Critique : The Flash (2014) 2.16

Le 29 mars 2016 à 06:29  |  ~ 7 minutes de lecture
Une rentrée positive pour le Flash, qui pense d'abord à s'amuser.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.16

~ 7 minutes de lecture
Une rentrée positive pour le Flash, qui pense d'abord à s'amuser.
Par RasAlGhul

Il existe bien des choses que je ne comprends pas dans ce monde. L’une d’entre elles est le calendrier de la CW. Voyez par vous-mêmes : un mois de pause pour Arrow et The Flash ! Une grosse coupure, impliquant le fait d’avoir besoin d’une période de réadaptation quant aux storylines et arcs narratifs divers et variés de la série.

Je ne me prononcerai pas ici pour Arrow, mais je pense que The Flash avait réellement besoin d’une coupure, comme son personnage principal d’ailleurs. Trop de douleur, trop de peines, pas assez de moments d’amitié ou d’amusement : il fallait quelque chose de relativement léger, de façon à relancer la machine.

Cela tombe bien, c’est exactement ce que Trajectory nous offre. C’est parti pour la critique de la série de l’homme le plus rapide du monde… sauf quand il affronte un(e) ennemi(e) speedster !

 

 

Team Flash version originale

 

On peut dire que la pause a fait du bien à l’équipe du Flash. On la retrouve comme en première saison, en mode entraînement intensif de façon à donner plus de vitesse à Barry. La scène d’ouverture est résolument l’un des points forts de l’épisode, alliant effets spéciaux et fun, d’une façon qui a été trop peu utilisée depuis le début de cette saison 2. Comme à son habitude, Cisco brille par son humour.

 

Harry, Cisco et Caitlin, en pleine session de test avec Barry

 

Mais ce n’est pas terminé : nos chers héros prennent conscience qu’ils ont besoin de s’amuser, de lâcher prise pendant une soirée. On retrouve là la série que l’on connaît tant : des pas de danse maladroits, de l’humour, des personnages qui ont bien grandi et qui sont davantage à l’aise les uns avec les autres. De plus, cela nous permet d’assister à Harry Wells, papa de choc. Incarnant tous les clichés possibles et inimaginables du père protecteur, Top Cavanagh réussit tout de même à faire rire et à nous émouvoir. Sa montre est une idée aussi improbable que grotesque, mais cela aura son importance dans la suite de l’épisode. Enfin, cela permet également d’assister à un flirt aussi mignon qu’inutile entre Jesse et Wally. Au début de Trajectory, la fille de Wells réussit d’ailleurs à se montrer intéressante… mais cela va tourner au vinaigre au fur et à mesure de l’épisode.

 

 

Trajectory, première femme speedster

 

Évidemment, notre Team Flash ne peut pas passer toute la soirée à s’amuser, puisqu’un speedster s’invite à la fête, volant tout ce qui est possible. Tout le monde se montre très rapide à accuser le Flash, alors que cela n’a été qu’un vulgaire délit. Mais bon, faut bien réussir à remplir quarante minutes d’épisode… Néanmoins, première nouveauté : cette speedster est une jeune femme ! En plus de donner du matériel comique à Cisco, c’est également cette partie de l’épisode qui se révèle assez inégale au niveau de l’amusement qu’elle provoque, notamment à cause d’une écriture avec la finesse d’un marteau-piqueur sous stéroïdes.

 

Trajectory

 

Justement, ces derniers jouent un plus grand rôle qu’on ne pourrait le croire au sein de Trajectory. La personne qui réussit à battre Barry en terme de vitesse utilise le Velocity-9, le sérum créé par Caitlin. Un parallèle pas très fin est dès lors posé ente ce sérum et les stéroïdes ; j’ai cru à plusieurs moment me trouver au sein d’un Very Special Episode, ces épisodes où l’histoire se conclut par un message du cast de façon à informer les spectateurs sur une cause précise. Quoiqu’il en soit, Barry arrive à triompher de Trajectory, prouvant qu’on n’a pas besoin de tricher pour être le meilleur. C’est beau, j’ai presque eu envie de lâcher ma larmichette.

Il n’en reste pas moins que Trajectory fonctionne plutôt bien comme méchante, et qu’elle amène la révélation qui va bouleverser le statu quo de la team Star Labs. Dans une scène très émouvante, cette dernière apprend l’identité de l’homme sous le masque de Zoom. Les scénaristes n’ont pas trop fait durer le suspense et c’est mieux ainsi : désormais, tout le monde est sur la même longueur d’onde, et cela va enfin amener du momentum à une saison qui en manque grandement.

 

 

Pauvres Iris… et Jesse

 

Le gros point noir de l’épisode reste l’arc narratif affublé à Iris. Toujours aussi éloignée de l’action principale – alors que le personnage se montre bien plus sympathique cette année –, la jeune femme se voit affublée d’une intrigue romantique avec le boss du journal dans lequel elle travaille. Si vous avez soupiré en lisant cette phrase, je vous comprends. C’était aussi mauvais que vous pouvez vous l’imaginer. Je trouve cela vraiment regrettable que Candice Patton soit aussi limitée par ce qu’on lui donne.

Le même constat peut être dressé pour le personnage de Jesse. La fille de Wells est passée de sympathique à tout bonnement insupportable au sein d’un seul et même épisode, un exploit que les scénaristes de The Flash réussissent malheureusement trop souvent. Elle se retrouve à partir en bus, un move très apprécié apparemment dans cette série, lorsqu’il s’agit de se débarrasser d’un personnage dont on ne sait pas quoi faire. Dommage, j’aimais bien Jesse.

 

Trajectory opère un retour sympathique pour The Flash, après quasiment un mois d’absence. Team Flash s’amuse davantage, et nous avec. Qui plus est, les effets spéciaux sont à la hauteur, tandis que la fin d’épisode envoie la série dans la dernière ligne droite avant la fin de saison. Même si tout n’était pas parfait – Jesse notamment –, cela fait plaisir de revoir The Flash !

 

Note : n’oubliez pas que Barry rend visite à Kara dans le prochain épisode de Supergirl, prévu pour le 28 mars sur CBS !

 

J’ai aimé :

 

  • Team Flash part s’amuser ! Cela faisait longtemps !
  • Harry Wells. Sérieusement, Top Cavanagh, épouse-moi !
  • Plus de fun et d’effets spéciaux sympathiques.
  • Cisco, le roi du dancefloor !
  • La fin de l’épisode, pleine d’émotion.
  • La scène d’ouverture, très, très stylée.
  • Le fait d’avoir une lady speedster.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • C’est quoi cette histoire entre Iris et son boss ? Juste quand je me disais que la jeune femme commençait à me plaire.
  • Jesse. Décidément, les scénaristes ont du mal à écrire les fils/filles de.
  • Une finesse de marteau-piqueur quant au parallèle effectué entre V9 et les stéroïdes. Je m’attendais presque à un message du cast à la fin.
  • Barry. Désolé, mais tu restes le worst.
  • Trop peu de temps consacré à Trajectory.

 

Ma note : 13/20.

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