D'accord avec Nick. En fait, le problème de Connell vient du fait que la série n'a pas passé de temps à expliquer pourquoi il est incapable de montrer ses sentiments en public, d'où vient son anxiété... Je suppose que dans le livre, c'était bien plus développé que ça.

N'empêche, même si c'est frustrant et que j'ai eu envie de hurler "COMMUNIQUEZ", les deux personnages n'ont "que" de l'alchimie qui les rapproche ou les éloigne. Marianne a de sérieuses choses à régler dans sa vie familiale, parce qu'elle a un manque affectif qui fait qu'elle doit le combler par un "sur-amour", que Connell est juste incapable de gérer. Pour l'instant, aussi frustrant que cela puisse paraître, la relation semble assez réaliste. Un couple, pour durer, cela doit passer par la communication. Mais pour communiquer, et recevoir ce genre de communication, il faut aussi posséder des bases solides sur qui tu es, ce que tu veux... Et là, clairement, aucun des deux n'est prêt.

C’est le jeu, ma pauvre Lucette, évidemment que pour tenir 12 épisodes, l’histoire d’amour va rencontrer des difficultés. Mais tout de même…

Je pense qu’il faut nous donner quelques clés pour comprendre le comportement de Connell, sa peur de l’engagement, son incapacité à communiquer ou son extrême maladresse « elle en pleurs -je ne vais pas bien. Lui – tu n’es pas enceinte, j’espère. Elle-non. Lui – ouf. Tu veux un thé ? », car en effet, et pas uniquement parce ce que, étudiant, Marianne aurait été le genre de fille dont je serais tombé fou amoureux, on arrivera à penser qu’effectivement, cette histoire d’amour est bancale et que Marianne mérite mille fois mieux que ce type.

Mais peut-être est-ce justement le propos de la série. À découvrir.