'annonce houleux pour nos deux voyageurs. Développé au-delà de son statut de love-interest, Danny semble peu à peu devenir un personnage à part entière, ce qui rend l'avenir encore plus complexe, pour Clara, comme pour le spectateur. Entre un compagnon sensible et un Docteur peu enclin au dialogue, la rupture semble inévitable. Mais laquelle ?

 

 

 

Moffatism !

 

 


Si cet épisode est génial, en tant que tel, mais aussi en tant que création de Moffat, c'est qu'il parvient à détourner, dans le fond, beaucoup de critiques qu'on adresse à son showrunner. La relation Clara/Danny nous rappelle qu'il est toujours aussi bon pour donner du coeur à son récit. Depuis l'effacement progressif de River Song et le départ des Ponds, l'empathie du spectateur érrait telle une âme en peine. Clara, bien que très sympathique, manquait un peu trop de contenu pour pouvoir totalement s'identifier, tandis qu'Eleven avait atteint l'âge de la maturité. La grande force de cet épisode provient de cette faculté à rendre tous, oui TOUS ses protagonistes attachants. Bon, je ne compte pas vraiment le gardien de la pension comme un protagoniste, ne vous inquiétez pas. Mais lorsque le noeud du problème est révélé, le spectateur ne peut que ressentir une énorme envie d'étreindre le Docteur, malgré ses réticences.

 

Même le personnage d'Orson Pink, pourtant peu présent, parvient à créer un lien avec le spectateur. Grâce au travail sur l'ambiance, et notamment sur le son (car oui, savoir établir du silence dans une série n'est pas toujours chose aisée, et j'ai apprécie ce parti-pris lors des séquences "fin de l'univers"), la solitude ressentie par le personnage est contagieuse. Le voir en plus refuser d'avouer sa peur face aux deux seuls êtres restant dans l'univers complexifie ce qui n'aurait pu être qu'un banal ressort scénaristique afin de réunir Clara et Danny. Plus que jamais, Steven Moffat prouve sa capacité à écrire des personnages. Oubliez Tasha Lem, la Grande Intelligence ou Strax. Ne retenez que Ruppert, Danny et Orson.

 

 

 

Please, don't make me spend another night here.

"I want you baaaack !" (and me too)

 

 


 Cependant, certains pourront légitimement reprocher à Moffat de peiner à se renouveler dans ses thématiques. Je ne parle pas tant de l'évocation de l'enfance ou bien de la dimension militaire, puisque ce sont des caractéristiques inhérentes au show, mais plutôt de certaines répliques, notamment le monologue initial, ou bien la nature entrevue du monstre, qui n'offrent pas de réelle surprise quand on connaît le travail du bonhomme. Les Weeping Angels, Silences, Vashta Neradas sont déjà passés par là. Voir le Docteur se questionner sur ce qui se cache dans le coin de son œil rappellera évidemment des répliques similaires dans The Eleventh Hour et Day of the Moon. Le monstre caché sous le lit évoque les Clockworks Droids à l’affût dans la chambre de Reinette. Les parallèles sont nombreux, mais participent aussi à la patte de Moffat. Si ce dernier a réussi à offrir des choses différentes ces derniers temps (notamment l'épisode des 50 ans, qui était très différent de ses scripts habituels), il est aussi légitime qu'il revienne aux thématiques qui lui sont chères lorsqu'il en a l'occasion. Peu importe, tant que l'épisode est bon.


Quant au voeu de silence final sur la nature de la créature, il est la cerise sur le gâteau, la loupiote sur le TARDIS qui achève de consacrer cet épisode au rang des grands. J'ai beaucoup d'affection pour Hide, et son twist final qui transforme une histoire de fantômes en comédie romantique. Mais je comprends qu'un tel parti-pris dérange, que la révélation décrédibilise l'épisode au revisionnage. J'aime beaucoup The Satan Pit, et sa confrontation finale grotesque gratinée de Deus-ex-machina. Mais je comprends que le fait de voir la créature puisse aussi poser problème, d'autant plus lorsqu'il est question du Diable.

 

Le point commun entre ces trois histoires concerne le Docteur. Dans chaque cas, le Docteur est effrayé face à une puissance qu'il ne connaît pas. Bien évidemment, nul besoin de ré-invoquer Midnight, qui jusqu'à maintenant officiait en parangon de l'arlésienne monstrueuse dans le Whoniverse. Le voici à présent détrôné par Listen. Pire que le monstre qu'on sait là mais qu'on ne voit pas, Moffat pousse le vice jusqu'à nous faire douter jusqu'au bout sur l'existence du monstre, nous laissant en compagnie d'un Docteur qui suffit largement à nous inquiéter. Alors, la créature la plus terrible du Whoniverse serait-elle finalement un enfant sous une couette ?

 

 

 

Nobody's safe, especially not at night in the dark, anything can get you.

Un problème avec le nouveau Docteur ?

 

 

 

An Unearthly Child

 

 

 

 Mais le pont le plus sensible de l'épisode reste bien évidemment sa fin. Aborder de façon aussi frontale la jeunesse du Time Lord pourra en choquer plus d'un, d'autant plus que Moffat n'en est pas à son coup d'essai de ce côté, lui qui ne cesse de s'interroger sur le titre de la série depuis qu'il a pris les commandes. Cependant, avec ce final, on semble être arrivé à une sorte de conclusion. L'ultime "Moffat Loop". Comme si à présent, quelque chose ne serait plus jamais comme avant dans l'esprit des fans. Pourtant, le postulat de départ nous avait prévenu, nous allions découvrir ce que nous ne pouvions pas voir, mais qui pourtant était là, flottant au dessus de la série depuis son commencement.
 


Certes, RTD avait déjà exploré en quelques phrases l'enfance difficile du Docteur, notamment en nous montrant celle du Maître. Mais la démarche de Moffat est autrement plus captivante cette fois-ci. Avec beaucoup de pudeur, il dévoile cet épisode perdu de l'existence du Time Lord, comme s'il soulevait le coin d'un rideau pour ne nous laisser apercevoir qu'une petite partie du tableau. Avec la perspective du retour de Gallifrey, nul doute que la série nous surprendra encore de nombreuses fois, et nous révélera d'autres pans de la vie du Docteur. Mais Moffat parviendra-t-il un jour à retrouver cette poésie ? Rien n'est moins sûr. Lorsqu'en plus il conclue son épisode avec une réplique du premier Docteur lors de sa toute première aventure à l'écran, on ne souhaite qu'une chose. S'arrêter là et laisser le Tardis s'évanouir dans l'air une dernière fois.

 

 

 

Fear is a superpower.

 

"Fear makes compagnions of us all." -  Clara, "Listen" / The Doctor, "The Forest of Fear" (An Uneathly Child)

 

 

 

Le coin du fan :

 

 

 

Comme toujours, ce coquin de Moffy fourre trouzemille références dans ses scripts. Listen ne déroge pas à la règle, et par delà les coups de génie précédemment cités (le War Doctor, la grange, la dernière réplique), d'autres petites pépites sont habilement disséminées dans l'épisode.

 

 

  •  Quatrième épisode de Capaldi, quatrième fois que Twelve joue de la craie pour tuer le temps. Après le noeud pap', la craie blanche ? Chalks are cool ! Mais qu'écrit-il depuis tout ce temps ? Etait-ce depuis le début sa thèse sur la cachette parfaite ? Autre chose... des équations pour retrouver Gallifrey ?
  •  Orson porte la fameuse combinaison orange de Ten, qui était réapparue l'année dernière dans Hide et qui était déjà apparu dans The Impossible Planet/The Satan Pit et The Waters of Mars.
  •  Le Docteur met Clara en garde contre les voyages dans sa propre timeline. Après un Eleven foufou qui traitait le temps comme une pelote de laine, l'attitude du Docteur est plus proche de celle de Nine dans Father's Day.
  •  Lors de son réveil en présence d'Orson dans le TARDIS, le Docteur évoque "Sontarans perverting the course of human history". Il s'agit de la première réplique post-régénération du Quatrième Docteur dans l'épisode Robot.
  •  Le Docteur a conscience que se rendre à la fin de l'univers est dangereux. Nul doute que sa dernière visite dans l'épisode Utopia lui a laissé quelques séquelles.
  •  Première utilisation du papier psychique pour Capaldi. Champagne !

 

 

 

Avec cet épisode, Steven Moffat nous rappelle que l'économie est souvent l'amie de l'efficacité dans Doctor Who. Certes, il reste encore de belles aventures, pour Clara, Danny et le Docteur. Mais une impression tenace persiste une fois l'écran éteint. Seuls ceux qui tendront bien l'oreille seront à même de pouvoir la percevoir. L'impression qu'aucune conclusion ne pourra être aussi parfaite que cet épisode.

 

 


There's nothing to hear.

 

 

 

 

J'ai aimé :

 

  •  L'écriture très humaine des personnages.
  •  La simplicité de l'épisode.
  •  Le travail sur l'ambiance très poussé après un début de saison un peu terne.
  •  La dernière scène, juste parfaite.
  •  Tout (oui, tout, jusqu'au gag avec la tasse de café).
  •  Le "Next Time" qui rappelle que Doctor Who reste le meilleur show pour passer du coq à l'âne.
  •  LISTEN !

 

 

Je n'ai pas aimé :

 

  • Les arguments stupides que j'ai lu contre cet épisode.
  • La certitude que Moffat ne pourra pas faire mieux (ou bien ...)

 

 

 

See you next time où on partira à l'assaut d'une banque !

 

 

L'auteur

Commentaires

Avatar Galax
Galax
"Car l'excellente idée – paradoxale - de ce loner, c'est d'en faire un épisode essentiel pour la construction de ce Docteur, et de cette saison." Totalement d'accord ! "Chaque épisode a participé à ce long mouvement progressif (à part celui de Gatiss, mais il ne faut pas trop lui en demander non plus)." Un peu moins d'accord. Certes Robot of Sherwood ne développe quasiment rien de l'arc du good man et aborde la thématique du héros impossible qui pourrait se mettre partout, mais au moins il montre que même ce Docteur sait s'amuser de temps en temps avec un esprit parfois un peu gamin (et ça se renconfirme dans Listen) qui n'était pas présent dans les deux premiers. Ca renforce le contraste avec Eleven qui semblait plus jeune physiquement mais tout sauf gamin au fur et à mesure des saisons. Sinon belle critique, tu as bien résumé tout ce qui est génial dans l'épisode, il y aurait encore tant à en dire ! Je pense aussi que Moffat ne fera pas mieux dans ce genre-là. Niveau final de saison et christmas special aussi peu de chances qu'il fasse mieux. En revanche il a largement de quoi s'améliorer sur le plan des arcs de saison :p et la saison 8 semble être bien parti pour être une des plus travaillées à en juger par les quatre premiers épisodes. Et puis il ne restera pas certainement plus d'une saison, le prochain showrunner aura ses idées derrière, qu'elles soient bonnes ou mauvaises...

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4evaheroesf
Bonne critique. Mais là où je ne serais jamais d'accord : pour le peu qu'on en a vu, Danny et Orson, de bons personnages...

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Koss
Si il n'y avait que ce point sur lequel tu n'étais pas d'accord, tu n'aurais pas mis 10/20. :)

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Koss
Si il n'y avait que ce point sur lequel tu n'étais pas d'accord, tu n'aurais pas mis 10/20. :)

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Koss
Si il n'y avait que ce point sur lequel tu n'étais pas d'accord, tu n'aurais pas mis 10/20. :)

Avatar Koss
Koss
(Et j'aurais pas fait un triple post)

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