What did you see ?
La question qui subsiste dans cet épisode : Qu’avez-vous vu ? On découvre donc le flashforward de chacun plus ou moins en détail. Pendant que Janis passait une échographie, Mark se saoulait dans son bureau. Pendant que « Didi » Gibbons était au téléphone, Wedeck était…sur le « trône ».
Une manière fine et rondement bien menée d’amener la présentation des personnages. Dans la plupart des séries on fouille dans le passé des personnages pour en apprendre d’avantage sur eux. Dans Flashforward on ne sait rien de leur passé, mais quasiment tout sur leur futur – du moins autant qu’eux – C’est donc un concept plus ou moins intéressant et à peaufiner par la suite.
Paradoxe quand tu nous tiens !
Que ce soit le docteur Emmet Brown de « Retour vers le futur » ou Nick Cutter et ses « Portes du temps »
, tous vous le diront : toucher au temps entraine des paradoxes. Et Flashforward est bien partit pour devenir une série « chauffeuse de méninges ». Par exemple le couple Olivia-Mark qui risque de se casser parce qu’Olivia le trompait dans le futur. Mais si elle le trompait dans le futur c’est peut être parce que Mark a su que Olivia le trompait dans le futur…etc. Autre paradoxe : le tableau de Mark. Il se remplit peu à peu car il l’a vu dans le futur, mais si il est rempli dans le futur, c’est parce que Mark l’avait vu aussi dans le futur… Les paradoxes sont présents dans la série, mais il faut tout de même garder un minimum de cohérence.
Une enquête « miraculeuse ».
Le défaut de cet épisode est sûrement l’avancée de l’enquête qui est hasardeuse. Un femme, du nom de Didi Gibbons (comme sur le tableau de Mark), arrive dans les bureaux du FBI, parle de « Pigeons » en donnant de ses gâteaux aux agents. Le FBI fait le rapprochement avec une ville dans l’Utah qui se nomme Pigeon, et c’est la que, comme par hasard, ils retrouvent le vrai D.Gibbons. J’ai du mal à faire le lien mais ils le font. Cela passe pour cette fois, mais attention à ne pas réitéré. Les scénaristes sont peut être doué dans les paradoxes temporels, mais pour ce qui est de l’enquête, ils feraient mieux d’aller prendre des cours chez les Experts.
Conclusion
Comme il est dit dans un ancien proverbe « le calme vient après la tempête », et ce second épisode c’est le calme après la tempête du premier. Dans cet épisode on laisse place a la réflexion, pas assez, mais on le fait quand même. Ici pas de courses poursuites en voiture, ni de sprints au ralentit. On parle, on dramatise, et on réfléchit.
Le mystère se met en place avec l’apparition du « Suspect Zero », la seule personne consciente lors du Blackout. Avec l’apparition brève du Sheriff Keagan qui, comme Demetri, n’a rien vu lors du Blackout et décède quelques heures après (ce qui renforce le sentiment d’impuissance de Demetri). Et bien sur le fameux D.Gibbons, qui est apparu sur le tableau de Mark et dont le nom est prononcé par sa propre fille, dans un cliffhanger plutôt bien mené et réussi.
Ce que j'ai aimé
- La présentation des personnages via leur futur, interessant et inédit.
- Le cliffhanger de cet épisode, qui relance l'echec temporaire de Mark dans son enquête.
- Les paradoxes qui, pour le moment, sont bien rapportés.
Ce que je n'ai pas aimé
- L'enquête qui progresse de manière hasardeuse
Note: 15/20
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