The Firefly
Un Observateur prend contact avec l'équipe Fringe pour aider à rectifier une erreur. En attendant, Walter se lie d'amitié avec Roscoe Joyce, le claviériste du groupe préféré de Walt des années 70, "Violet Sedan Chair". Walter apprendra la vraie raison de la dissolution du groupe et se rendra compte que les vies de Roscoes et de lui même qui ne s'ont jamais rencontré auparavant, se chevauchent de façon étrange et inattendue.
John Noble – Chistopher Loyd : deux personnages très proches
Comme je le disais, Chistopher Loyd joue un personnage aux antipodes de son rôle dans Retour vers le futur. Il joue le personnage de Roscoe Joyce, un ancien pianiste maintenant en maison de retraite et qui a perdu son fils très jeune.
Dès lors on sent le parallèle entre les deux personnages, deux pères qui ont un fils qu’ils ont perdu (ou failli perdre). D’ailleurs le terme de la paternité est l’élément principal de cet épisode, j’y reviendrais par la suite. Mais la relation entre les deux personnages ne va pas s’arrêter là : Walt est un fan de l’ancien groupe de Roscoe. Une certaine proximité s’installe entre les deux protagonistes et il faut reconnaitre que c’est efficace.
Autre point commun sur Walt et Roscoe : ils excellent tous les deux dans leur domaine et ont du faire une longue pause pour ne pas devenir fou. J’aime l’idée qu’il existe quelqu’un qui a eu un schéma de vie assez semblable à Walt, cela redonne de l’humanité au personnage.
En fait la vraie différence notable entre les deux, c’est que l’un a son fils vivant et l’autre non. Mais cela va plus loin que ça, le fils de Roscoe étant mort car Walt a sauvé Peter. Et c’est là où réside toute la puissance de Fringe, chaque action a des répercussions, et l’histoire de la jeune fille avec la luciole est délicatement insérée et le tout reste cohérent. J’ai adoré voir Walt plein de remords, il se rend compte au fil des épisodes que ce qu’il a fait est lourd de conséquences. Mais en même temps comment le blâmer, n’importe qui aurait fait de même !
C'est la fièvre du samedi soir avec Walt dans Fringe !
Le retour des hommes chauves
Que cela fait plaisir un épisode centré sur les observateurs. C’est l’une des parties de la mythologie de Fringe qui m’intéresse et me fascine le plus. Quand on les voit on sait qu’il va y avoir de l’action, que le scénario va bouger. Et comme d’habitude cela concerne notre bon vieux Peter, plus que jamais au cœur de l’intrigue.
J’avoue avoir eu peur au début avec cette histoire de « fantôme » ou plutôt de personne qui revient du passé. Mais en fait toute cette histoire avec Roscoe n’est qu’un prétexte pour une seule chose : tester Walt. C’est impressionnant comment Walt a peur de ces personnes, ou plutôt peur à chaque fois qu’on les voit qu’ils vont lui reprendre Peter.
Effectivement Peter est important pour eux, la preuve est qu’ils organisent tout cela dans le seul but de voir s’ils peuvent sacrifier Peter à tout moment. Je suis un peu déçu du dénouement de l’intrigue, je m’attendais à quelque chose de plus gros. Mais nul doute que cela va se produite, le mystère plane totalement.
J’aimerai aussi faire remarquer une phrase qui m’a interpellé : l’observateur dit à Peter « c’est difficile d’être père ». Je suis pratiquement sur qu’il parlait de Walt mais imaginons qu’il parle pour Peter et qu’en réalité l’autre Olivia est enceinte. Vraiment si les scénaristes nous pondent un truc pareil je serai aux anges et les perspectives scénaristiques seraient très très intéressantes !
Au final nous n’apprenons pas grand-chose de nouveau sur les observateurs, si ce n’est qu’ils ne craignent pas les armes à feu et que ce sont de vrais karatékas ! En revanche quand l’observateur dit à Walt qu’il ne sait pas comment va se dérouler son futur je n’y croyais pas trop. Ils peuvent influencer comme ils veulent la vie des gens donc j’ai trouvé son discours un poil non crédible.
C'est plus vraiment "Nom de Zeus" maintenant...
Olivia et Peter vers le chemin de la réconciliation ?
C’est en quelque sorte le fil rouge sentimental de cette saison, la relation Olivia/Peter. En étant objectif on ne peut que comprendre les deux partis : Olivia se sent à la fois trahie et amputée d’une partie de sa vie. Peter lui ne pouvait deviner que ce n’était pas la bonne Olivia, Olivia du monde rouge ayant joué à la perfection (ça c’est gratuit pour souligner une fois de plus la qualité d’actrice d’Anna Torv).
Cet épisode donne l’impression qu’il y a un peu de mieux entre les deux personnages, Peter essaye de se rattraper tant bien que mal, lui expliquant que c’est la Olivia qu’il connait depuis plusieurs années qu’il aime, pas son double. Personnellement j’ai pas mal de peine pour Peter, il doit se sentir mal en présence d’Olivia et honnêtement, à part avec le temps, je ne vois pas ce qu’il peut faire de plus.
Olivia elle essaye de passer l’éponge et recommence à s’intéresser à la vie de Peter. La déclaration de celui-ci sur le fait qu’il s’ouvre à peu de gens est très touchante et symbolique. Alors certes on n’est pas près de les revoir s’embrasser de nouveau, mais il y a de l’amélioration.
Mais imaginons qu’Olivia du monde rouge soit enceinte de Peter (oui je persiste dans mon idée loufoque), ça remettrait une couche à leur relation et là je pense qu’il n’y a plus de futur commun envisageable. Bien sur tout cela n’est que simple illusion et spéculation !
Vu sa tête on se demande si c'est vraiment ok !
En conclusion The Firefly est un bon épisode, Christopher Loyd est crédible mais pas assez exploité à mon gout. C’était une bonne idée de lui enlever cette image de savant fou le temps d’un épisode, mais au final son incidence sur le scénario est moindre.
L’histoire fait un peu de surplace mais cela n’est pas un mal de ralentir pour une fois le rythme effréné de ce début de saison. Car je suis persuadé que cela va repartir de plus belle dans pas longtemps !
J’ai aimé :
- voir mes amis les observateurs
- Christopher Loyd
- les conséquences des actions passées de Walt
- la relation Olivia/Peter
- Walt qui met toujours de bonne humeur avec ses idées farfelues
Je n’ai pas aimé :
- que l’histoire n’avance pas trop mais c’est histoire de chipoter
- Astrid et Broyles toujours aux abonnés absents
Note : 14/20