Critique : Weeds 8.05

Le 24 septembre 2012 à 19:57  |  ~ 3 minutes de lecture
Weeds revient cette semaine avec un épisode déjà beaucoup plus enthousiasmant malgré quelques défauts.

Critique : Weeds 8.05

~ 3 minutes de lecture
Weeds revient cette semaine avec un épisode déjà beaucoup plus enthousiasmant malgré quelques défauts.
Par Antofisherb

Après deux premiers épisodes tout à fait corrects, les troisième et quatrième épisodes de cette dernière saison étaient un peu inquiétants pour la suite. Si le troisième était d'un bon niveau dans sa deuxième partie, le suivant était en revanche assez isolé du reste de la saison et très peu drôle. Heureusement, ce cinquième épisode est dans l'ensemble beaucoup plus inspiré que les deux précédents, même si les intrigues ne font qu'un léger pas en avant.

 

Tous les chemins mènent au rire.

 

Au cours de cet épisode, Weeds retrouve un peu de sa superbe grâce à de bonnes scènes basées une bonne interprétation des acteurs, des personnages secondaires bien barrés, et des dialogues au ton assez particulier. Ainsi, après une première scène d'introduction habituelle dans le salon des Botwin, il y a peu de mouvement au niveau des personnages, chacun se retrouvant dans une situation atypique de son côté excepté Nancy.

Malgré tout, la plupart des scènes se trouvent être assez drôles, ou en tout cas assez décalées pour plaire. Par exemple, si la séquence d'entraînement au tir n'est pas terrible, le long dîner inconfortable qu'entretiennent Shane et sa copine flic avec son boss et sa femme est en revanche bien mieux réussi. La performance d'acteur de l'interprète de l'inspecteur est d'ailleurs assez impressionnante, même si la scène en question n'est pas la plus drôle de l'épisode. Mais le record de la tirade la plus longue est détenu par Andy, qui livre un très long discours en tentant d'élucider la théorie de son évolution biologique. Et le tout avec une femme nue faisant du roller à côté. Si dans Game of Thrones, la nudité servait parfois à montrer la détermination des personnages, dans Weeds elle est en revanche le déclencheur même de dialogues et situations décalés, comme ici.

Même Doug, jusqu'alors presque transparent cette saison, parvient à apporter sa petite touche comique en intervenant dans la relation d'Andy et Jill. Ce n'est certes pas grand chose, mais éloigner le personnage de son lieu habituel (son entreprise) ayant perdu tout intérêt comique, était une bonne idée. Et c'était surtout plus drôle que son intrigue scatophile de l'épisode précédent.

Enfin, depuis le début de la saison Nancy est plus que jamais au centre de la série, et c'est d'autant plus le cas dans cet épisode. En effet, elle concentre à la fois une partie des éléments comiques de l'épisode et la ligne directrice narrative, grâce à son mouvement quasiment perpétuel et donc la galerie de personnages qu'elle rencontre. Si le passage où elle joue la carte du racisme pour faire jouer son fils dans l'équipe de football était passable sans être particulièrement savoureux, les scènes avec Kiku et les trois binoclards aussi drôles que stupides étaient en revanche plutôt réussies.

 

 

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