L'ensemble devient de plus en plus poignant, et c'est réellement l'une des séries (si ce n'est la) les plus justes sur les questions contemporaines de ces derniers mois/années. Le mystère pour moi depuis le début se situe dans la présence de Libby en tant que narratrice, au-delà de son rôle auprès de Tobby. Deux épisodes plus tôt, elle nous a raconté son histoire (celle de tant de femmes vivant dans le monde patriarcal), mais je commence à comprendre le sens de cette histoire grâce à la fin de l'épisode vraiment forte.

Sur la forme, nous suivons Toby et sa réadaptation au monde célibataire, tout en ayant des bribes de souvenirs dans lesquels Rachel, qui n'est pas là pour se défendre, semble lui faire vivre un enfer. Sur le fond, en revanche, Libby vient nuancer cela avec ses propres expériences et le scénario s'en retrouve complexe, riche, ultra pertinent en ce qui concerne les relations de couple (ou les amitiés d'ailleurs, comme c'est le cas ici) et la place de chacun.e. En se penchant sur la question du divorce, la série analyse celle du mariage et de ce que ça coûte individuellement. C'est assez brillant.