Pitié une personne pour tuer Mme Prison Break alias The Walking Whore sur les forums ?
Il fallait bien qu'on nous présente enfin le camp de survivants vu que celui-ci était totalement passé à la trappe, c'est donc cet épisode qui s'y colle. Beaucoup moins de tension... en fait non pas du tout mais le privilège de découvrir un peu mieux les personnages. On assiste aux émouvantes retrouvailles entre Rick, Lori et Carl (je dois avouer que j'étais sur le point de lâcher une larme) sous les yeux d'un Shane un peu sur le cul de voir que son meilleur ami n'est pas mort et qu'il va pas pouvoir continuer à se taper sa femme. En parlant de Shane l'acteur Jon Bernthal avait la dur tâche d'incarner celui qui est tant détesté par les lecteurs du comics, je dois avouer qu'il est clairement remonté dans mon estime après la branlée qu'il colle à Ed sur une magnifique bande-son (d'ailleurs elle me faisait un peu penser à In the house in a heartbeat de John Murphy du film 28 jours plus tard).
Il manquait juste «Don't stop me now» en fond sonore et on avait une scène quasi-similaire à celle de Shaun of the dead ! Les connaisseurs comprendront.
Ce que je regrette le plus est que le rythme ne décolle absolument jamais, on a plusieurs passages trop longs qui deviennent donc un peu chiants. Heureusement l'action arrive mais seulement à la fin lorsque Rick décide de former une équipe pour récupérer Dixon (d'ailleurs bizarre qu'il y ait encore le cadenas mais plus les zombies, comment est-ce qu'il a pu s'enfuir ? On le saura peut-être la prochaine fois...).
Il serait temps que Frank Darabont arrête de nous trimbaler entre Atlanta et le camp, on veut découvrir de nouveaux lieux ou frissonner un peu. C'est comme si il ne savait pas se décider « bon je fais un truc poétique comme le pilote ou un épisode gore basé sur l'action comme le second ? Et si je me contentais de mélanger les deux ? Râh je sais plus ! ». J'ai la petite impression que la qualité décroit à mesure que les épisodes avancent, mais je ne m'inquiète pas car je sais pertinemment qu'il va nous surprendre.
Malheureusement l'une des choses que jamais Frank Darabont ne pourra arranger est le jeu d'actrice de Mme Prison Break, qu'elle soit contente, en colère, inquiète, toujours et encore le même visage inexpressif, je sais pas pour vous mais moi ça me donne des envies de crime.
CREVE MME PRISON BREAK !!!
Bon ok j'arrête de m'acharner sur elle je vais me mettre des gens à dos et c'est un manque de professionnalisme.
Sans me baser sur la madame j'ai apprécié ce troisième épisode... du moins le début et la fin, on va dire que c'est une sorte de présentation du camp et je n'en veux pas aux scénaristes. Au vu de la fin assez magistrale (même si un peu prévisible) la suite s'annonce quand même mieux.
Allez hop, 12/20.