Joli huis-clos, j'ai trouvé, où Matt perd pour la première fois patience ce qui est assez jouissif. J'étais assez captivé par les plans sur Weasly et Fisk alors que c'est le même pendant 50 minutes, ce qui renforce l'effet "tout se passe dans un laps de temps court". Et personnellement j'aime bien tous les twists à base de "oh ! lui aussi il bossait pour Fisk !" puisque ça nous montre que d'un simple baron de mafia, on doit faire face en fait au vrai dirigeant de l'ombre de toute la ville. Et j'aime bien que les questionnements sur les actes de Matt apparaissent aussi vite parce que c'est toujours inévitable dans tous les cas.

J'ai beaucoup aimé le duo Vladimir / Dardevil, mais la discussion entre Matt et Fisk qu'est ce que c'était cliché !

D'ailleurs on nous a servi le fameux "Tu sais toi et moi on est pareil" pffff.

Dommage, ce premier face à face avait du potentiel.

La série possède quelques longueurs qui l'empêche d'être totalement captivante, c'est dommage.

J'ai adoré les échanges entre Matt et le russe (qui effectivement gagne en épaisseur). Par contre sans déconner l'échange Matt/Fisk c'était vraiment moisi, on aurait deux gosses dans la cours de récré...

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

Cette série est frustrante parce qu'elle enchaine le très bon et le très moyen dans un même épisode. Les dialogues depuis le début sont très chiants, par contre la réalisation, les décors et les combats c'est du très haut niveau.

J'avoue que je ne comprend pas trop pourquoi la moyenne de cet épisode est supérieure aux précédents. Ça restait sympa avec la première "confrontation" Fisk/Daredevil ainsi que l'évolution de la personnalité du russe mais bon, c'est pas comme si c'était un personnage très important (si ?)

Au final, on a que très peu avancé dans cet épisode. Les gens connaissent Daredevil et pi c'est tout... La lenteur de cette série est très bien gérée mais un peu plus n'aurait pas été de trop...

Wow, quel épisode 0_o !

J'aime vraiment que la série souligne l'ambigüité de daredevil et fasse des parallèles entre ses méthodes et celles de ceux qu'il combat. J'ai beaucoup de mal avec les histoires de vigilante au premier degré, et j'avoue que je craignais suite au premiers épisodes (et aux souvenirs que j'avais de la BD de Miller) que ce soit le cas dans la série ici.

Or on nous montre que s'il s'est tracé une limite en choisissant de ne pas tuer (mais de torturer sans problème de conscience), mais vladimir est là pour lui rappeler que quand on laisse quelqu'un quasiment pour mort sans l'achever, c'est plus de l'hypocrisie et de la lâcheté que de la droiture morale.

Vladimir, qui est passé en quelques épisodes du mafieux russe cliché à un personnage beaucoup plus complexe - et ses échanges avec Matt forment le sel de l'épisode. Comme le veut l'adage, un bon méchant, c'est la clef d'une histoire réussie.

Et à propos de méchant, la conversation entre Fisk et Matt à la fin de l'épisode fout la chair de poule. Matt a l'air plus que jamais complètement dépassé - il ne sait rien de ce à quoi il veut s'attaquer et semble désormais dérisoire face à l'ennemi qu'il a choisi de combatttre. Et ils ne semblent pas si différents dans leurs motivations. Montrer un tel décalage de rapport de force uniquement à travers un dialogue, c'est une prouesse d'écriture et de jeu d'acteur.