Un très bon épisode à nouveau avec un parti pris ultra intéressant pour nous montrer comment BoJack réfléchit, et un style graphique sympa également. 

Peanutbutter est adorable, Felicity Hoffman et Princess Carolyn assurent les blagues, et la fin avec l'échange Hollyhock/Bojack est top.

J'ai l'impression que je comprends beaucoup mieux Bojack avec cet épisode.

Clairement, la voix off de l'épisode fait tout le boulot. Il n'en aurait pas fallu plus sous peine d'être trop lourdingue. Ici, tout est habilement distillé. BoJack est un personnage torturé, on le sait. Mais on n'a jamais cherché à savoir exactement ce qu'il pensait de lui et de ses actes. On y voit un peu plus clair, désormais.

La construction de cette épisode est excellente. Le ton était bien trouvé et avoir accès à sa "petite voix" qui le hante permet de développer la profondeur du personnage et d'expliquer pas mal de chose.

Forcément, comme pour beaucoup de monde, la base est un manque de confiance en soi et tout fait sens.

L'ajout de la voix-off est vraiment pas mal, et on ressent toute la maladie du personnage de BoJack. Cela me touche moins que d'autres épisodes, mais y a vraiment une inventivité et une dureté à cet épisode.

Excellente plongée dans la psyché malade de BoJack. BoJack n'est pas seulement un affreux connard, c'est surtout un personnage qui va toujours vers la pire décision possible pour s'assurer de décevoir son entourage. Dans ce sens, la scène finale où sa fille révèle avoir des pulsions similaires est vraiment touchante.

Ah, et le duo BoJack/Mr Peannutbutter manquait vraiment à la série. Leur dynamique est excellente, et éloigner PeannutButter de ses intrigues d'élection fait du bien.

Jusqu'à là, on était resté bien à l'écart de Bojack. On devinait seulement par intermittence ce qu'il pensait.

L’ajout spécifique d'une voix off est vraiment bien retranscrit à l'écran et on découvre que notre héros ne réagit pas seulement à l’instinct, mais suis également ses pulsions les plus simples. Il se déteste et se déteste de se détester.