Je n'ai même pas envie d'expliqué pourquoi un 20. Tout est parfait dans tout les domaines, si il y'a un épisode parfait c'est celui-ci. La définition du mot parfait.

Dommage j'aurai bien voulu mettre mon premier 20 à GoT :fanboyisme:

Tempis pour toi Game of Thrones.

Du bon Breaking Bad comme on aime,

on reste quelques secondes abasourdis apres un tel episode et puis on se dit quil en reste encore deux.. j'ai evidemment hate.

je ne mets pas 20 parce que ca ne m'a pas touche comme d'autres episodes d'autres series ont pu le faire.

Comment sortir indemne d'un épisode pareil ?? Face à tant de tension, de spectacle, d'émotions. Aucun temps mort. Beaucoup de scènes déjà cultes. Merci Bryan Cranston, quel putain d'acteur !

Le poème Ozymandias, à lire absolument, prend tellement son sens avec cet épisode.

Un épisode totalement désespéré en forme d'antichambre vers la décomposition totale. Juste magnifique du début à la fin.

Le coup de fil final est peut-être la scène la plus incroyable qu'une série télé ait jamais contenue: en quelques plans réduits à l'essentiels, sculptés au scalpel, BB nous offre juste un condensé de toutes les émotions qu'un téléspectateur averti peut espérer ressentir.

Comment dire qu'il n'y a rien à dire... Je pense que c'est l'épisode pilier de la série. Celui où tout s'est joué. L'épisode du No Way Back.

Plus possible de faire marche arrière, de se calmer. Tout ça pour rien. Déception, détresse, horreur, je n'ose même pas imaginer les sentiments que Walt traverse. Le mec tellement aliéné par l'envie de bien faire qu'il s'est retrouvé plongé dans une haine infinie...

J'ai pas chialé, loin de là, mais je suis resté bouche bée tout du long !

Plus que deux épisodes avant la fin de ce qui est certainement la meilleure série de l'histoire, et je ne pense pas exagérer.

Bon. Je n'ose rien écrire comme avis en fait. Je crois que je n'ai juste rien à dire.

Tout est parfait, du début à la fin. Pas de longueur, pas de facilités. Tout est nickel. Et je fais des phrases courtes car mon esprit est actuellement en état de mort cérébral.

A la fin de chaque épisode de cette ultime saison je me suis demandé "Comment ils vont faire pour tenir encore X épisodes ?"

A la fin de celui là c'est différent, pendant quelques secondes j'était persuadé que c'était la fin.

La fin de Walt, la fin de la série...

Encore 2 épisodes, et cette fois je ne me demande pas comment ils vont faire pour garder ce niveau d'intensité car s'ils l'ont fait jusqu'a maintenant je vois pas pourquoi ils n-y arriveraient pas...

Les 5 dernières minutes de Crawl Space sur tout un épisode.

Toute la complexité humaine résumée en 45 minutes (Walt n'aura jamais été aussi humain, c'était dingue et déchirant).

Un pur chef-d'oeuvre, soutenu par une architecture en miroir des plus bouleversantes.

Allez, on en profite avant que Koss, attiré par ces 20 à répétition, ne puisse s'empêcher de nous infliger ses provocations stériles et ne se pointe avec son 15 pour nous dire à quel point la série est surestimée...

MEGA SPOILERS

J'ai pas pleuré. J'ai tenu bon, mais j'ai pas pleuré. Je suis mortifié, mais j'ai pas pleuré.

Mais bordel de bordel, quel épisode. Et dire que y'en a qui préfèrent partir en vacances que de voir ça. J'ai eu des craintes que la fin soit pas à la hauteur de la série, mais là ça dépasse même toutes mes espérances.

Alors la scène du début, à la limite c'est le plus classique, le moins choquant, on s'attend tous plus ou moins à la mort de Hank. Son exécution en règle reste néanmoins une scène forte de la série, pas aussi forte que sa minute d'angoisse sur un parking de supermarché mais quand même. Dans cette scène je regrette juste un peu le manque de subtilité sur la cachette de Jesse, le "Found him" aurait été bien plus puissant si on n'avait pas eu un méga gros plan sur le dessous de la caisse une minute avant. Mais ça c'est si on veut être pointilleux.

S'en suit une scène "BreakingBadesque" avec la traversée de Walt du désert, "comme un symbole Bixente" comme dirait Christian Jeanpierre. Je suis pas friand de ce genre de scènes (avec leurs slow-motion, fast-motion, image par image, leurs BO délirantes...) mais là elle tombait vraiment parfaitement, pour la symbolique de Walt, de ce qu'il est devenu, seul avec son argent.

Sentiment bien évidemment renforcé dans la suite et fin de l'épisode qui relève du chef-d'oeuvre. Et je salue les seconds rôles, parce qu'à un moment on a tous détesté Skyler, Marie ou Flynn, mais là ils sont parfaits, et sans eux y'aurait pas eu ces scènes.

Le coup de fil est exceptionnel, dans la lignée de "I am the danger", on sent d'un côté toute la folie de Walt, sa mégalomanie qui prend le dessus, puis on doute, puis on se rend compte qu'en fait le type protège sa famille, que ça lui pèse furieusement de faire ce qu'il fait, d'abandonner sa famille, sa fille, sa vie, il ne peut s'empêcher de regarder dans le rétro, c'est beau.

J'ai pas pleuré, mais je sais pas comment j'ai fait.

J'ai fini par craquer émotionnellement au moment où Walt, devant le spectacle de son fils protégeant sa mère, prend conscience de l'état dans lequel il a plongé sa famille. J'ai vraiment versé des larmes singulières qu'aucune oeuvre cinématographique n'avait fait couler de moi jusque là. Il s'est agit, et ça n'a rien d'extraordinaire, d'une tristesse par empathie, mais accompagnée de surcroît, et ça c'est tout à fait nouveau pour moi, d'un craquage psychologique provoqué par la tension. Je pleurs quand on sort les violons, jamais pendant une scène d'extrême tension... Ce subtile mélange d'émotions que sont parvenus à susciter en moi les ouvriers de la série vaut bien un 20. Ca a été une expérience unique dans ma vie de téléspectateur.

Il y aurait beaucoup à dire sur l'épisode, mais je me contenterais de souligner la beauté de cette scène où Walt fait rouler son tonneau. Le clin d'oeil au vol de méthylamine est, je trouve, très amusant ; et surtout, l'image du Sisyphe très éloquente. Walt n'aura jamais cessé, tout au long de la série, de gagner, puis de perdre, puis de regagner cet argent ; dans un but précis, certes, mais pour un résultat final absurde : une quantité phénoménale de flouze enterré dans le désert, puis une quantité de flouze raisonnable qui ne profitera jamais à ses destinataires...