D'emblée si il y a une chose qu'il faut noter dans ce quatrième épisode, c'est la tension palpable tout le long. Exit l'histoire craignos avec les mexicains et la tuerie de l'épisode précédent, cette fois-ci l'accent est mis sur la psychologie des survivants qui tentent de se remettre de cet assaut comme ils le peuvent. Cet élément aurait pu être parfait si on était pas assommé par des scènes larmoyantes de Andrea par rapport à Amy à base de « aujourd'hui c'était son n'anniversaire ouin ouin » alors que dans le comics elle décide de noyer son chagrin auprès de Dale (si si vous avez bien lu, le vieillard et la presque jeune blonde forniquent ensemble) sans passer trois plombes à chialer.
Si parmi les survivants chacun surmonte l'épreuve à sa manière, il y en a une qui en profite vraiment : c'est la femme d'Ed, celui qui s'était fait tabasser par Shane, maltraitait sa femme et sa fille. Alors que Daryl Dixon s'occupe avec le tact qu'on lui connait de détruire le cerveau des gens morts pour ne pas qu'ils relèvent, elle décide de se charger elle-même de son mari et lui explose le crâne à coup de pioche pour se venger en quelque sorte de toutes ces années de violences subies. Scène choque à la fois gore et malsaine, brrrrr...
Si on devait décerner le prix de celui qui a le sort le plus craignos de la série ce serait sans aucun doute Jim. Le pauvre type n'avait déjà pas eu de chances en passant pour un fou auprès des autres (tiens au fait j'avais pas précisé dans ma critique précédente que je pensais que c'était un prédateur sexuel quand il disait à Carl de rester près de sa mère, suis-je le seul !?) mais là il agonise pendant des heures après s'être fait croquer par un mort-vivant et se laisse crever sous un arbre en regardant les autres partir. Ce passage aurait eu un encore meilleur effet si comme dans la bande-dessinée Jim avait précisé qu'il voulait se laisser transformer en zombie pour retrouver sa femmes et ses enfants, qui devaient sans doute être aussi des mollusques bouffeurs de chair.
A la moitié de l'épisode on prend un virage à 360°, les personnages décident qu'il n'est pas prudent de rester où ils sont et partent du camp. Cette situation en surprendra plus d'un car ce départ à lieu dans le comics mais suite à un évènement un peu particulier (je ne préfère pas spoiler pour ceux qui voudraient commencer à lire la version papier ). En fait à partir de là on prend un chemin totalement différent qui n'est pas si mal. Le scientifique normalement n'existe pas et je suis vraiment impatient de connaître la suite car j'aime la tournure qu'est en train de prendre The Walking Dead.
Et ma critique ne serait pas complète si je ne parlais pas du fait que « Surface of the sun » de John Murphy est utilisé lors du départ. J'ai eu un espèce d'orgasme fanboyesque au début de la mélodie car je l'ai directement reconnu et c'est là que je capte que The Walking Dead c'est aussi une bande-son qui déchire, après m'avoir balancé I'm a Man de Black Storbe dans l'épisode 2 voilà qu'on m'achève avec l'une de mes compositions préférées !
Le complexe scientifique se présente un peu comme la terre promise, alors comment va se dérouler la cohabitation avec ce type qui a l'air de ne plus en pouvoir de la solitude ? Pourtant il semble ne manque de rien (niveau nourriture par exemple). La série se terminera-t-elle avec la création d'un futur antidote contre la zombification ? Je préfère franchement pas, mais ces éléments n'étant pas dans le comics j'espère être surpris et agréablement s'il vous plait.
Présenté comme un épisode plus concentré sur la psychologie que l'action à la manière du pilote qui rappelons-nous était génialissime, Wildfire remonte clairement le niveau de la série que je prends énormément plaisir à suivre. Alors que préparent les scénaristes pour le final ? Rendez-vous la semaine prochaine pour la critique et le bilan de cette première saison haute en couleur.
Un petit 13/20 pour la gagne.
Petite dédicace à JessePinkman, Machete Machete Macheteeeee !