Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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| Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
| Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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Avis sur l'épisode 3.05
Zephir
Philocratie| Avis favorable | Déposé le 24 août 2018 à 15:21 |
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Spoiler
JU-BI-LA-TOIRE. Le propre de Vince Gilligan et sa team, c'est la gestion de la tension. Ici, elle est parfaitement dosée. Chaque info est distillée au compte goutte pour faire monter la pression. Chaque petit évènement est sublimé par des éléments de mise en scène qui plongent le spectateur au milieu du tribunal : l'arrivée de Rebecca, les angles de vue sur le magnéto, les apartés de Kim et Jimmy, la "cérémonie" d'entrée de Chuck. Je trouve que le jeu avec le spectateur est extrêmement bien mené ici, il y a un équilibre quasi-parfait dans cet épisode. On en sait plus que les personnages, ce qui nous donne un coup d'avance et l'impression d'être omniscient. On attend donc que les éléments se révèlent ; on est pendu à l'écran, dans la tension du moment où ils surgiront. Mais on n'est pas totalement omniscient non plus car il y a des éléments que nous ignorons (la batterie de Babineau, le rôle de Rebecca, ou la prestation de Jimmy). L'ignorance décuple la tension jusqu'à l'explosion finale. Les vannes s'ouvrent, le grand-huit finit son tour de piste, on souffle enfin en s'apercevant que le plan a fonctionné. Que comme Charles qui s'est fait berné par Jimmy, Vince et sa team nous ont mené à la baguette. Alors j'ai tout de même quelques critiques. Comme d'hab dans BB et BCS, le facteur chance est très très élevé. Rebecca qui reste, Charles qui ne vérifie pas sa poche pendant presque 2h, les juges qui laissent beaucoup de liberté à l'argumentation de Jimmy (c'est crédible ? j'ai jamais assisté à un procès) et le craquage de Chuck un peu précipité. Mais ici la tension prend le pas sur l'invraisemblance et on oublie vite qu'un tel concours de circonstance est hautement improbable, et on se laisse agréablement guider par la maestria du showrunner. Un vrai tour de force cet épisode. |
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Hopper| Avis favorable | Déposé le 23 juin 2017 à 00:31 |
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Un épisode merveilleux. Pour Chuck, poursuivre en justice Jimmy est un moyen pour lui de le combattre sur son propre terrain de prédilection, le tribunal. Cependant, mal lui en a pris car Jimmy réussit à terrasser son frère aîné, le ridiculisant devant ses pairs, qui plus en est en rusant comme d'habitude. Formellement, cet épisode est aussi une réussite : filmé comme un huit-clos, le montage et la réalisation renforcent la tension dramatique. Mais, une question se pose : la victoire de Jimmy ne serait-elle pas une victoire à la Pyrrhus, c'est-à-dire une victoire obtenue au prix de terribles pertes pour le vainqueur ? À voir. |
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zboun| Avis favorable | Déposé le 22 juin 2017 à 23:54 |
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Comme quoi on peut être dans le psychologique à l'extrème et être spectaculaire comme dans cet épisode. |
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Galax| Avis favorable | Déposé le 04 juin 2017 à 01:30 |
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Spoiler
J'attendais avec impatience le climax de l'affrontement entre les frères McGill et le moins que je puisse dire c'est que je ne suis pas déçu. La série nous offre un épisode totalement "Better Call Saul"-esque : lent et sans action mais intéressant tout du long, surprenant tout en étant au fond prévisible car tout à fait logique, la construction millimétrée du récit et la réalisation impeccable permettent de rendre ce face-off extrêmement mémorable. Je serai un tout petit peu tatillon en me disant que Chuck a peut-être un peu trop facilement tomber dans le speech "Perry Mason" qu'il critiquait, même si je vois bien que Gilligan & co ont reconnu ce petit raccourci théâtrale en faisant dire à leur personnage justement qu'il ne tomberait pas dans le piège. Ce qui me choque le plus c'est, je crois, que Chuck n'ait en fait pas vraiment de maladie physique. Comme Jimmy je crois que je m'étais attendri malgré tout ce qu'il a pu faire, et je suis bien content de m'être fait berné, car l'effet de ces révélations n'est que décuplé. Cela veut quand même aussi dire que Jimmy l'a, au fond, toujours su, mais a quand même aidé son frère tout du long. Et cela rend sa victoire, comme le dit la très très bonne critique de Gizmo, encore plus amère. Bref tout un tas de choses remises en cause par cet épisode. C'est du grand art ! (j'espère que ça ne signifie pas que c'en est fini de l'intrigue des frères McGill pour autant...) |
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Jo_| Avis favorable | Déposé le 18 mai 2017 à 10:26 |
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Je ne vais pas faire dans l'originalité, puisque comme vous tous, j'ai adoré cet épisode. Depuis le début de la saison (et même au préalable), on avait un énorme teasing sur Gus, et on se concentrait beaucoup sur Mike. Avoir un épisode uniquement centré sur les Mc Gill était donc particulièrement plaisant, d'autant plus quand on voit à quel point il est réussi. Le procès va crescendo et c'est ce qui est agréable ici. La rupture entre les frères étant consommée, on se doute que Chuck va s'en prendre plein la gueule. On ne sait juste pas encore comment. Même si, au fur et à mesure, la solution commence à prendre forme, parfois au détriment de la subtilité (le regard de Huell Babineaux après qu'il ait bousculé Chuck n'était franchement pas nécessaire). On est clairement sur une partie d'échecs, et le coup final est somptueux. J'ai beaucoup aimé le mouvement de la caméra à ce moment-là ; se rapprochement petit à petit de Chuck au fur et à mesure que sa langue se délie... Cet épisode a tenu sa promesse : Jimmy se transforme lentement mais sûrement en Saul. |
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vicmckay| Avis favorable | Déposé le 17 mai 2017 à 11:11 |
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Un épisode exceptionnel avec un procès qui va crescendo avant un magnifique dénouement. Brillant tout simplement. |
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Gizmo| Avis favorable | Déposé le 15 mai 2017 à 15:09 |
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Chicanery est une nouvelle preuve de la maîtrise totale des scénaristes de Better Call Saul, qui ne cessent de peaufiner leur écriture au fil des saisons. Arrivée au milieu de sa troisième saison, la série bouscule l’une de ses intrigues fondatrices, plongeant désormais les spectateurs dans l’inconnu. Car, bien que connaissant la destination, le chemin qui y mène s’avère encore bien trouble… [Plus de détails dans la critique] |
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Koss| Avis favorable | Déposé le 12 mai 2017 à 18:31 |
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A l'origine (comme Gizmo le mentionne dans sa critique), BCS, ça devait être une dramédie d'une petite trentaine de minute où Saul aurait défendu "un cas de la semaine". Goude et Gilligan ont bien vu les limites de ce procédé et ont proposé complètement autre chose, à mi-chemin entre cette idée de base et un décalque de Breaking Bad (ça, c'est ce qu'on a eu la semaine dernière). Cette semaine, c'est ce BCS d'origine qui est montré à l'écran. Un huit-clos loufoque, rigide et guerrier. Un combat où chaque camps avance ces plans et où les défaites sont en réalité des victoires. Ce qui est particulièrement fascinant, c'est de voir que Gilligan nous refait le coup de "Huell Babineaux, les doigts d'or" pour la seconde fois (la troisième ?) dans les deux séries et que, même pour un truc aussi basique qu'un chargeur caché dans un veston, il parvient à rendre cela passionnant de bout en bout. Le vrai génie, il est bien là. |
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Guismo| Avis favorable | Déposé le 11 mai 2017 à 13:44 |
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Ca fait bien longtemps que je note plus et commente plus les épisodes sur le le site mais rien que pour cette derniere scène où tu voi Chuck et sa tete de con regarder le panneau exit d'un air de mongol ça m'a donné envie de partagé ça avec vous !! Le gars depuis le début de la série il a réponse a tout, Jimmy c'est un méchant .... j'ai une maladie .... TA MERE toi gros menteur que tu es .... miiiitoo ... bref il te la bien mise Jimmy et cette fin d'épisode est folle ...sa grosse tete d'atardé là ... des barres .... Bref je retourne dans la pénombre je passai juste en coup de vent .... salut |
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Euh bah c'était excellent, tout a été plus ou moins dit. Quelle maîtrise dans l'écriture, y compris le très bon dialogue Hamlin - Chuck avant le "procès" : l'épisode aurait totalement fonctionné sans mais elle est cohérente, révélatrice, et c'est le fait d'y avoir pensé qui est remarquable. Arrive en suite un véritable duel d'escrime rhétorique, tactique, qui heureusement tient en un épisode; Et si l'ensemble est relativement (et volontairement) prévisible, en effet l'incertitude autour de Rebecca est intrigante et la chute de Chuck juste jubilatoire...