Suite et fin du dyptique Japonais initié 9 épisodes plus tôt dans cet épisode marquant le retour de Kyodaï Ken et l’affrontement que Batman devra mener jusqu’au Japon pour pouvoir venir à bout du Ninja. Dis comme cela ça semble génial mais la réalité est malheureusement tout autre …

Parce que ce Day of the Samourai a à peu près les mêmes problèmes que Night of the Ninja … sans une bonne partie de ses qualités.

Car en effet, exit l’intérêt d’en apprendre plus sur le passé de Bruce Wayne au Japon, cet épisode ne reviendra pas dessus. Exit aussi le scénario qui malgré son côté stéréotypé (ça par contre c’est toujours là) explorait des thématiques intéressantes et les développait. Et surtout exit Robin qui n’est pas dans cette suite et si en soit son absence n’est pas un défaut (surtout si c’était pour mal l’employer en ne sachant quoi en faire), elle se fait néanmoins sentir car il n’y a cette fois aucun personnage pour apporter le même contraste (si ce n’est, très légèrement en début d’épisode, Alfred) et soutien (là par contre Alfred n’aide pas, et vu que la meuf et le vieux ne servent à rien au point de se demander pourquoi Kyodaï se fait autant chier à rechercher le parchemin contenant cette prise de la mort qui tue (quand je parlais de stéréotypes) quand il pourrais déjà à lui seul les mettre en PLS …) à Bruce Wayne qui avait été si bénéfique au précédent volet. Par contre, Kyodaï est toujours aussi unidimensionnel (c'est même pire ici que dans Night of the Ninja) ...

En plus là où l’épisode est assez décevant, c’est qu’il avait de vrais moyens de surpasser son prédécesseur ou d’au moins faire quelque chose d’intéressant à défaut d’être particulièrement réussi. Hors le fait que Batman apparaisse dans la ville de Tokyo n’est jamais exploité (d’ailleurs on dirait juste Gotham avec des caractères japonais) au-delà de quelques trop courtes scénettes folkloriques entre Alfred et Bruce, la confrérie dans laquelle Wayne était comme le clan Ninja de Kyodai non plus (au lieu de ça on nous sort une histoire d’art martial trop mortel et puissant de ouf ancestral dont on a caché les secrets (juste, si tu ne voulais pas que ce soit appris, il suffisait peut être à la base de ne PAS écrire de parchemin, car la raison pour laquelle il a été créé n’est en plus jamais expliqué de l’épisode) et les personnages secondaires sont tellement inexistant qu’aucun attachement n’est possible (donc toute l’histoire de la fille qui prend des plombes, c’est assez chiant).

Reste un combat final vraiment réussi (bien qu’un peu prévisible) qui là use des spécificités de l’épisode pour nous produire quelque chose d’atypique et de bienvenu et le fait pour la première fois de la série de donner une fin définitive à un ennemi en le faisant mourir (la fin de The Laughing Fish ayant été annulée par le retour du Joker dans Le Joker Fou) dans une scène volcanique à l’animation particulièrement belle. C’est bien peu …

Bref, ce n’est vraiment pas plus mal qu’on en reste là pour la saga Japonaise de Batman, car si pour le coup il y a bien un aspect phare du Chevalier Noir que la série animée n’aura que très moyennement réussi, c’est bien celui-là.

Et ce milieu de saison 2 est définitivement bien chiant …