Imaginez cet épisode avec un budget conséquent, quel chef d’œuvre cela aurait fait : Ian prisonnier d'une galère, puis se battant contre des lions dans une arène, Barbara vendu comme esclave sur la place publique, le Docteur faisant du karaté, rencontrant Néron et flirtant avec Vicky dans une reconstitution de la Rome Antique.

De plus, la série se joue de nous : car d'un côté on se demande comment la team totalement éparpillée va faire pour se retrouver et en même temps, par deux fois, le Docteur et Barbara se loupent.

Bref, je kiffe vraiment bien cette tétralogie pour l'instant.

Il y a beaucoup de mieux dans cette partie. L'histoire se sépare en plusieurs aspects suivant chacun un protagoniste : Ian d'un côté, Barbara de l'autre, tout deux cherchant à se rejoindre, et le Doc et sa compagne qui s'intercalent dans tout ça, souvent dans ce qui constitue l'intrigue principale. C'est devenu un peu la marque de fabrique de l'ère One, la "tardis crew" qui se séparent puis se rejoignent dans les derniers épisodes du sérial. D'ailleurs on commence à voir en quoi l'épisode est presque une auto-parodie de la série sur certains points, puisque Barbara et le Docteur manquent de se croiser (par 2 fois). Sur le coup cela m'avait agacé : c'est gros et l'épisode en rajoute, mais finalement je vois l'intérêt derrière, de se moquer justement du fait que les protagonistes d'un épisode de Doctor Who à l'époque se retrouvent toujours séparés. La fin du sérial en remettra une couche, en plus de cela.

Dans l'épisode, Ian s'échappe d'un bateau de marchandage d'esclaves, Barbara est mise aux enchères mais rachetée par un "gentil" riche romain, le Docteur continue son usurpation d'identité et rencontre Néron dans un passage épique. Le ton grotesque est réussi dans ce passage et on est mort de rire de voir le Docteur se servir de l'égo de Néron pour obtenir ce qu'il souhaite. Le personnage est de manière général excellentissime.

En revanche il y a toujours de gros défauts dans l'histoire. Elle ne fait pas autant rire qu'elle le devrait. . Certaines scènes me gênent. Le Docteur qui veut se battre par exemple. Cela ne prend pas. Même si c'est censé être voulu pour renforcer le ton grotesque de l'histoire, ça ne marche pas autant que ça devrait.