Tiens, après Pauvre Lola dans Legion, voici Bonnie and Clyde !

J'ai bien aimé cet épisode, centré un peu plus sur Joan et l'agence. C'est jouissif de voir les deux firmes rivales se croiser, à l'hôtel puis dans un bar. Peggy grandit encore.

Un vrai bon épisode.

Effectivement Don est détestable... Je ne peux le détester, le personnage est trop fascinant pour ça, mais quel enfoiré ! Son attitude avec Megan est inexcusable.

Un épisode rythmé et centré sur le quotidien de l'agence de pub, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps.

Pour le reste, c'est toujours aussi juste, toujours aussi esthétique.

Et que dire de la dernière scène entre Don et sa maîtresse, qui ne peut que faire penser au splendide "In the Mood for Love" de Wong Kar Wai.

Pour le moment, chaque épisode de cette saison m'a beaucoup ému sur la fin. Celui-ci ne déroge pas, et les dernières paroles de la femme du chirurgien ont vraiment eu l'impact cherché.

Pour le reste de l'épisode je l'ai trouvé toujours au top, notamment le moment où les deux concurrents se croisent dans l'hôtel et ensuite au bar.

La partie sur Joan est aussi très réussie, elle est restée fascinante presque au même titre que Don.

Il y a des passages où ce dernier est limite détestable, et ici lorsqu'il vient reprocher des actes simulés à Megan pour ensuite se jeter dans les bras de sa maîtresse, on le revoit répéter le même schéma que l'homme torturé qu'il était à l'époque Betty. Celle-ci est absente de cet épisode clairement centré sur les femmes, car c'est une des seules femmes de la série à ne pas vouloir s'affranchir de ce rôle qu'on lui donne dans ce monde de machos en voie de disparition. Sa présence ici aurait été hors-sujet.

Ce semblant de statu-quo me rappelle une réplique célèbre dans "Le guépard" : il faut que tout change pour que rien ne change.