Je viens de voir que le show est renouvelé... c'est mérité.
P-Valley
Au fin fond du delta du Mississippi se trouve une oasis de paillettes au milieu de trajectoires humaines violentes où la beauté peut-être difficile à trouver. Chaque épisode retrace l’histoire kaléidoscopique d’un petit club de strip-tease où des personnages haut en couleurs franchissent ses portes, qu’ils ...
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En cours | Américaine, US | 60 minutes |
Drama, Drame, Crime | Starz! | 2020 |
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Avis sur l'épisode 1.07
Avis favorable | Déposé le 31 août 2020 à 07:26 |
The Perfect Storm Une tempête parfaite, des moments de grâce, un instant improbable où tout s'organise, où les pièces s'emboitent, où la réalisation s'emballe, où le peché devient la vertu... putain, quel épisode. Du très bon travail, une production value surprenante pour une série qui se voulait juste racoleuse selon certains... tout est soigné, millimétré et se suit avec un plaisir indéniable. J'avais dit auparavant que Pussy Valley était une bonne série, mais là on passe à un autre niveau avec un travail pour faire monter les enjeux absolument remarquable. Mais il faudrait aussi une grande scène et ce preche incroyable d'Oncle Clifford est la séquence qui fait rentrer cette série dans la cour des grands en utilisant les icônes chrétiennes pour bénir le Pink, lieu de débauche et de luxure. Car les apparences sont trompeuses, comme Mercedes qui ne parvient pas à reconnaître le diable quand celui-ci se présente au Pink, comme si la morale n'avait rien à voir avec la vertu. P-Valley a beaucoup à dire, Tahori Hall a su transformer un simple strip bar de NOLA en une communauté attachante en cassant les archétypes, en laissant apparaître la nature vertueuse de la compromition et la cruauté diabolique de l'orgueil. Au milieu, l'argent qui coule à flot, coeur d'un univers quasi Scorsesien, liquide qui coule, circule, donne du pouvoir... mais aussi vecteur de trahison et de jalousie. Au final, à P-Valley, la source du mal n'est ni l'oseille, ni les culs ou les chattes ou le désir, ni les jurons ou la sexualité... l'origine du mal est l'orgueil et la soif du pouvoir de ceux qui ont su faire taire leur instinct animal. |
La tension monte d'un cran avec cette fameuse dernière soirée, où toutes les intrigues se rejoignent et où les filles ne sont que médium dans cette ville incertaine : médium entre le pouvoir et le désir, parfois inconscientes de leur propre force. Comme prévu, le passé d'Hailey la rattrape tandis que Mercedes revient en arrière. Ça risque de ne pas bien se passer pour Keyshawn et Gidget, tandis que Lil Murda se trouve à la croisée des chemins. Un bon avant-dernier épisode, où l'on revient à l'intérieur du Pynk, et qui devrait nous réserver un final explosif.