William Russell alias Ian semble traîner une gueule de bois durant tout l'épisode. Les résidus des Zarbies sans aucun doute. Galax a dit que ces épisodes de l'enfer l'avait refroidi et en effet, il semble moins appliqué. Et un peu comme lui, je suis revenu sans enthousiasme excessif au show. D'autant que l'originalité n'est pas de mise et Barbara se fait kidnapper à peine elle a mis deux pieds dehors du TARDIS.

Néanmoins, sans être génial, l'épisode fait le job et confirme que les "historicals" offrent souvent de bon moments. L'absence de danger extra-terrestres permet de complexifier certains caractères humains.

Par contre, c'est du blackface à fond les manettes.

Ah, on revient enfin à ce que je préfère dans Who : les historicals !

Doctor Who nous amène au temps des Croisades, de Richard Coeur de Lion et de son combat avec les Sultans. Si le début de l'épisode est un peu déroutant car on peine à voir comment notre team TARDIS se retrouve au beau milieu d'un combat (un dénominateur apparemment commun sur les épisodes historiques de cette saison, après The Romans et son "TARDIS qui tombe de la falaise"...), la suite sonne comme une bouffée d'air frais après l'horrible The Web Planet.

La production est fabuleuse, on sent que les décors respirent et vivent, bien loin des studios de l'histoire précédente. Barbara obtient déjà un poste très intéressant dans l'histoire, se liant d'amitié avec le chevalier personnel du roi Richard, se faisant passer pour la princesse Joanna et devenant esclave du sultan. J'adore voir Barbara mettre à profit ses connaissances historiques, The Aztecs le faisait admirablement bien, et je sens qu'on aura encore une excellente histoire pour elle. Cela permet d'oublier un peu le postulat "damzelle en détresse" dans laquelle elle se fourre dans la première minute de l'épisode.

Toujours dans la continuité d'anciens historicals, c'est très sympa de voir One prendre le temps de chercher des habits de l'époque pour lui, Vicki et Ian. Après la fameuse scène dans les rues de Paris de Reign of Terror, ici, il usurpe un marchand en lui volant ses vêtements. Sacré One...

Je me demande si l'histoire amènera à des enjeux historiques et des dilemmes comme tous les historicals avant lui. Cela serait cool de poursuivre ce que The Romans avait entrepris avec son paradoxe de prédestination.