Avec Jonathan Cohen en chef d'orchestre, ce deuxième épisode monte en puissance et offre des moments qui m'ont bien amusé (notamment Clémentine, j'avoue, je n'en suis pas fier). Par contre, il est clair que le scénario avance à vue et n'a pas de plan de route (le guest d'Enrico Macias en est la preuve), on y met lourdement en place les futurs quiproquos. Et surtout Aïda semble parti pour rejoindre le triste clan de Lana dans Platane ou Rose dans Craignos, à savoir ces personnages féminins qui ne sont pas de vrais personnages, mais juste des ressorts narratifs (la copine du perso principal) pour créer des situations (il  va lui raconter des bobards ou enchainer les gaffes, elle sera au cœur de malentendus, elle va finir par le quitter, il voudra la récupérer, etc, etc) dans lequel le personnage masculin aura le beau rôle et de la matière à comédie, tandis qu’elle ne fera qu’essayer les plâtres et changeant de comportements (parfois conciliantes et aimant, parfois vache et impossible à raisonner) en fonction de la scène. Bon, ceci est un procès d’intention, mais n’empêche, ces séries devraient vraiment prendre exemple sur la série Dave, qui inégale certes, mais propose le même schéma (le mec con qui sort avec une fille trop bien pour lui et qu'il va perdre à force de conneries), arrive à faire d'Ally, quelqu'un de lumineux, capable de vivre sans son boyfriend, finissant même par devenir l’un des meilleurs personnages du show. 

Un peu mieux, avec un caméo inattendu et un plan qui ressemble beaucoup à un épisode de Serge le mytho. Pour l'instant, l'intrigue ne décolle pas vraiment et peine à sortir de sa proposition de base qui n'était déjà pas bien originale.

Ah oui par contre, le personnage de l'Instagrameuse est une catastrophe.