Jujutsu Kaisen
Souffrance, regrets, humiliations... les sentiments négatifs que ressentent les humains se transforment peu à peu en fléaux se cachant dans notre existence. Sévissant dans le monde entier, ils sont capables d'entraîner les gens dans de terribles malheurs et, parfois même, jusqu'à la mort. De plus, ces créatures ...
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En cours | JP | 24 minutes |
Animation, Action, Aventure, Fantastique | Pas de chaîne | 2020 |
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L’animation très particulière, presque toujours saupoudrée de modèles 3D, donne à ce début de seconde saison une ère moderne vraiment rafraîchissante et assez sublime. Toutes les séquences dans le manoir sont très cools.
Tant mieux car du côté de l’histoire, c’est pas mal, mais ça ne casse pas trois briques. L’arc s’intitulant “Gojo’s past” nous emmène dans le passé lorsque Satoru n’était qu’en première, avec Suguru Geto qui était encore son bestie, et un clone de Kugisaki Nobara en sidekick, Shoko (le healer de l’école dans le présent).
Voir les jeunes Mei Mei, Utahime (qui n’a jamais rien fait encore dans le présent au stade de l’anime, mais bon) a un aspect fanservice pas déplaisant, mais le vrai intérêt de cet arc flashback est surtout de nous montrer la relation Gojo/Geto. Ils ont littéralement échangé de place sur leur positionnement moral : Gojo ne voit pas l’intérêt de cacher l’existence du jujutsu et de protéger les moldus qu’il considère comme faibles, tandis que Geto estime que c’est leur devoir. Or, 10 ans plus tard, c’est exactement l’inverse. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? L’arc devrait nous apporter la réponse, et c’est assez emballant comme pitch.
Ça se concrétisera sans doute à travers la mission principale de l’arc : escorter une humaine se faire sacrifier pour que “Master Tengen”, l’entité qui protège l’école Jujutsu dont on a déjà parlé (mais qu’on a jamais vue) en saison 1, garde son immortalité. À cela on ajoute deux groupes dissidents qui veulent neutraliser la mission : “Q” qui sont juste anti-Tengen, et la “Time Vessel Association” qui vénèrent tellement Tengan qu’ils ne veulent pas qu’il perde sa pureté en absorbant une autre humaine.
Bon, même si c’est riche en lore, ça cause beaucoup de flou dans l’exposition inutilement complexe. Le groupe “Q” par exemple est quasiment immédiatement défait et n’a servi presque à rien.
Le cliffhanger teasant un certain membre du clan Zenin se faisant appelé “Fushiguro”, comme le Megumi qu’on connaît dans le présent, est heureusement assez intrigant.