C'est la fin de l'année. Pourquoi ne pas se retourner sur ce début de saison sérielle ? Alors, qu'est-ce qui valait le coup en cette fin d'année ? Qu'est-ce qui a marché ? Qu'est-ce qui s'est planté ? L'heure est au bilan et on commence par les sitcoms :

 

Mom :

 

Mom, série créée par Chuck Lorre (créateur notamment de Mike and Molly ou de The Big Bang Theory) et portée par Anna Faris, raconte l'histoire d'une mère célibataire ancienne alcoolique qui élève seule ses deux enfants. Elle est rejointe par sa propre mère, qui est une ancienne alcoolique (décidément...) A deux, elles vont tenter de renouer le contact.

Mom est une série étrange. Très (trop ?) classique dans sa forme, elle aborde, dans le fond, des intrigues très sérieuses. C'est un peu en quelque sorte le drama qui s'est pris pour une comédie. Pêle-mêle en 12 épisodes, on aborde : la question de l'avortement, la question des mères adolescentes, l'alcoolisme, la crise de la cinquantaine, l'impuissance sexuelle et la ménopause. Alors oui, c'est clair que cela fait beaucoup. On peut trouver que le mélange ne fonctionne pas et passer son chemin. On peut aussi s'attarder sur ces personnages de femmes (85 % du casting est féminin) et du propos beaucoup plus libéral qu'il n'y paraît au premier abord (on reste quand même sur une série diffusée sur CBS).

Passé cela, le niveau global reste assez moyen, avec une politique de la punchine facile et très classique. Cela dit, il y a à peu près toujours une ou deux vannes assez drôles dans l'épisode, notamment grâce à Allisson Janney qui sauve bon nombre d'épisodes.

 

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Dads :

 

Les critiques américaines annonçaient quelque chose d'horriblement nul... et ils ne s'étaient pas trompés. C'est un cauchemar absolu de non-comédie. Dans le désordre, on a : un humour (très) vaseux, des personnages creux, des acteurs en roue libre qui en font des tonnes et une gêne constante qui dure même après l'arrêt de l'épisode. Les ¾ de nos rédacteurs n'ont pas dépassé le pilot. Les autres sont sous perfusion à l'hôpital poussant des cris incongrus : "Non pas la blague raciste sur les japonais !"

Et c'est dommage parce que l'environnement jeux vidéos pouvait apporter vraiment des choses intéressantes et provoquer des situations marrantes. Ils n'ont tout simplement pas pris le bon angle d'approche pour traiter cette série, ou alors il fallait faire autre chose au niveau de la relation père-fils parce que ça ne marche pas une seule seconde. Ils tentent de temps en temps de faire de l'émotion mais, c'est raté. Tout est raté dans cette série, il n'y a rien à sauver.

 

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Brooklin 9-9 :

 

Brooklyn 9-9 est une sitcom de la Fox avec Adam Samberg du Saturday Night Live, écrite par tout un tas d'anciens scénaristes du Saturday Night Live et un paquet de scénaristes de The Mindy Project. Brooklyn 9-9, c'est l'histoire d'un commissariat où Adam Samberg fait à peu près n'importe quoi en résolvant des enquêtes. Son quotidien est bouleversé par l'arrivée d'un capitaine de brigade un peu plus sévère (interprété par André Braugher) qui va tenter de remettre de l'ordre.

Brooklyn 9-9 partait avec de grandes attentes... qui se sont toutes écrasées une à une. Pour certains d'entre nous, c'est même la pire sitcom qu'ils aient vu cette année. Il faut, en effet, être déjà fan d'Adam Samberg (créateur d'excellentes parodies) pour pouvoir s'attacher au personnage principal et donc au show. Le problème, c'est qu'à part Samberg, le reste du casting n'est pas à la hauteur. Il annihile tous les autres personnages, qui sont juste inexistants et pas drôles. Seule la relation Adam Samberg/André Braugher reste assez sympathique, sans être non plus hilarante. Deux-trois vannes fonctionnent par épisode, mais on ne va jamais au-delà. On reste donc assez ébahi devant les bonnes critiques qu'obtient cette série. Les américains ont décidément un rapport très spécial avec la comédie de bureau.

 

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The Crazy Ones :

 

The Crazy Ones partait sous bonnes auspices avec le trio gagnant suivant : Robin Williams (qui revient à la télévision), Sarah Michelle Gellar (qui revient aussi à la télévision), et David E. Kelley (qui ne revient pas à la télévision vu qu'il y est tout le temps depuis les années 90). C'est (encore) une comédie de bureau, construite autour du duo Robin Williams/Sarah Michelle Gellar, l'un joue le père et l'autre sa fille, tous les deux propriétaires d'une agence de publicité à New York.

Cette série a un gros défaut et une grosse qualité qui sont en fait les deux face d'une même pièce : Robin Williams. C'est peu dire (vraiment peu) qu'il cabotine à mort. Il fait tout avec excès : les larmes, les cris, les rires, les imitations et les chansons. C'est plus un documentaire sur la méthode actor-studio de Williams qu'une vraie comédie drôle. Le reste du casting (surtout Sarah Michelle Gellar) est complètement à la ramasse et il flotte, en outre, dans cette série, un doux parfum nauséeux de placement de produits (le pilot est quasiment un hymne entier à MacDonalds). Sauf si on est archi fan de Robin Williams, on passera donc largement notre tour pour The Crazy Ones.

 

 

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The Michael J. Fox Show : 

 

The Michael J. Fox Show sur NBC, est une série avec, créée et produite par Michael J. Fox et qui est (bizarrement) une ode à  Michael J. Fox. Comme beaucoup trop de nouveautés cette année, TMJFS (pour les intimes) repose sur un acteur très connu qui vient s’encanailler à la télévision. C’est d’ailleurs plus un retour pour l’ami Michael puisqu’il avait déjà excellé dans Family Ties et surtout Spin City. Ici, on a à faire à un show assez sympathique, mais finalement peu drôle. Les tentatives de blagues échouent à chaque fois et on est limite désolé pour J. Fox qui s’est pourtant investi dans cette sitcom.

Cette série est en quelque sorte l’histoire de cette fille dont on était amoureux au collège, mais qui, adulte et au bout de dix minutes, s’avère être chiante comme la pluie. On a grandi, elle aussi, Michael aussi et nos priorités ont changé. La vie, c’est quand même vachement triste parfois.

 

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The Goldberg :

 

Petite nouveauté appréciable de cette rentrée morose, The Goldbergs (diffusé sur ABC) nous plonge dans une famille typique des années 80 en jouant à fond la carte de la nostalgie (à grand renfort de NES, les Sixters et autres Poltergeist). Cette dernière constitue d'ailleurs la vraie force du show et suffit à rattraper l'absence regrettable parfois d'humour. Sitcom sans prétention qui fait à peu près le boulot, on ne va pas en demander plus ! Bref, une agréable surprise.

 

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The Wrong Mans :

 

On ne sait pas trop ce qui s'est passé. A la base, personne ne voulait voir cette obscure série diffusée sur la BBC 2. C'est alors qu'Alanparish s'est enfermé dans une pièce sombre pour visionner d'une traite les 6 x 30 minutes que constituent cette première saison. Au bout d'une demi-journée, il est sorti tout excité : "The Wrong Mans prouve que les anglais sont dotés d’un réel talent pour les séries TV. La série ne comporte que six épisodes de 30 minutes mais que c’est parfait ! Le mélange humour/thriller est un petit régal servi par un duo d’acteurs parfaits dans leur rôle. Il n’y a pas de temps mort, tout est excellement bien rythmé avec des petites pointes d’humour par moment bien senties. Cerise sur la gâteau, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une comédie à découvrir d’urgence et qui nous fait regretter de ne pas trouver ce genre de show dans nos productions françaises. De loin la meilleure sitcom de cette rentrée !!". 

Le problème, c'est que tout le monde s'en foutait. Alan est alors parti en maugréant dans son coin. Peut-être avait-il raison. On ne le saura jamais vraiment...

 

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How i met your mother :

 

On va vous révéler un peu les dessous de ce dossier. A la base, chaque rédacteur devait donner son avis sur cette saison d’HIMYM dans un google.doc flambant neuf préparé pour l’occasion. Je devais ensuite en faire la synthèse. Au final, qu’est-ce que j’ai eu ? Je préfère vous le montrer directement :

 

• Anto : On rit rarement
• Koss : NUL.
• Alan : c'est kloug.
• Elpio : J’ai pas regardé mais, je suis sûr que c’est à chier.

 

Libre à vous d’en tirer les conclusions que vous voulez….

 

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The Big Bang Theory :

 

The Big Bang Theory maintient avec brio son niveau de l’an dernier avec une galerie d’épisodes excellents voir émouvants pour un d’entre eux (l’épisode 6). Elle nous montre surtout avec sa première moitié de cette septième saison qu’elle est au summum et qu’elle domine dans sa catégorie. Les filles sont dorénavant véritablement intégrées au dynamisme des autres personnages. Petite réserve cependant pour Raj qui prend une direction peu enthousiasmante et pour Sheldon qui continue encore de tourner en rond. Sept ans d’existence et elle enterre l’ensemble des nouveautés sitcom. Inquiétant, non ?

 

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Modern Family :

 

Alors qu’elle rayonnait il y a encore deux saisons, force est de constater que Modern Family n’a plus le même peps et la saveur d’antan. La faute aux scénaristes qui restent sur leurs acquis et qui ne parviennent plus à (nous) surprendre. Cette saison continue cependant d’être sympathique puisque le visionnage de chaque épisode est toujours plaisant mais, les rires disparaissent petit à petit. On se semble se diriger tout droit vers une sortie de route pour cette série. Avec ou sans Emmy Award.

 

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Hello Ladies :

 

Hello Ladies est un des coup de coeur de la rédaction. Bonne surprise pour nous, elle ne conviendra cependant pas à tout le monde. La série est en effet intéressante et assez bien travaillée, mais il vous faudra composer avec l’humour de Merchant (ancien acolyte de Rick Gervais) strictement basé sur les situations gênantes. On regrettera juste une légère tendance à tourner en rond (c’est toujours le même schéma d’intrigue). Hello Ladies reste quand même probablement la sitcom de la rentrée. Alors, convaincu ?

 

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Casting(s) :

 

Ah oui, c’est sûr la France sait y faire en programme court. On est fort. Les champions du monde même. Casting(s) ne jurent pas dans la longue liste des Bref, Caméra Café, et Scène de Ménage (non je déconne !). L’idée (comme souvent avec les shortcoms) est simple : Pierre Niney et ses amis passent des castings. Chaque épisode, tourné en plan fixe est divisé en deux parties : une partie avec Niney et ses potes comme apprentis comédiens et une partie guest. Je dois dire que cela fonctionne pas mal. On rit plusieurs fois, certains épisodes sont justes excellents (celui sur Goldman par exemple), mais voilà, ce n’est que de la shortcom. Il est bien là le problème : on voit bien que Niney déborde d’idées, mais que celles-ci restent bloquées par les cinq minutes du format. Alors oui, on prend un plaisir certain, c’est sûr. Sauf que on aimerait bien que pour une fois, ces programmes courts dépassent le simple cadre du “Ah oui, il était marrant cet épisode !”. En France, en tout cas, on en est encore loin.

 

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A la semaine prochaine avec les dramas et les coups de coeur des rédacteurs de SerieAll !

 

Dossier réalisé par Antofisherb, Alanparish, Elpiolito, Galax, Arnoglas, Cail1 et Koss.

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