Du contenu, c'est déjà ça avec une bonne remise à plat de l'intrigue lors de la discussion d'Ellen avec son avocat, grosse ficelle joliment dissimulé derrière une histoire de meurtre étrange, mais qui suffit. Hostages retrouve des bases saines et heureusement car l'intrigue d'origine était devenu intenable , pour ne pas dire totalement grotesque.

La scène entre Ellen et son avocat est la réussite de cet épisode, la seule qui va au delà du simple inser balourd ou de l'intrigue carcérale plutôt idiote et peu crédible du point de vue temporel (comment la femme du prisonnier peut-elle recevoir l'argent et le confirmer à son mari en moins de 12 heures ? Non, je n'achète pas). L'occasion pour Ellen de s'extraire de son rôle de victime aveugle et de percer la couche de mensonge qui l'entoure depuis le départ, changeant pour le meilleur son statut dans l'intrigue.

Le point noir, bien que la scène soit plutôt bien écrite, vient de la séquence dans la maison blanche qui ne sert qu'à multiplier les petits inserts en exposant assez maladroitement une histoire de jalousie et de tromperie un peu trop cliché. Jamais exposés correctement, les personnages de la Maison-Blanche peine à exister, ne profitant que d'une unique scène pour exposer les tensions au sein du couple.

Au final, un épisode intéressant, mais très mal équilibré avec une repartition du temps plus que discutable.