Le plaisir british est de retour
Il y a des séries qui réussissent à obtenir une saison 2 de façon hasardeuse ou chanceuse et d'autres séries dès la première saison on aimerait leur faire signer 5 saisons de plus d'un coup. Misfits fait partie de cette dernière catégorie, largement.
Les créateurs de la série pour le premier épisode de la saison 2 se sont retroussés les manches et ont bossé comme des malades. La reprise de Misfits est juste fantastique, c'est typiquement britannique: musique magistrale, esthétique complètement maîtrisée, les émotions de chacun nous transpercent, techniques à montrer dans toutes les écoles de cinéma, mais le must reste que la première ligne de texte qui fut "Ah, you Fucker" et nous revoilà complètement plongé dedans. On nous replonge dans la vie de galère de jeunes non ordinaires complètement perdus mais tellement complémentaires.
Nous les avions laissé lors de l'enterrement de Nathan tout en sachant, nous téléspectateur, qu'il était vivant. Et quelle joie de le voir se faire déterrer même si la façon de le retrouver était vu de loin mais on attendait qu'un truc c'est la façon de sortir de son cercueil. Encore une fois Nathan ne déçoit pas, il est toujours aussi horrible, mais attention dans le bon sens. Il est l'âme de la série, tout ce qu'on aurait envie de dire de débile au mauvais moment il le lance pour notre plus grand plaisir (sans déconner les cornets de glace m'ont tué).
Les autres personnages ne sont pas en reste au contraire. Simon devient de plus en plus intéressant arrive à bien se faire accepter par ses collègues. Les 3 autres sont un peu plus en retrait mais ils sont totalement indispensables au bon fonctionnement du show.
" Oscar du meilleur dialogue "
Un épisode plein
Le retour de Nathan, l'homme masqué, le nouveau surveillant, une autre personne avec un pouvoir. Déjà dit plus haut le retour de Nathan était juste génial. Je vais continuer avec cette homme masqué qui à mon avis est déjà apparu dans la saison 1, c'était le biker qui aide Nathan à échapper à ses poursuivants. Beaucoup de question se posent mais surtout une : comment se fait-il qu'il sache tout ce qui va se passer à l'avance? La réponse sera sûrement classique mais là où Misfits est vraiment puissant c'est qu'ils savent transcender le classique en quelque chose de terrible. Je vais prendre par exemple la nouvelle jeune fille un peut tarée dans sa tête qui est un shape shifter. Cela a été vu et revu mais ici, on lui a créé une ambiance qui fait froid dans le dos, des effets spéciaux très bien réalisés et des scènes de quiproquos qui nous donnent l'impression d'être vraiment parmi eux. L'idée de la souris et d'avoir les 3 abrutis devant le trou entrain d'attendre qu'elle sorte étaient très bien placé et occasionne par la même occasion un joli pétage de plomb de Simon.
Pour finir le nouvel agent de probation n'est pas dans la ligné des 2 lourds de la saison 1 et colle beaucoup mieux à l'image de la série, on a presque envie de le voir autant que nos repris de justice, très bon choix artistique.
Aucune scène ne se ressemble et aucune scène n'est inutile. La qualité de réalisation est la même du début à la fin. Il y a certaines scènes biens trashs et des dialogues crus mais ça passe comme une lettre à la poste.
" I have feelings... "
Au final, Misfits ne nous a pas menti pendant sa campagne de communication, Misfits est de retour et Misfits ne fait pas dans la demi mesure. Pour ceux qui lisent cette critique et qui ne connaissent pas encore Misfits, ruez vous sur la première saison qui vaut le coup encore plus si vous aimez les séries anglaises.
La semaine prochaine vous retrouverez notre chef vénéré (Scarch pour les intimes) pour la suite des critiques de Misfits.
16/20, encore une fois mérité.
Ce que j'ai aimé :
- toutes les répliques de Nathan
- Simon qui s'impose de plus en plus
- l'ambiance horreur que dégage certaines scènes
- la technique visuelle ahurissante
- la B.O.
Ce qui m'a déplu:
- je cherche encore
Aureylien
