Critique : The Flash (2014) 2.01

Le 13 octobre 2015 à 10:41  |  ~ 7 minutes de lecture
Retour dans la vie de l'homme le plus rapide du monde, après une première saison pleine de surprises.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.01

~ 7 minutes de lecture
Retour dans la vie de l'homme le plus rapide du monde, après une première saison pleine de surprises.
Par RasAlGhul

La première saison de The Flash, bien que possédant sa bonne part de défauts – elle aurait effectivement mieux fonctionné avec quelques épisodes en moins –, surprend par sa confiance en elle et l’envie d’embrasser l’univers fun et coloré du comic d’où elle tire son matériel. Méchants aux pouvoirs tous plus étranges les uns que les autres, voyages dans le temps, différents mondes, un gorille géant (!!!), The Flash utilise au maximum son potentiel fun sans prise de tête. Ce qui donna lieu à des épisodes purement exceptionnels – tel que Out of Time –, d’autres plus que moyens – All-Star Team-up – mais en général, la série réussit facilement à divertir.

Plus gros succès de la CW – qui a mis les gros moyens pour promouvoir son retour – The Flash revient pour une deuxième saison que l’on espère aussi divertissante que la première. Premier élément de réponse avec The Man Who Saved Central City. Échec ou réussite pour Barry Allen et sa clique ? Réponse maintenant.

 

 

Oh Barry, si tu savais, tout le mal que tu te fais 

 

Au visionnage de cet épisode, une chose est sûre : Barry reste encore et toujours un gros boulet. Une critique fréquemment énoncée à l’encontre de la première saison de The Flash était la stupidité du personnage principal, notamment lorsqu’il prenait des décisions. Après tout, le Flash est capable de se mesurer à n’importe quel vilain, il a des pouvoirs extraordinaires, il fallait bien que quelque chose l’empêche de réussir sans effort ses enquêtes de la semaine. Seulement cela reste incroyablement frustrant de voir un personnage, au demeurant plutôt intelligent, prendre des décisions qui défient tout bon sens. Encore une fois, je sais que je blâme Barry alors qu’il faudrait montrer du doigt les scénaristes.

 

Barry en pleine intervention

 

On retrouve donc Mr. Allen six mois après les évènements clôturant la première saison. La scène d’ouverture nous met le sourire aux lèvres… jusqu’à ce que l’on comprenne ce qui se passe. Résolument marqué par les conséquences du sauvetage de Central City, il s’est isolé de son ancienne équipe et – comme il nous l’explique lors de son habituel monologue, cette fois récité d’une voix lasse –  ne fait que courir et réparer Central City. Il veut protéger ses amis en s’éloignant d’eux, ce qui, si vous avez suivi Arrow, doit vous paraître aussi énervant qu’un gars qui n’arrête pas de vous tapoter l’épaule. Heureusement, il comprendra rapidement qu’il n’arrivera à rien sans son équipe et tout rentrera dans l’ordre en fin d’épisode. Réserver une grande partie de The Man Who Saved Central City est une mauvaise décision, puisque les scénaristes utilisent des procédés scénaristiques usés jusqu’à la corde. Au moins ils ont rapidement expédié le sujet.

À l’avenir, Barry devrait arrêter de bouder et comprendre qu’être un héros, c’est aussi accepter de perdre des êtres proches. Qui plus est, à la différence d’Oliver Queen, le Flash inspire les gens, comme le montre la parade en l’honneur de l’Éclair rouge.

 

 

Vive la reprise !

 

Le défaut majeur de The Man Who Saved Central City demeure dans le fait qu’il ne soit qu’un épisode servant principalement à nous remettre dans le bain. Néanmoins, il traite de plein front le cliffhanger de Fast Enough, alors qu’on aurait pu penser que les scénaristes allaient éviter le sujet. Au contraire, les événements en découlant font que l’équipe est désormais dispersée, et petit à petit on va apprendre ce qui leur est arrivé. Cisco et Joe travaillent dans une task force chargée de défendre la ville contre les métahumains, Caitlyn travaille chez Mercury Labs après ce qui doit être la énième contrariété dans sa relation avec Ronnie, tandis que le Professeur Stein attend patiemment son tour avant de partir sauver le monde dans DC's Legends of Tomorrow.

Quant à Iris… bah c’est pas mal du tout. Maintenant qu’elle est dans le « secret », elle agit au lieu de rester passive. Et cela rend son personnage bien plus sympathique ainsi que davantage pertinent au sein de l’action. Qui plus est, elle ne refuse pas d’aller de l’avant depuis la mort d’Eddie, et zéro mention de l’éventuelle romance entre elle et Barry. C’est encore mieux. Non honnêtement j’espère que l’équipe créative va continuer dans cette voie, puisque le personnage interprété par Candice Patton est bien mieux comme cela.

 

Atom Smasher vs The Flash

 

 

Une préparation aux futurs évènements

 

Le vilain de la semaine ne laisse pas une impression inoubliable. Atom Smasher est sympa à voir, très cartoon mais il ne sert qu’à deux choses. Dans le court terme, il montre à cette quiche lorraine de Barry qu’il ne peut triompher sans ses amis (le pouvoir de l’amitié, Yu-Gi-Oh style). Dans le long terme, il installe le grand ennemi de la deuxième saison, j’ai nommé Zoom ! Le Flash contre le Zoom, je pense davantage à un duel Instagram qu’à un combat épique. Mais bon, l’univers du Flash est kitsch, donc faut faire avec.

En parlant de vilain, Tom Cavanagh n’est que peu présent lors de cette reprise. Si c’est plutôt logique, sa présence et son magnétisme manquent beaucoup à The Man Who Saved Central City. Pas de panique cependant, parce que l’arrivée d’un personnage longtemps teasé pendant l’été ouvre d’énormes possibilités pour la suite de la saison.

Tout va un peu trop vite et on perd des choses en route. La plus notable d’entre elles se nomme Henry Allen. Enfin libéré, on l’expédie quasiment derechef pour des raisons aussi tordues que celle de Ras Al Ghul dans la saison 3 d’Arrow. Je vous promets que je ne parle pas de moi à la troisième personne. Je le jure.

 

The Man Who Saved Central City est littéralement un épisode de reprise. Malgré une absence totale d’originalité et quelques choix plus que douteux, l’on retrouve néanmoins l’univers de la série avec plaisir.

 

Toute l'équipe réunie à Star Labs

 

J’ai aimé :


  • Le retour dans l’univers du Flash.
  • La bonne humeur communicative de Joe et de Cisco.
  • Iris. J’aurais jamais cru écrire ça un jour.
  • Les promesses qu’apporte la fin de l’épisode.

 

Je n’ai pas aimé :


  • Barry Allen. Bordel, je sais qu’être superhéros c’est pas évident tous les jours, mais quand même.
  • Les épisodes de reprise qui ne font que de la reprise, c’est déjà chiant. Mais lorsque c’est une série de superhéros…
  • Peu de Tom Cavanagh.
  • Pas de fun.

 

Ma note : 12,5/20.

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