Critique : Doctor Who (2005) 9.11

Le 02 décembre 2015 à 09:43  |  ~ 21 minutes de lecture
Un Roi sans divertissement.
Par Gizmo

Critique : Doctor Who (2005) 9.11

~ 21 minutes de lecture
Un Roi sans divertissement.
Par Gizmo

Il y a un an, je m’attaquais à la critique de Listen, sans doute l’une des plus difficiles que j’ai eu à écrire jusqu’à présent. Parfois, les mots sont bien dérisoires face à des fictions si parfaitement tissées d’une main de maître. Listen, fable horrifique à tendance introspective, représentait à mes yeux le monument insurpassable de Steven Moffat. Jusqu'à maintenant. Car, comme vous pouvez vous en douter... Oops. He did it again

 

Poster de Heaven Sent Stuart Manning

 

 

Le Roi


Steven, Steven, Steven… Il existe des scénaristes, des showrunners, qui phagocytent totalement leur création, à tel point que leur nom est forcément évoqué dès lors que l’on parle de leur série. Dan Harmon, Aaron Sorkin ou Shonda Rhimes en font partie, pour le meilleur ou pour le pire. Ils passionnent, scandalisent et s’incarnent dans chaque facette de leur création. Mais à mes yeux, le personnage le plus représentatif de ce dogme est sans nul doute Steven Moffat. Tour à tour jugé scénariste de génie, showrunner médiocre, planificateur diabolique, fantoche usurpateur, Steven Moffat fait la pluie et le beau temps dans le Whoniverse. En cinq ans, il a apporté plus de changements dans l’univers de la série que sans doute n’importe quel autre scénariste, provoquant bien souvent les foudres d’une partie de la fanbase, peu encline à voir SA série être triturée dans tous les sens.

 

« If you’re writing stories, every sentence has to make you want to read the next sentence. Doesn’t have to be the most beautiful sentence of the world, unlike you’re writing poetry or a song, which is a different thing. Every page wants to make you turn the page. That’s all you do. »

Steven Moffat, CoP Show

 

Pourtant, l’objectif de Steven Moffat est simple. Parvenir à maintenir, coûte que coûte, le spectateur devant son écran. Dans un podcast adressé à l’émission CoP Show, Steven Moffat a comparé la situation du scénariste à celle d’un conteur confronté à un spectateur, manteau à la main, qui s’apprête à quitter la pièce. Le travail du scénariste consiste donc à maintenir l’attention du public par tous les moyens. Et Steven en connaît, des moyens. Entre ses entrées en matière tapageuses, mais diablement efficaces (The Big Bang, The Wedding of River Song, A Good Man Goes to a War), son art du twist et de la petite réplique qui fait mouche et sa connaissance encyclopédique de l’univers de la série, Steven Moffat sait sur quels boutons appuyer pour jouer avec son public. Heaven Sent est paradoxal en ce sens ; il apparaît comme quelque chose de relativement neuf dans la carrière du scénariste, tout en sonnant comme une oeuvre-somme, à l’image de Listen l’an dernier.

 

Capaldi se fait mettre en boîte

 

Dans une récente interview, Steven Moffat a révélé que Heaven Sent était son script le plus difficile à écrire depuis The Day of the Doctor. J'avais parlé de Listen comme d'un épisode somme. Heaven Sent adopte le même schéma, mais pousse encore plus loin l'expérimentation et la réflexion. Doctor Who a toujours été l'histoire d'un personnage un peu fou, échappant à des monstres à travers des couloirs et utilisant les mots comme meilleure arme. Steven Moffat, comme souvent, revient à la source même de la série, épurant ses éléments centraux pour chercher ce qui définit un mythe télévisuel. Heaven Sent a bien des monstres, des couloirs et des monologues, poussant le symbolisme jusqu'à faire – littéralement – de chaque mot un coup de poing lors de sa confrontation finale.

En réduisant son terrain de jeu et ses protagonistes à peau de chagrin, Steven Moffat nous rappelle qu’il n'est jamais meilleur que lorsqu'il resserre son récit autour d'enjeux simples et clairs. Ses thématiques sont toujours les mêmes (les peurs enfantines, les paradoxes temporels, le pouvoir des mots, le discours méta, la vie comme victoire...), mais leur portée universelle et intemporelle n'a jamais sonné si juste et si vertigineux que dans Heaven Sent.

 

Le Docteur au pied du mur

 

 

La Reine

 

Je ne connais pas vraiment le travail de Rachel Talalay en dehors de Doctor Who. Et je dois avouer que cela ne m'intéresse pas beaucoup. Mais son intégration au sein de l'univers de la série est une excellente décision, tant son travail apporte une plus-value évidente à l'épisode. Si Death in Heaven pêchait parfois sur le plan visuel (mais j'incomberai plus cela aux effets spéciaux qu'à la réalisation), son travail sur Dark Water et Heaven Sent mérite d'être salué tant il parvient à être à la hauteur de l'atmosphère et de l'imagerie distillées dans leur script.

Doctor Who souffre parfois de lacunes de réalisation. Des moments d’une grande justesse (dans l'interprétation comme dans l'écriture) sont parfois affaiblis par une réalisation faiblarde. Je citerai par exemple le discours final de The Zygon Inversionservi par un Capaldi impérial, mais visuellement très plan-plan, avec une caméra qui se contente de filmer statiquement les protagonistes, sans véritable génie ou ambition. Autre séquence légèrement ratée, la mort de Clara dans Face the Raven, en particulier lorsque la caméra répète à trois reprises, sous des angles différents, son cri de douleur, rendant la scène légèrement grotesque.

 

Shiny Little Doctor

 

Le travail de Rachel Talalay est à la hauteur du script de Steven Moffat. La photographie est de toute beauté, jouant sur des effets cinématographiques afin de renforcer la dramaturgie du récit. Ainsi, confronté au mur d'azbantium, un travelling compensé (procédé inventé par Hitchcock dans Vertigo en 1958) révèle le dilemme qui se joue dans l'esprit du Docteur, prenant conscience des souffrances infinies qu'il va devoir endurer pour parvenir à le traverser.

Mais si une autre grand Dame est à l’honneur dans cet épisode, il s’agit bien évidemment du Tardis. De toute beauté, Rachel Talalay fait de la plus vieille compagne du Docteur un cocon contre l’adversité, le dernier repli d’humanité dans lequel le Docteur peut espérer dialoguer avec Clara. Si les plus perspicaces auront fait le lien avec le fameux « mental palace » de Sherlock, la symbolique ici est encore plus forte, comme l’explique le Docteur : s’imaginer dans son Tardis, c’est savoir qu’il a déjà gagné, et qu’il peut enfin se retrouver avec Clara, prêt pour de nouvelles aventures. Cette très belle idée, qui fait écho au discours de Missy en introduction de The Witch’s Familiar, est parfaitement retranscrite à l’écran, faisant du Tardis un miroir de l’âme du Docteur, réagissant avec lui aux divers obstacles qu’il rencontre, révélant plus que jamais le rôle essentiel que joue cette bonne vieille cabine téléphonique pour le Docteur. Bref, Rachel Talalay rend honneur à l'ambition de Steven Moffat en parvenant à offrir un récit visuellement splendide et lourd de sens. Espérons que les plaines rougeâtres de Gallifrey l'inspireront tout autant la semaine prochaine.

 

Petite vidéo qui présente le travail de Talalay en amont de la réalisation de l'épisode.

 

 

Le fou du Roi

 

Un Roi n’est rien sans sa Cour, et Steven Moffat n’aurait pas été grand chose cette année sans l’incarnation éblouissante de Peter Capaldi. Toutes ces louanges à l’égard du comédien peuvent sembler rébarbatives au fil des semaines, pourtant il faut le dire : Peter Capaldi incarne divinement bien le Docteur, et cette saison profite pleinement des capacités du comédien en multipliant les séquences mémorables. Depuis le pré-générique du season premiere, il a prouvé sa capacité à naviguer entre les registres avec brio, apportant sa touche inimitable à l'univers de la série (oui, guitare et lunettes, c'est vous que je vise). Cette saison a mis la barre si haut, a trouvé un si juste milieu dans l’incarnation du Docteur, qu’un épisode entier basé sur sa seule et unique personne n’est même pas assez pour faire prendre conscience de l’étendue de son talent.

 

Un repas solitaire

 

Heaven Sent aurait-il été le même avec David Tennant ou Matt Smith ? Personne ne peut le dire. Mais Peter Capaldi apporte un sens de la tragédie, une touche shakespearienne au personnage qui s’incorpore totalement au sein de ce conte macabre. Plus qu’une interprétation, plus que le Docteur, Peter Capaldi incarne durant cette aventure le Temps a lui tout seul, et son inépuisable combat contre la Mort. Le voir plonger dans le vide, défoncer un mur à mains nues ou nous raconter un conte des Frères Grimm, incarner le désespoir durant des milliards d’années ou faire un trait d’humour sur la servitude du jardinage ou la solitude des portes, toutes ces actions sont incarnées avec la même justesse, la même profondeur.

Quand en plus Heaven Sent pousse les limites de son héros plus loin que jamais, le forçant à mourir encore et encore, se traînant en sang afin de se suicider carbonisé (un show familial, qu’on vous dit) pour mieux revivre et s’infliger une nouvelle fois les mêmes souffrances, la prestation de Capaldi parvient à être à la hauteur des enjeux. La rage de vivre du début de l’épisode laisse progressivement place à une lassitude, l’impression que la vie n’est qu’un éternel combat sans récompense pour le Docteur, belle métaphore du personnage au fil de la série, qui accumule les combats mais ne parvient jamais à remporter ceux qui lui sont les plus chers. Le Docteur gagne toujours, comme nous le rappelle l’épisode, mais à quel prix ? Que se passe-t-il lorsque les millions de morts que provoque le Docteur sur son passage sont les siennes ? Oui, la Mort n’a jamais été aussi concrète, et Dieu sait que Moffat a pourtant déjà parcouru cette thématique de long en large avec Eleven. Mais là où la Mort était une pirouette à contourner, elle est ici une réalité bien plus sinistre. Comme l’avoue le Docteur, ce n’est pas tant le jour de la Mort qui est douloureux, mais tous les jours qui suivent. Que reste-t-il à faire lorsque chaque jour qui passe est à la fois celui où l’on meurt et où l’on porte le deuil ? L’expression de Capaldi, face au mur d’azbantium, prenant conscience de ce qu’il doit faire s’il veut sortir « vivant » de cette situation sans dévoiler son secret, est saisissante, et gagne en profondeur au revisionnage.

 

Le vieil homme et son portrait

 

Afin de conclure la tournée des louanges, Jami Reid-Quarrell revient, après avoir incarné Colony Sarff lors du season premiere, cette fois-ci sous les traits de la créature la plus effrayante que la série a pu nous servir depuis bien longtemps (depuis toujours ?). Le concept du Veil est fantastique de poésie macabre, et l’évocation très simple du cauchemar de jeunesse du Docteur incarné par ses mouches bourdonnantes autour d’un voile est saisissante de justesse. La démarche lente et claudicante, les longs doigts tordus et l'ombre inquiétante qui s'étale sur les murs du château composent une créature d'une redoutable efficacité qui parvient à mettre tous les sens en éveil. Les fans de Guillermo del Toro, ou du récent It Follows, y trouveront peut-être les sources d'inspiration de Steven Moffat. Mais c'est encore une fois la dimension intemporelle de cet être abominable qui parvient à le rendre si réussi dans le cadre de ce récit.

Enfin, un épisode parfait de Doctor Who n'existerait pas sans le travail de Murray Gold. Décidément à l'aise avec tous les registres, il lorgne cette fois-ci du côté de la musique classique pour retranscrire toute la noblesse du Docteur. Les variations autour de thèmes connus (par exemple "This Time There's Three of Us" utilisé pour le cinquantième anniversaire) sont intelligemment utilisées, en particulier dans le montage final qui accompagne la montée en puissance du récit. Alors que j'avais trouvé son travail plutôt discret cette année, je suis heureux de voir que Murray Gold continue d'exceller dans ses compositions.


Tick Tock

 

 

Le château de sable

 

Il y a tant de choses à dire à propos de Heaven Sent que chaque phrase de cet article m’ouvre à de nouveaux paragraphes, à l’image de ce château aux couloirs sans fin. Chaque intersection semble m’ouvrir à de nouvelles interprétations. Comme Listen, j’ai l’impression d’en avoir trop dit, surexpliquant quelque chose de si parfait qu’il n’a pas besoin d’explications, ou bien de ne pas en avoir dit encore assez, tant les ramifications semblent infinies. Focalisons-nous donc sur du concret pour conclure cette critique, et voyons si des défauts peuvent être trouvés dans ce petit bijou qu'est Heaven Sent.

Si Steven Moffat a déclaré redouter la réaction du public, je dois avouer que le rebondissement final est bienvenu, et est parfaitement amené par cet épisode. Certes, seulement deux ans ont passé depuis le sauvetage de Gallifrey, et cette quête aurait pu s'étaler sur beaucoup plus d'années. Cependant, pour le Docteur, ce sont des millions d'années qui se sont écoulées. Faire des Time Lords les cerveaux de cette machination diabolique rend la situation du Docteur encore plus désespérée, trahi par son propre peuple. Une perspective diablement excitante pour finir cette saison.

 

Gallifrey iz back

 

En effet, la série a désormais une dynamique bien connue, qui prend le risque de parfois lasser, chose normale pour un show qui atteint neuf saisons. On peut se douter qu’Hell Bent ne marquera pas le retour définitif de Gallifrey dans la série (quoique…), mais développer un épisode entier au sein de cette dernière, avoir une vision plus précise de la planète d'origine du Docteur en dehors de la Time War, s'intéresser au fonctionnement des Time Lords en société et à leur mythologie serait un pan intéressant à parcourir. Périlleux, mais intéressant. Reste à espérer que Moffat parviendra mieux à retomber sur ses pattes lors du season finale, sans se faire écraser par l'ampleur des enjeux posés, comme cela a déjà pu être le cas par le passé.

Concernant le season finale, la conclusion de l'arc doit aussi être abordée. Si la Mort n'a jamais été aussi concrète que dans cet épisode, les enjeux qui entourent la confession du Docteur restent relativement vagues. Moffat nous ayant déjà fait le coup en fin de saison 7 avec The Name of the Doctor, mais cette année, les conséquences de la révélation de "l'hybride" ne sont pas très claires et semblent presque artificelles. La Time War a provoqué la naissance de tellement d'horreurs que la perspective d'un être destructeur de plus dans la mythologie de Gallifrey n'est pas spécialement menaçante ni intéressante. Cependant, connaissant Moffat et sa capacité à prendre à rebours son public, nul doute qu'il réserve encore quelques surprises autour de l'hybride, qui espérons justifiera la gestion maladroite de cet arc. Néanmoins, la confession du Docteur reste relativement secondaire dans la construction de l'épisode, faisant davantage office de MacGuffin pour pousser le Docteur au bout de lui-même.

 

L'infini dans le creux de la main

 

En définitive, le seul reproche qu'on puisse faire à l'épisode concerne le Confession Dial. Si, lors du season premiere, celui-ci avait été donné par Missy au Docteur sans qu'il sache de quoi il s'agit, les événements de Heaven Sent auraient été plus cohérents. Dans le cas présent, on ne comprend pas vraiment si le Docteur sait ou non comment fonctionne le Confession Dial, et s'il y avait vraiment enfoui son testament ou non. Espérons que le prochain épisode apportera quelques réponses sur le sujet, car en dépit de ces problèmes de cohérence, le twist autour de cet artefact à la fin de l'épisode est vraiment ingénieux, jouant une fois encore avec la notion du "bigger on the inside" chère aux Time Lords.

 

Heaven Sent est un poème, un conte macabre, et un travail d’orfèvrerie proposé par Steven Moffat. Une fois encore, le scénariste écossais est parvenu à tailler un véritable bijou pour son public, explorant toujours de nouvelles formes de narration, de nouveaux procédés scénaristiques. Secondé par un Peter Capaldi phénoménal (je suis à court d’adjectifs, excusez-moi), une Rachel Talalay inspirée et un Murray Gold toujours aussi saisissant de justesse, Steven Moffat nous offre sans aucun doute l’épisode le plus glaçant de la série, un sommet d’écriture qui s’annonce aussi comme un tournant majeur dans l’histoire du show. Ramener Gallifrey était proche de l’inimaginable, mais par deux fois, Steven Moffat nous a prouvé qu’il est possible de renverser les idoles, à condition d’avoir le talent pour le faire. Peu importe ce que sera Hell Bent, car Heaven Sent restera un monument dans l’histoire de la série, et peut-être même de la télévision, pour ses choix atypiques, pour son ton unique, pour son ambition délirante.

 

J'ai aimé :

 

  • Tout

 

Je n'ai pas aimé :

 

  • La certitude que Moffat ne pourra pas faire mieux, ou bien... (j'ai l'impression d'avoir déjà dit ça...)

 

Le Coin du Fan :

 

  •  Parler de l’interprétation de Peter Capaldi sans évoquer ses adresses à la caméra serait criminel. Après nous avoir fait plusieurs fois le coup cette année, Heaven Sent nous rejoue avec brio la carte du méta et du dialogue avec la caméra, en étant tout de même moins directe que dans Before the Flood ou Sleep No More. Peter Capaldi mérite sans aucun doute le prix du Docteur le plus méta de la série, adressant dès le début de l’épisode un discours très Doctor-ish à un ennemi invisible, puis s’adressant à Clara, et au spectateur, dans son Tardis mental, avouant qu’il n’est "rien sans son public", ou bien que ses explications ont tendance à "briser la magie de la situation", sans oublier l’excellent "I’ve finally run out of corridor. There’s a life summed up!"
  •  Si la guitare lui a damé le pion cette année, le tableau vert fait enfin leur grand retour cette année. Tout comme dans Listen, ce n’est pas forcément quand le Docteur tient la craie qu’il est le plus utile.
  •  Pour la première fois, le nom de l’interprète du Docteur est le seul nom affiché au générique. Le seul épisode qui aurait pu user du même procédé est Closing Time en saison 6, d’autant plus qu’Amy y était encore moins présente que Clara dans cet épisode.
  •  Lors de son arrivée sur Gallifrey, le Docteur prévient qu’il a pris"the long way round", en référence à la phrase qu’il prononçait à la fin de The Day of the Doctor. Malheureusement, ces mots sont moins teintés d’espoir cette fois.
  •  Clara semble inspirer la fibre artistique des protagonistes de la série, puisqu’un tableau à son effigie avait déjà été composé dans The Bells of Saint John.
  • Le Docteur, dans son "dialogue" avec la porte, explique qu'il était télépathe quand il était plus jeune. Cela peut faire référence aux Dixième et Onzième Docteur, qu'on a régulièrement vu agir en télépathie avec d'autres personnes (Ten avec les Oods ou Madame de Pompadour, Eleven avec Craig...). Peter Capaldi étant de mille ans plus âgé, les Seigneurs du Temps deviennent-ils moins télépathes avec le temps ?
  • Quand il voit une fleur dans une salle du château, le premier réflexe que le Docteur a est de la sentir, comme cela avait déjà été le cas dans Deep Breath et Death in Heaven l'année dernière.
  •  Le Docteur est-il toujours le Docteur, même s'il est à présent un clone de clone de clone (...) de lui-même? Cette réflexion fait écho à la problématique du bateau de Thésée, que Twelve avait déjà évoqué face au Half-Face Man dans Deep Breath, mais en utilisant comme exemple un balai.
  •  L'anecdote qui met en joie : le crâne que trouve le Docteur dans le château (et qui se révèle plus tard être le sien) a été modelé à partir du visage de Peter Capaldi. Charmant.

 

Yorick Capaldi

 

Ma note : 20/20.

La semaine prochaine, Dewey conclue la saison en affrontant les hautes sphères de Gallifrey aux côtés du Docteur.

L'auteur

Commentaires

Avatar Galax
Galax
Très bien vu pour la juxtaposition entre le TARDIS et l'état mental du Docteur, ça ne fait que rendre la réal' de l'épisode encore plus géniale. Rachel Talalay est super mignonne ! Encore une fois t'as le don de te taper les critiques des épisodes les plus beaux et les plus durs à critiquer, vivement l'année prochaine hein ? :p Bravo !

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Allez, ce fut une plutôt excellente saison, mais que vaut son final ? Égale-t-il le chef d'oeuvre qui le précédait ? Sans surprise, non, mais cela signifie-t-il mauvais épisode pour autant ? Là encore non, bien au contraire...