Haha, Jayce est une vraie girouette c'est vrai. Après, des gens qui donnent raison au dernier qui parle ça existe ;)
(Cela dit je n'aime pas ce personnage non plus. Je lui préfère de loin Victor)
Championnes de leurs villes jumelles et rivales, deux sœurs se battent dans une guerre où font rage des technologies magiques et des perspectives diamétralement opposées.
| Terminée | FR, US | Pas de durée |
| Animation, Drame, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique | Netflix | 2021 |
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| Avis favorable | Déposé le 14 janvier 2022 à 14:16 |
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A un moment, le shérif se fait exploser. Je me suis levé de mon siège, surpris par la prise de risque et.... et non, c'était un rêve ! Tout continue d'être dans des petites cases pré-remplis et tout se déroule vraiment très tranquillement. L'évolution de Jayce, par exemple, c'est vraiment un enfer d'écriture : en une scène, il passe de gentil élève à son professeur à ultra corrompu. Par contre, je trouve que l'animation a pris de grade depuis l'épisode 4. La scène où Jinx combat le mannequin et celle du combat final sont très bien effectivement. |
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Le montage de Jayce qui couche avec Medarda juxtaposé avec la pierre Hextech qui prend vie à travers le sang de Viktor était vraiment top tier. Super séquence qui allie une forme très stylisée au service d’un point de scénario joliment suggéré. L’idée que la Hextech se développe par elle-même une forme de conscience est aussi plutôt cool.
Comme souvent donc, ce sont les enjeux politiques autour de la Hextech que je trouve les plus intéressants sur le papier. C’est globalement assez rapidement fait encore une fois, avec la scène où le Jayce fébril change de posture sous les “conseils” de Medarda… qui n’a, en fait, rien fait, en tout cas si on ignore le hors-champ. Mais bon, même si c’est très expédié, les dynamiques fonctionnent et on sent que l’univers contruit un futur conflit qui va finir par impliquer l’underworld et les deux soeurs.
De l’autre côté de la courbe de Lorentz, l’univers souffre un peu du même problème “show don’t tell” avec la re-visite de l’Underworld par Vi et Caitlyn, où on nous “dit” que les choses ont beaucoup changé depuis que Vander est mort et que personne n’a trop osé s’attaquer à Silco. Mais dans les faits, on ne dirait pas que tant de choses que ça ont changé, au contraire. Après, cette intrigue a le mérite justement de rendre la ville un peu plus vivante. Le cameo d’Imagine Dragons in-universe est un peu fun dans ce sens.
Et surtout, j’aime plutôt bien la relation Caitlyn + Vi, ce qui a rendu une grosse partie de l’épisode très appréciable. Il n’est pas difficile de voir où ça va mener, mais même si les personnages sont simples et que leurs dynamiques sont prévisibles, il faut noter que presque tous les personnages importants sont des femmes dans des rôles pas forément clichés, ce que je n’attendais vraiment pas vu l’odeur de l’oeuvre originale.
C’est un peu pareil pour Jinx. Aussi peu convaincante sa back-story fut-elle, le personnage est ici de mieux en mieux dépeint, avec son trauma de meurtre de ses amis enfoui qui refait surface qui est à mon sens + intéressant (et + cohérent) que sa rupture avec sa soeur.
On comprend aussi bien mieux ce que Silco voit en elle, même s’il faut à nouveau passer outre le fait que les événements de la fin de l’épisode 3 et ce qui a suivi passé sous ellipse sont hyper faciles. J’essaie de ne plus y penser, j’essaie… La série me donne un nouveau truc ridicule sur lequel bitcher à la place : Jinx qui crack la Hextech dans son coin comme Jayce l’a fait quelques années avant elle, comme ça, après avoir essayé 10 minutes ? Alors qu’elle ne semble que bidouiller des trucs au pif (ce qui, certes, était aussi un peu le cas de Jayce, mais il avait au moins Viktor à ses côtés pour rendre ça un peu plus crédible). Mais bien sûr…
Qu’importe, admirons plutôt la jolie animation lors de son baptême dans l’eau symbolisant la mort de Powder et la renaissance de Jinx, ou son “combat” contre la machine de boxe qui révèle qu’elle est (sans surprise) toujours hantée par la supériorité de sa soeur et que Powder est toujours là. C’est pas mal, la forme étant encore une fois très supérieure au fond. Savoir que la série est encensée par la communauté comme un chef d’oeuvre d’écriture des personnages me fait quand même doucement rire et dessert un peu mon appréciation de celle-ci.