Qui ?
De vous à moi, qui ?
Qui n’a jamais été confronté à cette terrible question : « Et qu’est ce qu’il y a de bien, comme série, en ce moment ? »
Hein, qui ?
Personne ! (A part ceux qui n’aiment pas regarder les séries, évidemment)
Qu’on soit un fan frénétique et compulsif, qui adore se plonger dans une série, son univers, ses personnages et qui ressent les premières symptômes de cette peur du vide, du rien quand il voit le season-finale arriver à grande enjambée. Ou qu’on soit l’amateur plus « amateur » à la recherche d’un bon truc pour occuper quelques soirées par-ci par-là.
Problème : dans le flot incessant de nouveautés et de saisons qui reprennent, il est très facile de se noyer.
Deuxième problème : sur les sites internet, on ne vous parle toujours que des 5 ou 6 mêmes séries, quand ce n’est pas juste une promotion d’une d’entre elles sans aucun recul critique.
Et c’est pourquoi la rédaction de serie-all s’est retroussée les manches pour vous créer le Vickavrack !!
Oui, pour vous.
F.A.Q :
Qu’est que c’est le Vrickavrack ?
Le Vrickavrack est une nouvelle rubrique qui va compiler pour vous, tous les deux mois, un large échantillon de séries. Ainsi, vous serez toujours au courant des nouveautés, des perles à ne pas manquer ou des purges à éviter.
Par exemple, ce premier volume, présent sous vos yeux, parle des séries parues entre décembre 2014 et janvier2015.
Comment ça marche ?
Très facile. Le Vrickavrack divise les séries en deux catégories.
- « Les en cours » qui vont parler des séries qui sont cours (et oui) de diffusion ou en pause de mi-saison. Cette partie est dédiée aux visionneurs de série à l’ancienne, qui aime attendre, parfois une semaine, avant de savourer un nouvel épisode de leur feuilleton phare.
- « Les Retards » parlera des séries finies (intégralement ou la saison). C’est dans cette partie, que les amateurs d’engouffrage de saisons sur un week-end trouveront leur bonheur et pourront binge-watcher comme des petits saligauds.
Pourquoi certaines séries ont ce symbole, à côté des notes et pas d’autres ? C’est quoi ces notes au fait ?
Dans le Vrickavrack, les séries sont classées, selon la note qu’elles ont sur le site (notes arbitrairement arrêtées au 25 janvier 2015). La petite étoile à côté de certaines séries signifie « série populaire », c'est-à-dire que l’avant dernier épisode diffusé a été noté par 5 personnes minimum. Ces notes sont plus donc percutantes et représentatives de la valeur réelle de la série, inutile de le dire.
Que va m'apporter le Vrickavrack ?
- Du bonheur d’abord.
- La sérénité ensuite. Plus jamais, la méchante question du début ne vous affectera. Vous ne ferez plus de nuits blanches. Vous serez, à jamais, serein et épanoui, bref aussi heureux que le fumeur de crack qui synthétise lui-même sa dose. Les dents en plus.
- L‘admiration de vos pairs enfin. Grace au Vrickavrack, vous connaîtrez l’actualité des séries sur le bout des doigts. En société, vous allez voir un changement, les gens vous regarderont différemment. Ils seront éblouis par vos points de vue affutés et l’exhaustivité de votre savoir. Vous passerez pour un érudit à la connaissance quasi infinie (ou pour un gros no-life, c’est le risque).
Suis-je obligé de regarder TOUTES les séries évoquées dans le Vrickavrack ?
Non. Vous n’avez rien compris à la démarche. Reprenez la lecture de ce mode d’emploi au début.
Voilà, voilà, il n’y a plus qu’à se lancer dans la grande aventure. Allez c’est parti !
Les Séries "En cours" :
1) How to Get Away With Murder
Nouveauté.
Note : 13.14
Pour en parler : Galax, Koss et Antofisherb
Galax : How to Get Away With Murder est la nouvelle série de Shonda Rhimes (Grey's Anatomy, Scandal) diffusée sur ABC. Elle suit les aventures d'Analise Keating, professeur d'Université en droit, interprétée par la brillante Viola Davis, qui prend sous son aile cinq de ses élèves pour leur apprendre « comment s'en sortir avec un meurtre ». Là où les choses se révèlent intéressantes, c'est lorsque ces étudiants se retrouvent justement avec un vrai meurtre sur les bras, que l'on découvre un peu plus à chaque épisode, grâce à une construction en flashforwards, permettant de maintenir le suspens tout au long de la saison. Malgré un format procédural avec des "cas du jour" qui nuisent parfois à la qualité du fil rouge, les personnages sont fouillés et échappent aux stéréotypes, la réalisation sombre accompagne les scènes dramatiques exemplaires et la gestion des (très) nombreux twists permet à la série de jouer avec l'esprit du spectateur. Le fall-finale promet une fin de saison encore plus rapide. Assurément l'une des meilleures nouveautés de la rentrée. Pour ceux qui aiment les thrillers intenses sur le petit écran.
Koss : C’est intelligent, vif, magnifiquement interprété et passionnant à suivre. La meilleure nouveauté sur un network ? Oui, sans hésiter.
Antofisherb : Le problème de HtGAwM, c’est qu’elle est composée de deux éléments : des intrigues judiciaires et des intrigues soapesques. Bien sûr en soi, c’est une bonne chose. Sauf que la partie judiciaire est la plupart du temps caricaturale (d’autant plus quand on compare avec une série comme The Good Wife) et donc inintéressante. Il serait de mauvaise foi de dire que la partie soap est mal gérée, Shonda Ryhmes montre encore une fois son savoir-faire en la matière. Cependant, on a constamment l’impression d’être pris pour un idiot avec les mêmes flashforwards montrés 3 fois par épisodes et des ellipses et retours en arrière inutiles, afin de créer un mini-suspense qui ne s’étend que sur deux ou trois scènes. Reste un casting globalement impeccable et un rythme excessif mais entraînant.
2) Agent’s Carter
Nouveauté.
Note : 13.06
Pour en parler : Koss et Alanparish
Koss : C'est génial. C'est même vraiment génial. Y a tout : c'est drôle, punchy, féministe, malin, référencé et so 50's. Oui, tout ça à la fois. Le parallèle fait avec Captain America est juste excellent, quoiqu'un peu trop martelé. Le reste de la série (4 épisodes pour l’instant) est du même niveau que le pilot, l'effet de surprise en moins. Bonus : Même pas besoin d’avoir vu la série mère “Agents of SHIELD” pour pouvoir apprécier les aventures de l’Agent Carter dans les années 50. A voir !
Alan : Bien meilleur qu’Agent of Shield (en même temps ce n’est pas bien dur), ABC nous propose une agent Carter très charismatique avec un semblant de scénario dans une ambiance année 50 bien retranscrite. On notera tout de même quelques maladresses, en particulier au niveau du rythme et du manque de personnages secondaires intéressants.
3) Galavant
Nouveauté.
Note : 12.89
Pour en parler : Alanparish et Nicknackpadiwak
Alan : ABC tente le pari un peu fou et osé d’une comédie musicale dans un format de sitcom. Et il faut bien avouer que c’est une réussite. Etrange mélange de Monty Pythons et des dessins animés Disney, Galavant nous propose un show coloré et chaleureux, mais qui ne plaira pas à tout le monde. A tester.
NickNack : La force de cette farce est clairement sa durée : 20 minutes. Conséquence, on se laisse plus facilement porté par la fraicheur et le côté léger de la chose, même si certains gags ont la subtilité de l’éléphant dans un magasin de farces et attrapes. Bonus : le roi, vraiment drôle.
4) Revenge
Saison 4.
Note 12.78
Pour en parler : Arnoglas, my man !
Arnoglas : Une quatrième saison qui aura mis (beaucoup) de temps à démarrer, la faute à des scénaristes qui ne savaient pas tout à fait quoi raconter, tant la fin de la saison 3 avait été un vrai retournement de situation dans le bon sens du terme. Si les premiers épisodes étaient divertissants et donnaient furieusement envie de connaître la suite, il faudra attendre le sixième pour que Revenge ait une vraie direction et un objectif à suivre cette année. Le tout se laisse, néanmoins, suivre avec plaisir et les joutes verbales, les coups bas, manipulations, chantages et révélations en tout genre font leur effet. De ce point de vue, Revenge ne faiblit pas et le fall finale nous aura offert une des scènes les plus mythiques de toute l’histoire de la série. Go Emily, Go !
5) Jane The Virgin
Nouveauté.
Note 12.6
Pour en parler : Nicknackpadiwak feat Galax aux platines.
Nicknack : Vous connaissez les telenovelas, ces feux de l’amour hispaniques ? Jane The Virgin en est la parodie pop, colorée et fraîche. Triangle amoureux, secrets de familles, révélations, rebondissements, on a le droit à tout, jusqu’à l'excès, l’étirement dans le comique. Même si la deuxième partie de la demi-saison lève le pied et semble se cantonner à une Desperate Housewives hispanique, ça n’en reste pas moins plein de charme, à l’image de l'héroïne principale.
Jane The Virgin est un paquet de bonbons sucrés, qu’on sait mauvais pour notre ligne et nos dents, mais dont on ne peut s'empêcher de taper dedans.
Galax (feat) : Pour ceux qui aiment les parodies bien barrées.
6) Gotham
Nouveauté.
Note : 12.38
Pour en parler : Arnoglas.
Arnoglas : Parmi toutes les nouveautés inspirées de comics, Gotham était la plus attendue. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas déçu. En dépit d’une gestion encore hésitante des personnages, le résultat est satisfaisant, surtout que les scénaristes savent exactement quelle direction donner aux intrigues (notamment celles sur la mafia) et au développement des héros, dont Jim Gordon, Harvey Bullock et plus particulièrement Oswald Cobblepot qui fait des étincelles dans le show. Avec une mythologie aussi riche, la série réussit à explorer l’univers Batman de façon assez intelligente et on ne pouvait pas demander mieux de la part des scénaristes. Au final, Gotham a délivré une première partie de saison en dents de scie, mais solide, basée sur de bonnes idées et réservant des surprises toujours plus sympathiques au fil des épisodes.
7) Red Band Society
Nouveauté.
Note 12.02
Pour en parler : Arnoglas, my man !
Arnoglas : La nouvelle série de FOX part d’un principe un peu casse-gueule et pas forcément réjouissant, celui de raconter le quotidien d’adolescents qui vivent dans un hôpital. Le pilote nous avait agréablement surpris à coups de personnages immédiatement attachants et de jeunes acteurs très justes, mais il se suffisait presque à lui-même. Il avait laissé craindre quant aux perspectives d’avenir du show, puisque très peu d’enjeux avaient été présentés et nous ne savions pas dans quoi la série allait s’embarquer. Les épisodes suivants ont donc confirmé nos inquiétudes, inégaux sans être catastrophiques, divertissants sans être exceptionnels. La série avait déjà tout dit dans le pilote et faisait du surplace. Red Band Society n’aura pas gagné le cœur du public américain et finalement ce n’est pas plus mal, en espérant toutefois que les derniers épisodes prévus fin janvier sauront apporter une forme de conclusion.
8) It’s Always Sunny in Philadelphia
Saison 10.
Note 12.
Pour en parler : MC Koss !
Koss : Reprise en petite forme pour la bande de Philadelphie après plus d’un an d’absence et une saison 9 éclatante. Il n’empêche que Mac, Dennis, Dee, Franck et surtout Charlie sont cinq personnages inclassables dans l’univers sclérosé des sitcoms et que leur humour noir reste absolument intact même après 10 saisons. Cela dit, épisodes après épisodes (3 pour l'instant) le niveau remonte lentement, mais sûrement. Longue vie au gang donc !
9) Ground Floor
Saison 2.
Note : 12
Pour en parler : DJ Alanparish.
Alan : Après une première saison relativement surprenante avec un humour un peu old school mais efficace, Ground Floor nous revient avec les mêmes ingrédients pour faire rire le spectateur. Les personnages de Mansfield et Harvard font toujours mouche. Petits bémols : le scénario et la situation des personnages qui en découle sont décevants et cassent un peu la mécanique. Rien de grave car la série réussit toujours à nous faire rire !
10) Once Upon a Time
Saison 4.
Note : 11.39
Pour en parler : My man, Galax
Galax : Once Upon a Time a misé sur une intrigue reprenant les bases du film "La Reine des Neiges" pour sa quatrième saison. Malheureusement, le résultat est tout sauf rafraîchissant. La série retombe toujours dans les mêmes travers en multipliant des intrigues et personnages superflus, un rythme bancal et des mécaniques déjà-vues, comme des malédictions et amnésies à la pelle, pour tout justifier. Si un effort a été fait au niveau du background d'Arendelle - le royaume du film dont on n'avait eu qu'un bref aperçu - et que la performance d'Elizabeth Mitchell (Juliet dans Lost) en tant que méchante Reine des neiges est à la hauteur, force est de constater que la série s'essouffle. A cela s'ajoutent des effets spéciaux toujours en deçà et le personnage de Rumplestilskin, autrefois force du show, devenant répétitif. Tant que la série ne prendra pas de risques, elle est condamnée à perdre en qualité (et en audiences aussi).
11) The Simpsons
Saison 26.
Note 11.37
Au mic, Galax !
Galax : "Les Simpsons, ça continue encore ça ?" Eh oui. Après le désastre qu'était la vingt-cinquième saison l'année dernière, les Simpsons ne lâchent pas prise et remettent le couvert pour une vingt-sixième saison, s'annonçant déjà plus satisfaisante, malgré un niveau général toujours faible. La série a su compter sur son épisode spécial d'Halloween très inspiré ainsi que sur un crossover avec Futurama plutôt réussi qui raviront les fans. D’ailleurs, en plus des deux spéciaux, les autres épisodes "classiques" ne sont pas foncièrement mauvais et certains sont même très sympathiques. Malgré ces beaux efforts, on n’en oublie pas l’épisode de reprise lamentable, qui nous a fait miroiter un grand changement, dans le vent, et quelques gros ratés depuis la reprise de Janvier. Les Simpsons restent donc toujours en perte de rythme, même s’il faut malgré tout saluer les quelques efforts de créativité et bonnes décisions prises cette saison.
Reste qu’un changement de direction, de production, de rythme... enfin un changement quoi, serait plus que bienvenu.
Les retards :
1) Black Mirror
Saison 3 (mais 1 seul épisode).
Note 17.42 (exceptionnel)
Pour en parler, en provenance du bronx : MC Moolfreet et DJ Arnoglas !!
MoolFreet : La seule chose que l’on regrette avec Black Mirror, c’est son nombre d’épisodes. Pour cette nouvelle mouture, un épisode seulement, mais quel épisode. Une gigantesque claque, mêlant tous les ingrédients vus dans les précédents épisodes pour faire un fabuleux melting pot et accoucher d’un épisode d’une richesse incroyable.
Arnoglas : Black Mirror nous aura délivré son épisode le plus remarquable de toute son histoire. La série n’était jamais allée aussi loin dans la dystopie et la critique de notre société contemporaine et du le système de consommation de masse, à tel point que nous en sommes ressortis complètement impressionnés par cet épisode spécial Noël, qui prouve que Black Mirror sait encore nous surprendre. Et si elle se fait attendre chaque année, c’est toujours pour le meilleur.
2) Engrenages
Saison 5.
Note : 14
Pour en parler : Representant the crew, Moolfreet !
Moolfreet : Un petit cocorico ne fait jamais de mal. Il faut souligner la qualité de nos séries made in France quand elles le méritent et c’est le cas d’Engrenages. Au travers d’une enquête particulièrement terrible (une mère et sa fille assassinées et jetées dans un canal) mais finalement peu intéressante, on se penche plus sur les personnages, leurs situations personnelles qui deviennent très noires pour beaucoup.
Une nouvelle très belle saison qui a cependant eu un peu de mal à démarrer.
3) South Park
Saison 18.
Note 13.8.
Pour en parler : Motherfuckiiiiiin’Elpiolito !!
Elpio : Une saison un peu étrange pour la série. Etrange parce que, pour la première fois, il existe un vrai fil rouge qui va se dérouler progressivement. Et si la plupart des épisodes peuvent se regarder individuellement sans trop de soucis, il y a quand même un fort couplage entre eux qui, après 17 saisons, détonne un peu. A voir si Trey Parker et Matt Stone continueront dans cette voie, car pour ma part, je suis assez peu convaincu.
Il n’empêche que cette saison offre de bons moments et quelques épisodes WTF, à l’instar de celui sur l’Oculus Rift qui m’a filé un bon mal de crâne. Dommage que le final soit un peu en dessous du reste, il y avait matière à faire mieux.
Bref, pas la meilleure saison de South Park (ça c’était avant) mais on est quand même loin des purges d’il y a quelques années.
4) The Affair
Nouveauté.
Note 13.69
Pour en parler : The Old Dirty Gros Batard Nicknackpadiwak !
Nicknack : Depuis Usual Suspects, on sait que témoignage n’est pas toujours synonyme de vérité. Nouvel exemple avec The Affair. Un accident, qui est peut-être un meurtre, une histoire d’adultère et deux témoins qui racontent une même histoire, mais donnent deux versions. Dans la première, Noah, marié et père de 4 enfants, en vacances, tombe sous le charme d’une mystérieuse femme un peu manipulatrice : Alison. Dans la seconde, Alison, qui se bat pour sauver son couple depuis la mort de leur enfant, rencontre un homme mystérieux un peu manipulateur : Noah. Qui dit la vérité ? Qui ment ? Portée par deux acteurs en état de grâce, The Affair est une série qui parle du couple, de mensonges, de subjectivité, de faux-semblants, sous un fond d’enquête policière.
Déroutante, troublante, frustrante aussi parfois, The Affair est une plante vénéneuse qui déploie ses effluves envoûtantes.
5) Doctor Who
Saison 8.
Note 13.58.
Pour en parler : Galax, Elpiolito, Koss, my nigggaaazzzz !!
Galax : Doctor Who revient en force avec sa huitième saison et de nombreux changements. Exit Matt Smith, place à Peter Capaldi : le 12ème Docteur trouve très vite ses marques et impose son style. Ce passage de bâton est accompagné par un changement de ton : plus sombre, plus mature, moins exubérant, le show n'a pourtant rien perdu sa superbe et continue de proposer son lot d'aventures dans toute la galaxie. La saison nous prouve que Doctor Who peut toujours se renouveler à chaque épisode. De l'intérieur d'un Dalek à un braquage de banque, d'une momie tueuse dans l'Orient Express à des ennemis nous envahissant d'un monde en 2D, la saison explore à travers ces aventures palpitantes des thèmes classiques dans la série tout en suivant l'évolution de la relation entre le Docteur et son assistante, Clara, ce qui deviendra l'une des meilleures alchimies de la série et la grande force de cette superbe année. On ne peut qu’être ravi de voir qu’après 51 ans de service, le show continue de perpétuer sa magie.
Elpio : Une saison bien meilleure que la précédente, Doctor Who retrouve des couleurs et propose une saison dans la lignée des premières. Si le fil rouge est un peu faiblard par rapport aux précédentes saisons, elle le compense par des épisodes stand-alone de meilleure qualité (même si tous ne sont pas du même niveau) et un développement tardif, mais bienvenu du personnage de Clara.
Reste un final médiocre au regard du reste de la saison et de ce qu’il annonçait, le personnage de Danny Pink décevant (alors qu’une partie du fil rouge repose sur lui) et finalement un manque de réelle nouveauté (hormis le maître).
Koss : Une saison pénible car porteuse d’espoir après une saison 7 ratée de l’avis de tous. Lors des saisons 5 et 6, il y avait un showrunner que j'aimais bien. Steven Moffat qu'il s'appelait. Je ne sais pas ce qu'il est devenu... L'an dernier en effet, on a eu le droit à un pot-pourri de la part de la série qui "célébrait" les 50 ans de la série. Cette année, je me suis lassé du show. A juste titre, puisque j'ai compris que Moffat avait fait une saison extrêmement proche de la vision de Russell T Davies. C'est la saison 5 de DW tel que Davies l'aurait imaginé. La seule différence (et elle notable), c'est que Davies ne prenait pas au sérieux ce qu'il faisait (il avait tout du moins un recul). Là, c'est le ton de Moffat est hyper sérieux et du coup tout change : cadrages pas propres dans la majorité des épisodes, FX à la rue, des raccourcies scénaristiques gênants et surtout une cruelle absence d’attachement aux personnages (Clara en tête). L’épisode de Noël éclaircie un peu le tableau, mais je suis nullement confiant pour la saison 9.
Moffat a fait son temps, je crois.
6) Sons Of Anarchy
((((((((Spoiler Inside)))))))))).
Saison 7.
Note 13.25
Pour en parler : en direct de Campton, Moolfreet !
Moolfreet : La série phare de FX rencontrait son terme cette année, après une septième et ultime saison consacrée à “l’aftermath” du meurtre de Tara. Qu’on se le dise, cette saison a été très largement décevante pendant un bon moment. On enchaîne les choix douteux, la violence gratuite et on finit par se détacher de tout le monde. Cela se ressent lorsque l’un des personnages phares meurt, sans qu’on ne soit réellement touché, contrairement à d’autres décès (notamment Opie). Malgré tout, Kurt Sutter réussit bien sa sortie, car le dernier tiers de la saison est de bien meilleure facture, bien qu’amené par une énorme ficelle. Et son final, même si certains passages sont douteux (merci les effets spéciaux dégueulasses) a réussi à me toucher, rejoignant tous les ingrédients qu’on a aimés chez SoA : de l’émotion, de la symbolique et une BO surpuissante.
7) The Fall
Saison 2.
Note 13.18.
Pour en parler : Moolfreet, tha’ts my man ! Tha’ts my man!!!
Moolfreet : Après le terrible coup de fil entre Stella et Paul qui avait conclu la saison 1, la saison 2 reprend quasiment où elle avait laissé nos personnages. De par son schéma scénaristique original (étant donné qu’on connaît l’identité du tueur depuis le début et que la police va rapidement arriver à ce stade dans cette saison), la série se focalise bien plus sur la traque et le jeu de chat et de souris entre deux personnages que tout oppose, mais qui, comme le dit lui-même le tueur en série, sont beaucoup plus proches qu’ils ne le pensent. Et on tombe dans une amère perversion, mise en exergue par l’interrogatoire et les 20 dernières minutes de la saison qui sont d’une tension incroyable.
8) Marco Polo
Nouveauté.
Note 13.1
Pour en parler : Galax, da hustla
Galax : Marco Polo est la nouvelle série lancée par Netflix et que les critiques descendent, la réduisant à un "sous-Game of Thrones". A tort. La série raconte les aventures de l'aventurier vénitien Marco Polo sur la route de la soie et dans le palais du grand Kubilai Khan, roi des Mongols, tandis qu'il doit lutter contre la dynastie des Song pour amener la paix en Asie. Certes, il est vrai que le protagoniste n'est pas aussi charismatique que l'on aurait aimé, mais à l'instar de la série de HBO, "Marco Polo" baigne également dans des intrigues pseudo-historiques, de nombreux meurtres et attentats et des scènes de combats épiques parfaitement portées à l'écran. Certaines séquences nous laissent le souffle coupé devant la beauté de la mise en scène. “Marco Polo” est surtout une aventure. L'originalité de la période, la beauté des décors, le soin apporté à l'ambiance et la multitude de personnages intéressants sont des raisons suffisantes pour regarder et tomber sous le charme de la série. Elle est perfectible et possède de sévères lacunes qui empêcheront beaucoup de s'y impliquer, mais elle possède aussi ce caractère authentique et unique en son genre qui ne peut que charmer ceux qui y seront sensibles.
Pour ceux qui aiment se binge-watcher des séries à gros budget en se plongeant dans un univers immersif.
9) Paris
Nouveauté.
Note 13
Pour en parler : representant the posse, Elpiolito, big up, man !
Elpio : Paris est une série française plaisante à regarder. Elle ne restera pas dans les annales, on n’en parlera probablement plus dans six mois, mais elle est un divertissement plaisant et agréable à regarder. C’est déjà ça. Découpée en six épisodes, la série raconte le destin de plusieurs personnages sur une journée, chaque épisode étant un segment de 4 heures de cette même journée. Employés de la RATP, premier ministre, journaliste, petits malfrats, chanteuse de cabaret, autant de personnages qui vont se croiser, qui vont interagir entre eux pour finalement construire cette journée pas comme les autres, heureuse pour certains, désastreuse pour d’autres.
Si l’ensemble est plutôt bien construit, certaines confrontations sont évacuées avec rapidité de même que certains personnages se rencontrent un peu trop facilement. Il n’en reste pas moins que le divertissement est agréable et montre, une fois de plus, que les séries françaises n’ont rien à envier à leurs homologues US.
10) Homeland
(((((((((((Spoiler Inside (saison 3)))))))))))).
Saison 4.
Note 12.6.
Pour en parler : The Notorious Moolfreet !!
Moolfreet : Cette saison 4 était celle du renouveau, après la mort de Brody. Ce qui est donc proche d’un reboot s’en sort avec les vrais honneurs, un nouveau contexte, des nouveaux méchants, et pas mal de tension. Malgré un final mitigé qui sert plus d’introduction à la prochaine saison, à l’image de Game Of Thrones, cette saison 4, sans atteindre le niveau de la première, est largement au-dessus des deux précédentes.
11) Ascension
Nouveauté.
Note 12.43
Pour en parler : Galax, Nicknackpadiwak, The Jungle Speed Brothers.
Galax : Ascension avait tout pour être une série mémorable : un pitch immédiatement accrocheur, une production ambitieuse, une photographie efficace, de multiples intrigues et personnages ainsi que des rebondissements dans la veine science-fiction (dont un si énorme qu’il fait complètement changer la direction de la série). Pourtant, il est fort probable que la série a eu les yeux plus gros que le ventre. La multiplicité des personnages se révèle être finalement un de ses gros défauts. En effet, la série n'a pas pu tout faire en 3 heures. Ce choix d’un format façon “mini-série” a été pris par la chaîne après coup, ce qui n'était sans doute pas la bonne décision. Si l'on arrive à fermer les yeux sur certains personnages faibles et intrigues en trop, on pourra trouver en Ascension un bon show de science-fiction, avec une histoire qui ne semble en être qu'à sa genèse et qui présente beaucoup de potentiel pour une deuxième saison.
Pour ceux qui aiment la SF, touchant au genre fantastique, qui veut en mettre plein les yeux, en acceptant de ne pas avoir toutes les réponses tout de suite.
Nicknack : Je ne suis pas trop d'accord avec Galax, je pense plutôt que :
12) Fais pas ci fais pas ça
Saison 7.
Note 12.22
Pour en parler : ElpioZZZAAA.
Elpio : Plus courte qu’habituellement, cette saison 7 de Fais pas ci, Fais pas ça marque également une tentative de changer un peu la recette et d’explorer des problématiques plus graves. Divorce, chômage, mariage pour tous, autant de sujets auxquels la série a tenté d’apporter son point de vue, se démarquant des saisons précédentes, plus joyeuses.
Malheureusement, cette tentative d'innover se solde par un échec. Peu drôle - alors que c’était l’une de ses qualités majeures -, la série aborde ses nouveaux thèmes avec autant de tact qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le tout est déroulé de façon morne et plate jusqu’à un happy-end quasi-systématique qui balaye tout d’un revers de main, à l’instar des problèmes de couple de Valérie et Denis qui se terminent dans une thérapie assez ridicule.
Pour autant, je ne pense pas que la série soit morte : les acteurs sont bons (Salomone incarne un Denis dévasté particulièrement touchant) et il reste quelques bons instants de folie (l’épisode à la Guadeloupe par exemple) qui font le sel de la série. Mais quitte à innover, il faudrait que la série ose aller jusqu’au bout, quitte à ne pas proposer de happy-end pour la saison : avec des renouvellements quasi-assurés d’année en année, ils pourraient se permettre de faire durer certaines intrigues sur du plus long terme.
13) Hero Corp
Saison 4.
Note 12.04
Pour en parler : Elpiolito and Koss, represant the Bê-Bê-Bêtise Boys !!!
Elpio : Après une saison 3 calamiteuse, l'attente n'était pas très haute pour la quatrième saison. Pourtant, Simon Astier, en à peine 3 épisodes, a réussi à réinstaurer la magie du début et à nous redonner espoir dans sa série. Malgré de petites faiblesses, la saison a vraiment bien démarré, confirmant l'accident industriel que fut la précédente.
Néanmoins, en deuxième moitié de saison, la série est retombée dans ses travers. Précipitation, résolution facile et autres éléments abracadabrandesques ont refait surface, rendant cette seconde moitié plutôt indigeste. Le final rattrape le tout mais prouve bien que Simon Astier, même s'il sait exactement où il veut aller, à beaucoup de mal à doser son récit. Et c'est d'autant dommageable que ça empêche la série de pleinement décoller, la rencardant toujours au rang de petite série sympathique.
Koss : Après une saison 3 au-delà du pénible, Hero Corp va mieux dans sa première moitié de saison. Avant de s’écrouler sur la fin. En fait et depuis le début de son existence la série a un putain de problème de rythme. On a fait du sur-place pendant 9 épisodes. Puis, ça part complètement en live en accélérant et en utilisant de très grossiers raccourcis scénaristiques. Car, la règle de base d'un scénario, c'est d'être cohérent. CO-HE-RENT. Là le montage et l'écriture, c'est une succession d'absence de logique la plus élémentaire. Il n'y a rien qui tient debout et Hero Corp s’écroule. La fin relève un peu la tête, mais c'est déjà trop tard. Non, ce n’est pas encore aujourd’hui que la fiction française relèvera la tête. Surtout pas avec ce genre d’erreurs de débutants.
14) The Wrong Mans
Saison 2.
Non noté.
Pour en parler : Moolfreet La Rage !
Moolfreet : De retour pour une saison 2 raccourcie (deux épisodes d’une heure au lieu de 6 épisodes d’une demi-heure), The Wrong Mans réussit à poursuivre sur sa lancée et maintient toutes ses qualités. Vraie comédie à l’anglaise, adepte du quiproquo et de l’absurde, elle réussit encore à nous entraîner dans une toute nouvelle aventure, joue très habilement avec le final de la saison 1, et ne fait pas too much après les évènements passés. Mais il faudra veiller à ne pas tirer sur la ficelle par la suite.
15) Selfie
Nouveauté.
Note : 8.65 (exceptionnel aussi)
Pour en parler, les sériephiles avec une attitude : Dr Galax, Koss-E et Elpiolito Cube ! Battle !!!
Galax : Selfie est... non, non, ne fuyez pas à cause du titre ! Après un pilote aux blagues ridicules et à l’atmosphère gênante, la série se bonifie avec le temps, tandis que s'installe une sorte de romance entre les deux personnages principaux (interprétés par Karen Gillan et John Cho). L'alchimie entre ces deux là est palpable et les acteurs parfaits dans leur rôle. Même si l'annulation de la série s'est faite précipitamment, le soutien des fans a permis de garder la diffusion hebdomadaire sur le site streaming de la chaîne, c'est donc bien une saison complète et achevée qui est disponible. Selfie est loin d'être la meilleure sitcom de l'histoire, c'est sûr. La série a eu des hauts et des bas (elle a commencé avec un énorme bas, il faut l'avouer) mais quand on a le courage de poursuivre au-delà des premiers épisodes, on découvre une histoire crédible, un bon divertissement, où l’on prend vite en affection les personnages. Pour ceux qui ont le courage de passer les premiers épisodes donc et qui cherchent surtout, dans une sitcom, des personnages attachants.
Koss : “Librement inspiré de My Fair Laidy”. Je crois qu’il y a des scénaristes qui ont un peu trop pris le terme “librement” au sens littéral. Car Seflie est une merde comme j’en ai rarement vu et une insulte à l’intelligence des spectateurs. ABC l’a annulée au bout d’une poignée d’épisode et c’est très bien comme ça.
Attention, Elpio prend le mic :
Yo !!!
Alors, vous allez regarder quoi comme série ??