Encore une fois un bon épisode, avec une animation très particulière qui se veut assez minimaliste par gain de coût, tout en restant assez stylisée et belle à regarder. La lisibilité en prend cependant un coût.

Le duel Togi/Megumi père/fils sans qu’aucun ne sache l’identité de l’autre, est cool, mais je ne peux m’empêcher de me dire que c’est un peu “tout ça pour ça” — le père comprend vers la fin qui est son fils et semble satisfait de ce qu’il est devenu, puis capitule. Ce n’est pas particulièrement complexe et ça a occupé pourtant énormément de temps dans l’anime… Néanmoins, son suicide est une conclusion appropriée et choquante, mais cohérente.

Du côté des petits groupes : on nous rappelle que la healeuse est dans le coin à se tourner les pouces ; Panda ne se rend pas compte que David Tennant a les chocottes ; les suiveurs de Geto vivent leurs derniers instants ;

Ces scènes sont ok, mais elles souffrent clairement d’avoir été coupées dans le gras pour le budget et le temps, ils se donnent à peine la peine d’animer des mouvements de bouche quand ils discutent.

Le deuxième gros fight de l’épisode, Jogo vs. Sukuna, écope aussi d’un style bien spécial où se mêlent flammes impressionantes, frame en moins et… quelques détails qui se perdent au passage. C’est un peu frustrant que les quelques éléments très intrigants du lore (Sukuna qui ici… peut copier des pouvoirs ?) sont un peu mis de côté pour de jolies explosions sans queue ni tête.

Les adieux de Jogo à ses potes démons étaient quelque peu touchants, ce qui est déjà ça.