J’aime plutôt bien la symbolique d’une ville souterraine, une prison dans la prison. Dès le premier plan où une plume tombe dedans, tout est clair, comme bien souvent avec l’anime. C’est particulièrement glaçant de se dire qu’on a toujours cru que les habitants des villes contenues dans les murs se sentent piégés, mais ce n’est rien comparés à ceux des bas-fonds qui résultent d’un projet abandonné, et où rien que le fait de voir le ciel ne leur est pas acquis. L’idée d’avoir des escaliers gardés et des accès à une “citoyenneté” si on sort des bas-fonds, est bonne également.

C’est un peu dommage, du coup, de sous-exploiter le lieu. En effet, on ne comprend pas bien comment Livai et son pote ont pu mettre la main sur de l’équipement omni-dimensionnel. Ils l’expliquent (très) vite fait, mais c’est maigre.

Le but de l’épisode, on le comprend assez vite, sera de décrire la première rencontre de Livai avec la bataillon d’exploration. L’arrivée d’Erwin est plutôt sympa, tout comme le contexte de l’engagement de Livai et ses deux potes : ils sont engagés par un homme d’affaires et/ou politique puissant, en leur promettant de pouvoir vivre à la surface.

Cet épisode est donc surtout un prétexte à parler d’un personnage fan-favourite de l’anime, Livai, et sa personnalité n’est pas bien différente maintenant de celle des événements principaux dans l’anime. On a bien l’origine de quelques aspects, sérieux ou pas (sa rencontre avec Erwin, le running-gag de sa manie du nettoyage mine de rien assez touchante vu l’environnement dans lequel il a grandi), mais l’épisode a le bon goût de ne pas être une origin-story totale, alors que l’anime en est friand. On ne voit pas Livai enfant par exemple, ce qui laisse une part de mystère que d’autres épisodes pourront aborder.