Orange Is the New Black
Entre les murs de la prison pour femmes de Litchfield, la vie n’est pas rose tous les jours. Rattrapées par le passé, des détenues venues d’horizons divers cohabitent dans cette société en vase clos. Si coups bas et tensions sont monnaie courante, l’amour, la solidarité mais surtout l’humour subsistent ...
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Terminée | Américaine | 60 minutes |
Comédie dramatique, Comedy, Crime, Drama | Netflix, NETFLIX (FR) | 2013 |
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Avis sur l'épisode 1.12
Liste des épisodes
Episode 1.01
Je n'étais pas prête
Episode 1.02
La boulette
Episode 1.03
Traitement de faveur refusé
Episode 1.04
Ennemis imaginaires
Episode 1.05
La poule
Episode 1.06
Le Conseil
Episode 1.07
Les beignets de la colère
Episode 1.08
La mule de Moscou
Episode 1.09
Sacrée fête de merde
Episode 1.10
Bora Bora Bora
Episode 1.11
Costaud mais sensible
Episode 1.12
Trompe-moi une fois
Episode 1.13
Folle un jour, folle toujours
Que cette série est bien écrite, dites moi. Que cette série est diaboliquement, subtilement bien écrite. Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu un show aussi bien mené, et surtout, surtout, avec de tels personnages.
C'est tout en nuance. Les scénaristes sculptent avec finesse les traits de chacun des personnages au fil des épisodes et à chaque générique de fin on est surpris de la profondeur supplémentaire accordée aux protagonistes. Si au début on croyait avoir affaire à des caricatures, on se rend bien vite compte qu'il n'en est rien. Celui qu'on hait un épisode, on se surprendra à le prendre en pitié - ou à rire avec lui - au prochain.
C'est le cas pour Moustache que je voulais étrangler durant la majeure partie de cette saison et qui, avec naturel, sans qu'on pense en aucun cas avoir affaire à un retournement forcé, en vient à nous dévoiler toutes ses faiblesses dans cet épisode.
Le plus fou je crois, c'est la facilité avec laquelle les scénaristes allient humour et drame. Il y a une vraie réflexion, et puis en même temps, des fois tu ne peux pas t'empêcher de rire aux éclats, peu importe à quel point la situation semble désespérée. Et ce, toujours avec naturel.
Ah, et puis en petit post scriptum, un big up à Altaïr, pour cette série qui écrit ses femmes comme de vraies femmes, qui montre à quoi ressemble une communauté uniquement constituée de femme, sans jamais sombrer dans le moindre cliché sociétal, BIEN au contraire. Ce n'est pas volontairement rentre-dedans ou violent (comme auraient pu le faire beaucoup de scénaristes sans talent afin d'aller à l'encontre de l'image traditionnelles) mais ce n'est jamais non plus complaisant.
C'est juste... naturel. L'ambiance est plus douce qu'entre homme, moins testostéronée : la violence se trouve ailleurs. Les intérêts ne sont pas les mêmes, les sensibilités forcément différentes et il est vraiment intéressant de voir évoluer cette sorte de société miniature uniquement modelée par des femmes (ce qui est presque du jamais vu niveau série ou cinéma, il me semble).
(Comment ? Ce n'est pas un petit post scriptum ?)